AprĂšsle dĂ©part depuis la tour Eiffel, la deuxiĂšme Ă©tape du Tour de France Femmes a vu la NĂ©erlandaise Marianne Vos s’imposer face
19 mars 2022, San Remo, Italie. La citĂ© balnĂ©aire de San Remo, tout prĂšs de Nice, est baignĂ©e de soleil. Pas un nuage Ă  l’horizon. Sur la corniche du Poggio - le sommet » en italien - des centaines de spectateurs se sont massĂ©es dans l’attente du spectacle imminent. En bas, au niveau du port, la MĂ©diterranĂ©e s’étire en bĂąillant. La descente du Poggio, un impressionnant zigzag jusqu’au bord de mer. La tĂȘte baissĂ©e, les mains cramponnĂ©es au bas du guidon et la bouche grande ouverte, Matej Mohorič, maillot de champion de SlovĂ©nie sur les Ă©paules, n'est pas venu pour admirer la beautĂ© du paysage. Le voilĂ  lancĂ© dans la derniĂšre descente de Milan-San Remo. Une course de 293 kilomĂštres entre la capitale lombarde et le littoral, Ă  un jet de pierre de la frontiĂšre monĂ©gasque. C’est la plus longue Ă©preuve de la saison, une classique mythique qui fait rĂȘver. Et le SlovĂšne compte bien saisir sa chance de la dans la descente du Poggio, Ă  moins de cinq kilomĂštres de l’arrivĂ©e qu’il fait basculer la course Ă  son avantage. RĂ©putĂ© comme le meilleur descendeur du monde Ă  l’heure actuelle, Matej Mohorič fait honneur Ă  son titre, et en une Ă©pingle, il met tous ses concurrents dans le vent. Le double vainqueur du Tour de France Tadej Pogačar, le gagnant de Milan-San Remo 2020 Wout van Aert et le laurĂ©at du Tour des Flandres la mĂȘme annĂ©e Mathieu van der Poel... Personne ne parvient Ă  le les routes menant au cƓur historique de San Remo, le double vainqueur d’étape sur le Tour de France 2021 finit ses virages Ă  un souffle des contreforts. Par deux fois, il manque de s’y pulvĂ©riser. À chaque sortie de courbe, le motard de tĂ©lĂ©vision peut sentir son souffle dans sa nuque. GrĂące Ă  ses qualitĂ©s de descendeur. GrĂące aussi Ă  sa tige de selle tĂ©lescopique, qu'un bouton sur le guidon permet de rĂ©gler tout en roulant et qui lui permet de prendre les meilleures crĂ©e la surprise et signe un exploit majuscule. La plus belle victoire de sa carriĂšre, qui reflĂšte surtout Ă  la perfection son tempĂ©rament, comme il le confie aujourd'hui Je suis quelqu’un d’irresponsable par nature. Ce moment oĂč je prends un virage Ă  haute vitesse, je ressens beaucoup d’adrĂ©naline, c’est une sensation trĂšs agrĂ©able. C’est un peu comme conduire une voiture de course, c’est presque addictif » Matej Mohorič dĂ©crit une passion dĂ©raisonnĂ©e mais irrĂ©pressible celle de la vitesse. Les poils qui se hĂ©rissent dans les tournants, les vibrations de l’asphalte, la libertĂ©. Sur l’autre flanc de la montagne, les efforts de l’ascension laissent place au sentiment de plaisir que Romain Bardet partage. Le coureur français dĂ©couvre les sensations de la vitesse enfant, sur les tortueuses routes de Haute-Loire, dans les environs de Brioude. Des instants oĂč l’instinct refait surface, oĂč les frissons sont dĂ©cuplĂ©s. Pour ce descendeur aguerri, dĂ©valer, c’est toucher au spectaculaire La descente, c’est un des seuls moments oĂč on est l’engin Ă  deux roues le plus rapide. Et tout ça sur des pneus de 23-25 millimĂštres » Romain Bardet À haute vitesse, les roues semblent presque voler. Une sensation de glisse qu’Anton Palzer compare au ski Tu oublies tout ce qui se passe autour et tu te concentres sur l’instant prĂ©sent ici et maintenant. » Le Bavarois sait de quoi il parle en 2018, il a remportĂ© le globe de cristal de la Coupe du monde de ski-alpinisme. C’est l’annĂ©e derniĂšre seulement, Ă  28 ans, que sa carriĂšre de cycliste professionnel a dĂ©butĂ©, dans l’équipe se prend dĂ©sormais Ă  rĂȘver d’un destin Ă  la Primoz Roglič, ex-sauteur Ă  ski et vainqueur des trois derniĂšres Ă©ditions du Tour d’Espagne. Et comme le SlovĂšne, Palzer est habituĂ© aux sensations fortes Sur certaines courses en haute altitude, j’ai dĂ©jĂ  dĂ©valĂ© des pentes en pleine nuit Ă  plus de 140 km/h. À vĂ©lo, je n’irai jamais aussi vite » Sur le bitume ou la neige, la descente procure des Ă©motions similaires. MĂ©daillĂ© d’or aux Jeux olympiques d’hiver de Turin en 2006, le descendeur Antoine DĂ©nĂ©riaz y aime la vitesse, les sauts, les grandes courbes ». Cyril Lemoine, cycliste de l’équipe B&B HĂŽtels-KTM, voit l’exercice comme une danse ». vidĂ©o VĂ©lo vs. Ski l'interview vitesse avec Cyril Lemoine et Antoine DĂ©nĂ©riaz âž± durĂ©e 5 minutes âž± regarder Au club de ChambĂ©ry Cyclisme Formation CCF aussi, le monde de la glisse n’est jamais trĂšs loin de celui du vĂ©lo. LoĂŻc Varnet, directeur de la pĂ©piniĂšre de talents de l’équipe française AG2R-CitroĂ«n, le voit comme un atout Une grande partie de nos coureurs est originaire de la rĂ©gion et a grandi sur les skis. Ils n’ont pas peur de la vitesse et ont dĂ©jĂ  explorĂ© la notion de trajectoire. Il est plus facile de faire le transfert sur le vĂ©lo. » LoĂŻc Varnet Ă  gauche cĂ©lĂšbre le titre de champion de France Espoirs de Valentin Retailleau le 30 juillet 2021 Ă  Lorrez-le-Bocage-PrĂ©aux Seine-et-Marne. LoĂŻc Varnet perfectionne la technique des jeunes qu'il couve mais leur apprend aussi Ă  repousser leurs limites, Ă  ne plus percevoir le danger de la mĂȘme maniĂšre C’est le mental qui les met sur les freins, or tant qu’on est sur les freins, on ne peut pas explorer la complexitĂ© de l’aspect technique. Il faut d’abord prendre confiance et accepter le risque. Avoir confiance en soi voilĂ  l’arme principale du bon descendeur » Une mĂ©thode qui fait recette. Romain Bardet en est l’exemple saillant. Il a fait ses classes au CCF entre 2010 et 2012 avant d’entamer sa carriĂšre professionnelle chez AG2R-CitroĂ«n ex-AG2R La Mondiale, oĂč il est devenu l’un des meilleurs descendeurs de sa gĂ©nĂ©ration. Un modĂšle en Savoie pour d’autres coureurs de la formation, comme AurĂ©lien Paret-Peintre, 26 ans. vidĂ©o Dans la descente du col du Chat avec AurĂ©lien Paret-PeintreAG2R CitroĂ«n Team âž± durĂ©e 2 minutes âž± regarder Pour forger des descendeurs hors pair, l'un des exercices favoris de LoĂŻc Varnet consiste Ă  demander Ă  ses jeunes de dĂ©valer un col en utilisant leurs freins le moins possible. L’occasion d’un lĂącher prise pour mieux s’habituer au dĂ©fi, l’Italien de l’équipe TotalEnergies Niccolo Bonifazio se l’est aussi lancĂ©, mais cette fois en Ă  la vitesse par son oncle, ancien pilote de moto, le PiĂ©montais n’a presque aucune limite en descente, et encore moins lorsqu’il roule sur ses terres. En 2019, trois ans avant le triomphe de Matej Mohorič, c’est dans les virages de Milan-San Remo qu’il frĂŽle toutes les lignes le buste collĂ© au cadre dans l'avant-derniĂšre descente, celle de la Cipressa, personne ne peut le suivre. Pas mĂȘme les motos ouvreuses qui s’écartent sur son passage. Sur les routes qui plongent vers la cĂŽte, il ne freinera que trois fois. Une dĂ©termination toujours prĂ©sente au moment d’évoquer cet Ă©pisode Dans ma tĂȘte c'Ă©tait soit ça passe, soit je finis Ă  l'hĂŽpital » À l’arrivĂ©e, une vingtaine de kilomĂštres plus loin, l’Italien termine Ă  une insignifiante 131Ăšme place. Peu importe pour ce sprinteur Ă  moustache J’aime la vitesse, c’est dans mon ADN. Descendre Ă  fond, c’est vraiment une Ă©motion. » La roue d'anecdotes des descendeurs C’est la recherche de cette exaltation qui fait toute l’ñme des descentes. C’est elle qui permet de rĂ©aliser l’impossible, comme le coureur français Lucien Aimar il y a plus d’un demi-siĂšcle, le 13 juillet 1967. Sans casque et sur des routes d’un autre Ăąge, il est le personnage principal d’une des lĂ©gendes les plus fascinantes du Tour de France. L’histoire se dĂ©roule sur le Mont Ventoux. Un morceau de lune tombĂ© du ciel. Un gĂ©ant au crĂąne dĂ©garni qui se serait endormi au milieu d’un champ de lavande. DĂ©sert de pierres blanches, rien n’y pousse. Seule aspĂ©ritĂ© dans ce paysage uniforme, une fine bande de bitume qui serpente jusqu’au sommet. DressĂ© sur ses pĂ©dales, le vainqueur de l’édition 1966 de la Grande Boucle, casquette jaune et bleue, voit enfin le sommet. La fin d'un calvaire. Pour cause de crevaison, l’écart s’est dĂ©jĂ  creusĂ© avec ses concurrents il pointe Ă  deux minutes de la tĂȘte de course. Dossard 1 de vainqueur de l’édition prĂ©cĂ©dente sur le dos, Lucien Aimar mĂšne son groupe Ă  l’assaut de l’impressionnant Mont Ventoux. L’arrivĂ©e Ă  Carpentras Vaucluse est Ă  30 kilomĂštres Ă  peine plus de temps Ă  perdre. Le risque n’effraie pas le Varois ; il l'attire. De son propre aveu, la vitesse crĂ©e une distance avec le monde extĂ©rieur, l’installe dans une bulle. Une sensation qu’il cette descente, la morsure du vent remplace les brĂ»lures du soleil. Sur ces longs segments rectilignes qui semblent avoir Ă©tĂ© tracĂ©s pour la vitesse, il fuse et comble son retard sur la tĂȘte de course. C’est ici qu’il aurait Ă©tĂ© flashĂ© Ă  140 km/h. J’avais l’impression de voler », se rappelle-t-il depuis sa maison de HyĂšres, 55 ans plus tard. Je n’avais pas de compteur mais je l’ai su grĂące aux motos suiveuses. L'une d’elles roulait Ă  120km/h et je l’ai doublĂ©e ! » Lucien Aimar vidĂ©o Lucien Aimar le roi de la descente âž± durĂ©e 2 minutes âž± regarder Il aurait pourtant suffi d’un rien. Un instant d’égarement, un spectateur distrait ou une flaque d’huile sur le bitume pour que la descente de Lucien Aimar vire du rĂȘve au tĂȘtes brĂ»lĂ©es savent aussi se raisonner. Sur le Tour de l’Avenir 1964, dans la descente du col de l’Iseran Alpes, Aimar a ressenti une Ă©motion qui lui est peu familiĂšre la peur. LancĂ© Ă  toute allure, il dĂ©tourne le regard de la route. Un simple coup d'Ɠil. Vif. Par-dessus l’épaule, pour constater l’écart qui le sĂ©pare de ses concurrents. L’information prise, il se retourne mais frĂŽle le prĂ©cipice. Sa roue n’est plus qu’à vingt petits centimĂštres du vide. En quelques dixiĂšmes de secondes, sa trajectoire a dĂ©viĂ©. Depuis, il ne s’est plus jamais retournĂ© en descente. À 80 ans, il n’a toujours pas oubliĂ© la leçon qu'il a apprise ce jour-lĂ  On ne peut jamais se relĂącher dans une descente. »
Commentsa se fait que les astronautes la voient pas détaler a toute vitesse alors - Topic "la planete avance a 100 000km/h autours du soleil", alors comment sa se fait du 18-08-2022 03:22:21 sur
Vendredi soir, en coupant une ligne fictive au large d’Ouessant Ă  23h14, le trimaran de 40 mĂštres Banque Populaire V, commandĂ© par LoĂŻck Peyron, a battu le record du tour du monde Ă  la voile en 45 jours et une douzaine d’heures. Le prĂ©cĂ©dent record appartient depuis 2010 Ă  Franck Cammas et Ă  son Ă©quipage, sur le trimaran de 31,50 mĂštres Groupama 3, en 48 jours et 7 heures. EnoncĂ©e comme ça, la performance du "plus grand trimaran du monde" ressemble presque Ă  une formalitĂ© un enfant de dix ans comprendrait qu’un voilier plus long de 27 % que son rival puisse tenir une vitesse supĂ©rieure de 6 % pendant un mois et demi autour du monde. Personne ne doute que le gĂ©ant menĂ© par LoĂŻck Peyron et ses treize Ă©quipiers soit le voilier ocĂ©anique le plus rapide jamais construit en dix mille ans d’histoire de la suite aprĂšs la publicitĂ© VidĂ©o - les derniĂšres images envoyĂ©es par l'Ă©quipe du Banque Populaire V Un affrontement dans l'Atlantique Quand Groupama 3 et Banque Populaire 5 se sont affrontĂ©s sur l’Atlantique en aoĂ»t 2009, le plus grand des deux a surclassĂ© l’autre, apparemment sans forcer, signant au passage la plus grande distance jamais parcourue par un voilier en 24 heures, avec 908 milles nautiques, soit une moyenne stupĂ©fiante frĂŽlant les 38 nƓuds. La veille, Groupama avait battu son propre record avec 854 milles. Rappelons, pour donner quelques repĂšres, que l’on fait du ski nautique Ă  15 nƓuds et qu’un porte conteneur moderne tient une moyenne de 22 nƓuds. A l’époque, le skipper du maxi-trimaran s’appelait Pascal BidĂ©gorry. RemerciĂ© depuis par son commanditaire et remplacĂ© par LoĂŻck Peyron, le Basque garde le grand mĂ©rite d’avoir portĂ© le projet du multicoque gĂ©ant, puis d’avoir supportĂ© sans broncher la longue pĂ©riode de mise au point du monstre. Aujourd’hui, Banque Populaire V dĂ©tient les records les plus prestigieux de la voile l’Atlantique, la MĂ©diterranĂ©e, le Tour des Iles Britanniques, la plus grande distance en 24 heures. Depuis quelques heures, il y a ajoutĂ© le TrophĂ©e Jules Verne, signant au passage une amĂ©lioration de la plupart des temps intermĂ©diaires du parcours. Le commanditaire doit ĂȘtre ravi lui qui se proclame la Banque de la Voile aprĂšs avoir investi des millions d’Euros sur l’eau depuis plus de dix ans, soutenu la FĂ©dĂ©ration Française de Voile et l’équipe de France olympique et osĂ© financer la construction d’un gĂ©ant des mers a enfin rĂ©alisĂ© d’un exploit sportif et mĂ©diatique suite aprĂšs la publicitĂ© La famille Peyron On pourrait donc croire que le record ultime de Banque Populaire n’était qu’une formalitĂ©. Il suffisait d’aligner le plus grand multicoque possible sur la ligne de dĂ©part du TrophĂ©e Jules Verne, puis de signer un temps canon autour de la mer comme on va pointer Ă  l’usine. Tous les critiques des records ocĂ©aniques vont encore grincer des dents. Ces sagaces vont encore nous expliquer que les performances dans ce domaine dĂ©pendent avant tout de la mĂ©tĂ©o. Des sceptiques vont Ă  nouveau remarquer que les records ne veulent pas dire grand chose puisqu’un chronomĂštre n’est pas un adversaire rĂ©el contre lequel on se bat
 en temps rĂ©el. Des blasĂ©s vont souligner que le record Ă©tait prĂ©visible, puisque, comme on l’a vu plus haut, le maxi-voilier a dĂ©montrĂ© qu’il Ă©tait plus rapide que son "adversaire" plus petit. Laissons ces querelles byzantines. Remarquons simplement que Groupama 3 a battu le record d’Orange 2 commandĂ© par le frĂšre aĂźnĂ© de LoĂŻck, Bruno Peyron – quelle famille !, en dĂ©pit d’une taille infĂ©rieure de huit mĂštres
 Ajoutons que le dĂ©fi que pose la manƓuvre d’un engin aussi grand qu’une place de village dans les mers les plus dures du monde n’est pas une partie de crapette. Une chose est de concevoir "le plus grand trimaran du monde" en s’appuyant sur toutes les expĂ©riences prĂ©cĂ©dentes dont celle de Groupama 3
, une autre est de le mettre au point, une troisiĂšme est de savoir s’en servir, une quatriĂšme est de gĂ©rer sa performance sur la plus grande distance maritime possible. Dans cet exercice, il n’y a pas de retour Ă  l’usine, Ă  l’atelier ou au stand tous les soirs oĂč toutes les semaines. Or, on se trouve bien dans l’univers des sports mĂ©caniques oĂč la loi de Murphy se trouve scandaleusement Ă  l’aise tout ce qui doit s’user s’usera, tout ce qui doit casser cassera. Certes, avec ses dimensions Ă©crasantes, Banque Populaire V se balade Ă  30 nƓuds aussi aisĂ©ment qu’un voilier de croisiĂšre Ă  6 nƓuds. Certes, il est capable de tenir facilement des moyennes supĂ©rieures Ă  40 nƓuds. Encore faut-il voir et savoir ce que cela implique qui n’a jamais naviguĂ© Ă  ces vitesses sur ces engins n’a aucune idĂ©e de la brutalitĂ© des mouvements, de la violence des chocs et des contraintes monstrueuses que subissent les coques, les bras de liaison, le mĂąt, les diffĂ©rentes piĂšces d’accastillage et les voiles. Comme l’avait parfaitement dĂ©montrĂ© Bruno Peyron au cours de ses trois Jules Verne victorieux, dans cette course de fond, il faut savoir doser son effort et ceux de la machine, il faut savoir s’économiser. Bref, il faut savoir suite aprĂšs la publicitĂ© L'espoir des 40 Jours Cette annĂ©e, l’objectif de LoĂŻck Peyron Ă©tait clair il Ă©tait impĂ©ratif de rapporter Ă  son commanditaire le grand exploit qui manquait encore Ă  son palmarĂšs. D’oĂč un contrĂŽle permanent de la performance. D’oĂč un art consommĂ© de garder le pied sur la pĂ©dale de frein. D’oĂč le choix d’une route trĂšs prudente assortie de dĂ©tours apparemment incomprĂ©hensibles les terriens auront toujours du mal Ă  comprendre qu’on puisse arriver Ă  Ouessant par le nord-ouest quand on vient des parages de l’AmĂ©rique du Sud et du Cap Horn. En l’occurrence il s’agissait de faire le tour de l’Anticyclone des Açores, grosse bulle sans vent, comme on fait le tour de la place de l’Etoile
 dans l’autre sens. L’autre solution aurait Ă©tĂ© de passer par l’est, au risque d’affronter des vents contraires et une mer trĂšs dure. Remarquons nĂ©anmoins qu’en dĂ©pit d’une trajectoire parfois biscornue dans le Pacifique, le trimaran gĂ©ant s’est quand mĂȘme retrouvĂ© au milieu des icebergs. Mais c’est l’avantage de sa vitesse en avance sur le record depuis le premier jour, il a jouĂ© avec son capital temps comme un Ă©pargnant prudent, gĂ©rĂ© son Ă©pargne en bon pĂšre de famille, consentant Ă  dĂ©penser son matelas d’heure lorsqu’il le fallait. C’est Ă©videmment lĂ  son exploit. MĂȘme si on a cru, aprĂšs sa descente expresse de l’Atlantique, qu’il Ă©tait parti pour nouer sa grande boucle en 40 jours. Allons le tour du monde en 45 jours, personne n’aurait imaginer en rĂȘver, lors des premiĂšres tentatives il n’y a pas vingt ans. Olivier PĂ©retiĂ© - Le Nouvel Observateur DIX NEUF ANNÉES DE RECORDS 1993 Bruno Peyron sur Commodore explorer - Catamaran - 79j 6h 15min 56s 1994 Peter Blake sur Enza - Catamaran - 74j 22h 17min 22s 1997 Olivier de Kersauson sur Sport Elec - Trimaran - 71j 14h 22min 8s 2002 Bruno Peyron sur Orange - Catamaran - 64j 8h 37min 24s *2004 Steve Fossett sur Cheyenne – Catamaran – 58j 9h 32 min 45 s 2004 Olivier de Kersauson sur Geronimo - Trimaran - 63j 14h 59min 46s 2005 Bruno Peyron sur Orange 2 - Catamaran - 50j 16h 20min 4s 2010 Franck Cammas sur Groupama 3 - Trimaran - 48j 7h 44min 52s *refus de s’inscrire dans le cadre du TrophĂ©e Jules Verne
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Cette Ă©mission est une rediffusion du 21 novembre 2020 Aujourd’hui nous partons sur les traces d’un navigateur dont la vie et les Ă©crits ont marquĂ© toute une gĂ©nĂ©ration et fait naĂźtre bien des vocations. Il est le premier homme Ă  avoir effectuĂ© le tour du globe en solitaire et sans escale. Et il l’a fait de la façon la plus romanesque et poĂ©tique qui soit. En 1969, notre navigateur, Bernard Moitessier, alors qu’il s’apprĂȘte Ă  remporter la premiĂšre course au tour du monde en solitaire et sans escale, renonce Ă  l’argent et Ă  la gloire pour poursuivre sa route parmi les dauphins, les albatros et les poissons volants. Seul face aux Ă©lĂ©ments. Il apprivoise les courants, affronte les coups de vents, savoure les ciels Ă©toilĂ©s. En 10 mois il va faire une fois et demi le tour du globe sans toucher terre. Une aventure maritime incroyable dont il ressort transformĂ© et qu’il racontera dans un livre La longue route. Ce rĂ©cit contribuera Ă  faire entrer dans la lĂ©gende cet amoureux des ocĂ©ans, Ă©cologiste avant l’heure, rĂ©solument libre et rebelle. Notre invitĂ©, l’écrivain de marine Dominique Le Brun lui consacre un chapitre dans son livre Eloge passionnĂ© des navigateurs » aux Ă©ditions Philipe Rey. Cet aprĂšs-midi il nous emmĂšne dans le sillage de Bernard Moitessier Pour aller plus loin Tous les rĂ©cits de Bernard Moitessier sont Ă©ditĂ© par les Ă©ditions Arthaud. Le documentaire "La Mer, Bernard Moitessier autour du Monde" est disponible sur le site de France 3 Programmation musicaleNAYA ROCKERS & CLINTON FEARON - Guiding starLONNY - Le Gout de l'orgeRENAUD - DĂšs que le vent soufflera
Littérature: Le tour du monde en 80 jours (version abrégée) Rédaction : le carnet de voyage; Musique : chants marins; Loujo met en ligne les paroles et la chanson Le vent dans les voiles, des Enfantastiques. TICE : faire la course avec son bateau virtuel contre les autres classes inscrites sur Virtual Regatta; Histoire : les grandes
[Refrain]Faire le tour du monde en 80 joursPoussĂ© par le ventAller tout droit devantFaire le tour du monde en 80 joursDu haut d’une nacelleRĂȘver d’universel La suite des paroles ci-dessous Voyager en montgolfiĂšreDu PĂŽle Nord au PĂŽle SudEchapper Ă  la colĂšreDu triangle des BermudesVoir les Chutes du NiagaraLa Grande Muraille de ChineEt les sables du SaharaQuand la lune illumineSurvoler l’HimalayaImmense toit de la terreLes troublants Temples MayaEntourĂ©s de mystĂšreRetrouver, quelle merveilleLes ruines de l’AtlantideSe coucher avec le soleilAux pieds des Pyramides[Refrain]Faire le tour du monde en 80 joursPoussĂ© par le ventAller tout droit devantFaire le tour du monde en 80 joursDu haut d’une nacelleRĂȘver d’universelPleurer sur le Grand CanyonLes indiens disparusRegretter Ă  BabyloneLes jardins suspendus La suite des paroles ci-dessous Reconstruire la Tour de BabelLe Phare d’AlexandrieEt saluer la Tour EiffelEn passant par ParisPuis se poser quelque partTrouver l’EldoradoIles Marquises ou ZanzibarParadis en cadeauEt s’éveiller hĂ©bĂ©tĂ©Sous les cloches de Big BenEn trouvant ouvert Ă  cotĂ©Un livre de Jules Vernes[Refrain]Faire le tour du monde en 80 joursPoussĂ© par le ventAller tout droit devantFaire le tour du monde en 80 joursDu haut d’une nacelleRĂȘver d’universel[Refrain]Faire le tour du monde en 80 joursPoussĂ© par le ventAller tout droit devantFaire le tour du monde en 80 joursDu haut d’une nacelleRĂȘver d’universelFaire le tour du mondeFaire le tour du mondeFaire le tour du mondeFaire le tour du mondeFaire le tour du mondeFaire le tour du monde Les internautes qui ont aimĂ© "Le tour du monde en 80 jours" aiment aussi GeorgesBarral est l'auteur du livre "Le panthĂ©on scientifique de la Tour Eiffel", un ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur ce monument qui a pour caractĂ©ristique de donner les biograpies des savants inscrits sur la tour, d'oĂč le nom de l'ouvrage. Mais il donne Ă©galement d'autres biographies, celles des concepteurs et constructeurs principaux de cette tour. En voici, ci-dessous, le texte
Je vous prĂ©sente aujourd’hui une famille peu ordinaire. En effet, David et ValĂ©rie ont embarquĂ© avec leurs deux enfants pour un long voyage en voilier. Cela fait 4 ans qu’ils sont sur les mers du globe ! Ils tiennent un journal de bord sur leur site. Nomades des mers oui ! Sommaire1. La prĂ©paration de ce tour du monde2. Le voilier et le budget4. La vie Ă  bord d’un voilier6. 4 ans en voilier autour du mondeLa prĂ©paration de ce tour du monde– Bonjour Ă  vous 4 ! Pourriez-vous vous prĂ©senter ?David, ValĂ©rie aujourd’hui la quarantaine et nos deux enfants Bastien et Morgan ĂągĂ©s de 4 et 7 ans au dĂ©part du voyage il y a 3 ans maintenant. Sans oublier MITI notre voilier.– Quel a Ă©tĂ© le trajet jusque lĂ  ?AprĂšs un dĂ©part difficile, nous sommes partis un peu tard dans la saison et avons essuyĂ© du mauvais temps trĂšs rapidement. Cela nous a un peu refroidi et nous avons repris notre souffle dans une marina du sud de l’Espagne ou nous sommes restĂ©s 5 mois ! Cela nous a permis d’amĂ©liorer notre anglais et notre espagnol, un plus pour le reste du voyage. Le printemps suivant nous avons pris la direction de l’ouest et de l’atlantique. Un arrĂȘt Ă  Gibraltar et en face Ă  Ceuta, l’enclave espagnole en Afrique. Puis le Maroc, les Ăźles Canaries que nous avons adorĂ©es, le Cap Vert avec beaucoup d’autres Ă©quipages, avec qui nous avons partagĂ© les mĂȘmes peurs puis le grand saut de la les Petites Antilles, pratiquement une nouvelle Ăźle Ă  chaque nouvelle navigation, de nouvelles dĂ©couvertes, un vrai plaisir mĂȘme si les canaux inter-Ăźles ne sont pas toujours Ă©vident Ă  passer. Un arrĂȘt prolongĂ© au sud, Ă  Grenade pour laisser passer la saison cyclonique puis une remontĂ© en direction des Grandes Antilles RĂ©publique Dominicaine, JamaĂŻque, le retour de la saison cyclonique et la nĂ©cessitĂ© de faire du sud pour ĂȘtre Ă  l’abri. Nous dĂ©cidons alors de viser Panama et sommes surpris et charmĂ©s par ce pays bien loin de l’image simpliste du une remontĂ© au nord par les Ăźles de la Colombie, le Honduras et le Belize oĂč nous sommes actuellement.– Beau trajet ! Comment est nĂ© ce projet ? J’imagine que l’idĂ©e a germĂ© petit Ă  petit ? Oui, petit Ă  petit. Comme beaucoup, le rĂȘve de partir mais sans toutefois lĂącher la terre des pieds. Le voilier est venu rapidement comme le moyen de transport et d’hĂ©bergement idĂ©al pour notre famille. Il est agrĂ©able de retrouver son chez-soi » tous les soirs sans avoir le souci de OĂč est-ce qu’on dort ? OĂč est-ce qu’on mange ? »Une fois le choix du moyen de transport rĂ©alisĂ©, le parcours est presque dĂ©jĂ  tracĂ©. Nous projetions de faire le tour du monde parce que cela nous semblait simple. On fait le tour et on rentre ! » La rĂ©alitĂ© est un peu diffĂ©rente, les choix et les envies de chacun ont souvent modifiĂ© l’étape suivante, la mĂ©tĂ©o, la mer avec ses courants, les saisons, tout cela a transformĂ© notre projet au cours du temps.– Vous ĂȘtes parti je crois sans date de retour ? Pourquoi, comment on en vient Ă  dĂ©cider un tel projet ?En fait, nous sommes partis avec plusieurs dates butoirs mais toujours avec la possibilitĂ© de poursuivre. Un changement de vie aussi radical pouvait ne pas nous convenir. Je parle pour les adultes car les enfants ont une facultĂ© d’adaptation qui leur permet d’ĂȘtre bien partout tant que leurs parents sont bien. Nous avions donc comme premiĂšre date butoir, un seconde date butoir liĂ© Ă  nos mĂ©tiers respectifs et en rapport avec des congĂ©s ou plutĂŽt des mises en disponibilitĂ© de nos travails. Celle-ci arrive bientĂŽt Ă  voilier et le budget– Ha les mises en disponibilitĂ©, une chance ! Quel voilier utilisez-vous ? Il me semble que c’est plutĂŽt un petit format ?Nous avons fait le choix d’un voilier de voyage avec dĂ©riveur intĂ©gral en acier. Acier pour sa robustesse en cas de choc sur un rĂ©cif ou en mer. Avant notre dĂ©part du Cap Vert un voilier en bois avait sombrĂ© juste avant d’arriver Ă  destination aprĂšs avoir tapĂ© un OFNI Objet Flottant Non IdentifiĂ©, baleine ou container? Nous prĂ©fĂ©rons avoir une bosse au bateau !DĂ©riveur intĂ©gral parce qu’il est bien agrĂ©able de pouvoir approcher une plage, un lagon, entrer dans un estuaire quand les autres voiliers sont condamnĂ©s Ă  ancrer bien loin du taille de 10, 11 mĂštres fut un choix plus financier que personnel mĂȘme si nous avions toujours Ă  l’idĂ©e que petite unitĂ©, petits frais. Nous avons cela dit chacun un espace pour soi. Chaque enfant a sa cabine qu’il perd lors des navigations ou l’organisation est diffĂ©rente. Une chambre pour les adultes, un espace cuisine avec eau de mer et eau douce, un carrĂ© table et banquettes, qui sert de salle Ă  manger, de zone de jeux ou de travail pour l’école. Enfin, une table de navigation et de travail et un cabinet de toilette sans douche. Un F4 dans 10m qui dit mieux !MITI est un vulcain 7 transat avec coque Ă  un seul bouchain, coque acier, pont inox c’est un sloop dessinĂ© par l’architecte Caroff et fabriquĂ© par les chantiers Brument– Combien a-t-il coĂ»tĂ© Ă  l’achat ?LĂ , c’est vraiment fonction du marchĂ©. Il y a quatre ans, lors de la recherche, nous nÂŽavons trouvĂ© que 4 bateaux qui rĂ©pondaient Ă  nos dĂ©sirs. Le premier, nous l’avons ratĂ© puis ce fut un choix liĂ© au constructeur, Ă  l’équipement prĂ©sent et aux travaux Ă  prĂ©voir. Miti nous a coĂ»tĂ© 64 000 euros.– Ha oui quand mĂȘme ! Et pour le budget Ă©quipement ?Il a fallu rajouter 2 Ă  3 000 euros pour remettre au goĂ»t du jour quelques Ă©quipements, s’équiper de gilet personnel, se doter d’un tĂ©lĂ©phone satellite, d’une balise, etc
 Question cruciale ? Quel est le budget par mois tout compris ?Question cruciale et difficile, je ne vais pas vous cacher que je me suis trompĂ© et que j’avais sous-estimĂ© ce point. En fait tout dĂ©pend de notre façon de vivre. Certains aiment profiter de tout, restos visites etc, et ont des budgets important, d’autres restent au mouillage et ne bouge pas. Le plus dur a Ă©tait de nous placer par rapport Ă  notre budget qui est de 600 euros par mois. Au dĂ©part, en MĂ©diterranĂ©e et sur l’est de l’Atlantique, le bateau Ă©tait souvent en marina et le coĂ»t de celle-ci montĂ© le budget jusqu’à plus de 1000 par mois. Heureusement, nous avons aussi de l’argent de cĂŽtĂ© pour cela et les coups ce cĂŽtĂ© de l’Atlantique oĂč les vents ont une certaine constance le bateau est souvent au mouillage et le budget de 600 euros est tenu facilement malgrĂ© les assurances maison et bateau, les impĂŽts et le prĂȘt qu’il ne faut pas façon de voyager en voilier est donc mouillage, pas mal de pĂšche, peu de resto et quelques visites de chaque Ăźle. Nous ne nous interdisons pas de louer une voiture, prendre des bus, payer un guide, etc
 Nous sommes ici, aujourd’hui et profitons du lieu que nous n’aurons peut-ĂȘtre plus la chance de retrouver.– 600 euros par mois pour 4 personnes, ce n’est pas grand-chose ! Comment le financez-vous ? Economies, rentes, travail
 ?C’est le gros travail d’avant le voyage. Il nous a fallu plusieurs annĂ©es pour acquĂ©rir une maison avec grange que j’ai amĂ©nagĂ©e en appartement en vue de rente pendant le voyage. Ces quelques annĂ©es qui correspondent en gros aux annĂ©es ou les enfants Ă©taient en bas Ăąge mÂŽont permis de rĂ©nover la maison qui nĂ©cessitĂ© beaucoup de travaux et de faire ces deux appartements. Le prĂȘt toujours en cours est comblĂ© par la avons aussi de l’argent de cĂŽtĂ© en cas de coup dur ce qui nous est arrivĂ© Ă  Panama oĂč une entrĂ©e d’eau nous a immobilisĂ©e plus d’un mois au choix de ne pas travailler durant le voyage est simple. Ceux qui travaillent ne voyagent pas ou peu ! Il faut trouver le travail et rester bloquer dans un endroit rarement idyllique ou les contraintes de la vie quotidienne s’ajoutent Ă  celles de la vie de nomade. De plus l’argent gagnĂ© est en grande partie perdu dans le quotidien cher oĂč le travail est prĂ©sent. Bien heureux, comme les informaticiens, ceux qui arrivent Ă  travailler de leur bateau avec un salaire vie Ă  bord d’un voilier– Comment gĂ©rez-vous la vie Ă  bord dans un si petit espace ?On vit Ă  l’extĂ©rieur ! Chaque espace est utilisĂ© tour Ă  tour et il est frĂ©quent d’enjamber un enfant en train de jouer aux legos ou attendre son tour pour aller dans un autre espace. Cela nĂ©cessite de ranger rĂ©guliĂšrement mĂȘme si notre bateau est rarement bien rangĂ© ! Nous nous habituons rapidement Ă  l’exiguĂŻtĂ© du lieu et sommes toujours surpris lorsque nous retrouvons lors de visite une chambre d’hĂŽtel immense !Lorsque nous sommes au mouillage, le matin est consacrĂ© aux diffĂ©rents travaux, scolaire, bricolage, le site Internet, la lessive, etc
et l’aprĂšs midi aux visites, au ravitaillement, Ă  la plage ou Ă  la des navigations, pas d’école et nous n’occupons que les couchettes arriĂšres car celle de devant est impraticable Ă  cause des mouvements du bateau. Bastien et Morgan dans une et ValĂ©rie et moi Ă  tour de rĂŽle, quart oblige, dans l’autre.– Les 3 voyages / destinations qui vous ont le plus marquĂ© depuis votre dĂ©part ?Question bien difficile tant chaque escale est riche du paysage et de rencontre. Je donnerais le Maroc car ce fut la premiĂšre destination oĂč paysages et culture sont diffĂ©rents de notre France. Avec le souvenir inoubliable de notre entrĂ©e dans l’oued Bouregreg avec le stress d’une entrĂ©e inconnue sans carte et le plaisir de dĂ©couvrir la muraille de SalĂ© puis celle des Oudayas rĂ©novĂ©e qui surplombe une ribambelle de barques de pĂ©cheurs aux couleurs chatoyantes d’oĂč Ă©manent des bienvenus pleins de peut ĂȘtre Cuba avec son peuple si cultivĂ© Ă  la recherche de libertĂ©, peuple attachant et si proche de la France par ses convictions et ses principes. Les chasses sous-marines exceptionnelles avec les premiers pas de Bastien dans cette activitĂ© et ses premiĂšres grosses Panama car tellement Ă  l’opposĂ© de ce que nous pensions. DĂ©jĂ , il relit l’AmĂ©rique du Sud d’ouest en est et non du nord au sud, ensuite c’était notre premiĂšre destination sur ce continent, le premier contact avec la forĂȘt vierge et ses habitants Singes hurleurs, fourmiliers, perroquets et toucans pour les principaux. Et les San Blas et les Indiens Kunas et leurs arts, les molas Ă  en oublier le canal et le fameux chapeau.– J’ai eu plein de bons Ă©chos de Panama, je vais y passer dans quelques mois. Quels sont les cĂŽtĂ©s les plus difficiles depuis que vous avez commencĂ© cette vie nomade ?Les vagues qui jouent avec le bateau et nos estomacs ! La petitesse de notre habitat, son manque d’une vraie salle de bain et l’éloignement de la famille. Pour les enfants je rajouterais le manque d’autres enfants, les voiliers sont bien trop rarement des voiliers avec famille et les parcours souvent divergents.– Les plus beaux cĂŽtĂ©s ? J’imagine qu’il y en a une foule !-Aucun, d’ailleurs nous sommes encore lĂ  ! C’est une vie particuliĂšre oĂč les choses futiles en terre de France peuvent devenir de vrai casse tĂȘte sur un voilier. La recherche d’une connexion Internet, faire des courses, trouver de l’eau, une poste, faire une lessive, une remise en question et une adaptation journaliĂšre sont nĂ©cessaires. Cela ne plait pas Ă  tout le monde et nous sommes bien loin du J’commande une pizza pour ce soir ? Oui, j’la fais livrer aprĂšs ma longue douche chaude et on s’la mange devant la tĂ©lĂ© ». Bref nous, nous aimons cette vie de bohĂšme ou nous changeons de jardin aussi souvent que de cĂŽtĂ© de ça, se baigner avec les tortues, chasser dans un monde multicolore des mĂ©rous, des langoustes, suivre des dauphins, observer des baleines, des avec des locaux aux coutumes et cultures diffĂ©rentes, se retrouver au mouillage dans des lieux de rĂȘve, visiter des pays que nous ne connaissions que par leur nom chanteur. Il met impossible Ă  dĂ©crire la trace indĂ©lĂ©bile que ce voyage va laisser dans chacun de nos cƓurs. Nos tĂȘtes sont pleines de souvenirs petits et grand qui vont de la piña colada prĂ©parĂ© avec ananas et coco fraĂźchement coupĂ©s servi sur la plage Ă  la RĂ©publique Dominicaine jusqu’au bain autour du bateau avec des dauphins Ă  Guanaja, Bay island, Honduras en passant par les tranches d’histoire des conquistadors, de l’esclavage, des Mayas et leurs sites vraie question est Va-t-on arriver Ă  nous rĂ©adapter Ă  une vie sĂ©dentaire ? »4 ans en voilier autour du monde– En effet, c’est la vraie question. L’homme s’adapte Ă  tout, je pense que oui. Mais j’imagine que cela va ĂȘtre dur ! Comment se profile la suite du voyage ? Nous arrivons Ă  notre deuxiĂšme Ă©chĂ©ance. Le retour est plus qu’envisagĂ©, nous rentrons. La vie Ă  bord et ses contraintes, le mouvement perpĂ©tuel du bateau dans les vagues, le manque de confort mais surtout la nĂ©cessitĂ© financiĂšre, le manque d’enfant qui ne facilite pas la socialisation des enfants,
 Beaucoup de choses qui nous repoussent vers notre vie d’avant. Nous aurons pris 4 ans de nomadisme, 4 ans de vie diffĂ©rente, 4 ans c’est dĂ©jĂ  ça !– Oui 4 ans, c’est dĂ©jĂ  une grande chance ! Un dernier mot ?Une phrase que nous avons suivi Ă  la lettre sans nous en rendre compte. Il faut toujours laisser des zones non visitĂ©es, des oublies, des amis, pour avoir des regrets et avoir le plaisir de Ă  David et ValĂ©rie d’avoir pris le temps de rĂ©pondre Ă  mes questions lors d’une escale. Je sais que ce n’est pas forcement facile d’avoir trouvĂ© du temps pour cela !Je ne sais pas vous, mais ce mode de voyage m’attire beaucoup. Voyager Ă  la voile, c’est quand mĂȘme synonyme de beaucoup de libertĂ© !Pour poursuivre, je vous conseil cet Ă©pisode du podcast au sujet d’un jeune couple prĂ©parent leur tour du monde en voilier ! Et pourquoi pas un voyage en cargo ? Je vous laisse avec ces deux gars qui voyagent en bateau stop autour du monde -.Si vous avez des questions, n’hĂ©sitez pas ! Les rĂ©ponses prendront peut-ĂȘtre du temps par contre vu l’accĂšs aux connexions
 Vous avez aimĂ© cet article ? Notez-le en 1 clic Click to rate this post![Total 108 Average A propos de l'auteur J’ai créé ce blog voyage en 2010 aprĂšs 15 ans de voyages. Digital nomad depuis 2011, je vis une grande partie de l’annĂ©e Ă  l’étranger. Podcasteur, entrepreneur, coach, je suis notamment l'auteur du livre Libre d’ĂȘtre digital nomad », Ed Diateino, dispo en librairies, FNAC etc.

MauriceCarĂȘme, Pour ma mĂšre Pierre Menanteau, Printemps Gabriel Vicaire, Une fĂ©e Paul Fort, Le vent fait le tour du monde Paul Verlaine, Tournez, tournez, chevaux de bois R. Millot, L'Enfant et la lecture, Premier livre de lecture courante, CP-CE1 (1965). IllustrĂ© par Gerda Muller.

Ce jeudi 18 aoĂ»t, un terrible orage a traversĂ© la Corse faisant plusieurs victimes. Parmi elles, une kayakiste de 63 ans a perdu la vie au cours de sa sortie en mer. Son mari raconte. C'est la fin d'un tour de Corse en kayak qui a virĂ© au drame. AprĂšs trois semaines de navigation, Thierry Puyfoulhoux, 60 ans, et son Ă©pouse, Odile, 63 ans, avaient prĂ©vu une derniĂšre journĂ©e en mer ce jeudi 18 aoĂ»t. Mais les terribles intempĂ©ries qui ont frappĂ© l'Île de BeautĂ© dans la matinĂ©e ont transformĂ© la balade en cauchemar. "On Ă©tait parti de Furiani Ă  8 heures en kayak, nous avons passĂ© Bastia et puis vers 9 h 30 nous nous sommes retournĂ©s et il faisait nuit derriĂšre nous, c'Ă©tait effrayant", a racontĂ© Thierry Puyfoulhoux dans une interview accordĂ©e France Bleu et reprise par Corse Matin. "Les yeux Ă©taient ouverts mais elle ne regardait rien" "Le vent s'est levĂ© d'un coup, poursuit-il. On a tenu tant qu'on a pu et on a fini par dessaler. Ma femme a bu la tasse en dessalant. On s'est accrochĂ© au bateau, et puis on est restĂ© deux heures dans l'eau. On n'avait pas froid, l'eau Ă©tait chaude mais ma femme toussait." Pour France 2, Thierry Puyfoulhoux explique avoir repĂ©rĂ© un Zodiac qui dĂ©rivait sans passager. Il dĂ©cide alors de ramer en sa direction tandis que sa femme, incapable de remonter Ă  bord, s'accroche au kayak. Mais alors que le couple se rapproche de l'embarcation, Odile ne rĂ©pond plus. "J'ai sautĂ© Ă  l'eau, je suis allĂ© la voir. Les yeux Ă©taient ouverts, mais elle ne regardait plus rien, et puis il y avait de l'Ă©cume qui sortait de la bouche", dĂ©taille-t-il les larmes aux yeux. Sain et sauf mais rongĂ© par le chagrin et la culpabilitĂ©, Thierry Puyfoulhoux a Ă©tĂ© pris en charge par l'hĂŽpital de Bastia.

Levent a fait le tour du monde Le vent a fait le tour du monde, a cueilli toutes les fleurs de Chine, des roses, des mauves, des blondes, des grises. Le jour, la nuit, voici le vent pour tout le monde. Le vent a fait le tour du monde, a cueilli toutes les feuilles de France, des brunes, des vertes, des bleues, des blanches. La nuit, le jour,

Entrez le titre d'une chanson, artiste ou parolesMusixmatchPROPalmarĂšs de parolesCommunautĂ©ContribuerConnexionParolesFaire le tour du monde en 80
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InstallĂ©au pied de la fameuse Colline de Brouilly, au cƓur du Beaujolais, Marcelle & Michel BERTRAND crĂ©ent le domaine en 1956. Deux dĂ©cennies plus tard, c’est Maryse et Jean- Pierre qui reprennent progressivement le flambeau avant de prendre la tĂȘte du domaine en 1996. En 2014, ils sont rejoints par leurs fils, Julien, pour perpĂ©tuer Sport Tour de France 2022 Le sprinteur nĂ©erlandais Fabio Jakobsen s’est imposĂ©, samedi, Ă  l’issue d’une 2e Ă©tape redoutĂ©e par le peloton
 mais qui s’est rĂ©vĂ©lĂ©e plutĂŽt dĂ©cevante. Avec les Ă©tapes dites Ă  bordures », c’est un peu toujours la mĂȘme histoire. Les organisateurs proposent, mais le vent dispose. Depuis la prĂ©sentation du parcours du Tour de France 2022, en octobre dernier, cette 2e journĂ©e danoise entre Roskilde et Nyborg avait Ă©tĂ© emballĂ©e comme un petit championnat du monde des bordures. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Le StorebĂŠltsbroen, ce pont danois de tous les dangers Imaginez un peu le vent a dĂ©jĂ  fait dĂ©railler deux wagons d’un train de marchandises sur ce StorebĂŠltsbroen, vendu avec ses 17 kilomĂštres au-dessus du dĂ©troit du Grand Belt comme le pont oĂč le classement gĂ©nĂ©ral pourrait se dessiner. Du moins se perdre pour certains. Dans des rĂ©gions trĂšs plates comme ici, au Danemark, on essaie de jouer avec les Ă©lĂ©ments. Mais les bordures, ce n’est pas une science exacte », avait prĂ©venu le directeur technique de l’épreuve, Thierry Gouvenou. Ce samedi 2 juillet, le vent a posĂ© un lapin au monsieur tracĂ© » du Tour. Pas assez soutenu et de face, il n’a pas permis d’éparpiller le peloton façon puzzle et de brouiller tous nos repĂšres pour les trois semaines Ă  venir. Tout cela n’est pas vraiment le problĂšme de Fabio Jakobsen. Le NĂ©erlandais de la Quick-Step, lui, a appuyĂ© sur l’accĂ©lĂ©rateur dans les cinquante derniers mĂštres de l’étape pour souffler la victoire Ă  Wout van Aert, trĂšs Poulidor » depuis le dĂ©part. Revivez le direct Tour de France 2022 le NĂ©erlandais Fabio Jakobsen remporte la deuxiĂšme Ă©tape au sprint, le Belge Van Aert prend le maillot jaune DĂ©jĂ  2e lors du contre-la-montre de Copenhague, le Belge troque au moins le jaune de son maillot Jumbo-Visma pour celui du leader du gĂ©nĂ©ral. Pas de quoi attrister son prĂ©cĂ©dent propriĂ©taire, Yves Lampaert, un homme et un Ă©quipier heureux Ă  l’arrivĂ©e. La victoire de son sprinteur fait son bonheur, et Jakobsen 25 ans sait ce qu’il lui doit. Yves a Ă©tĂ© fantastique. Il est tombĂ© sur le pont, il est revenu et m’a aidĂ©. Hier, il me motivait en disant que j’allais gagner aujourd’hui », l’a-t-il remerciĂ© au micro de France 2. Presque quatre minutes plus tard, Tadej Pogacar franchit la ligne Ă  une allure de cyclotouriste et sur les jantes avec deux pneus crevĂ©s
 Mais avec son Ă©ternel sourire espiĂšgle. Le double vainqueur sortant a Ă©tĂ© ralenti par une chute dans les trois derniers kilomĂštres, mais a Ă©tĂ© reclassĂ© dans le temps du premier comme le veut le rĂšglement. Pour l’instant, la chance a toujours le SlovĂšne Ă  la bonne. Lire aussi Vers un match entre l’épouvantail » Tadej Pogacar et la Jumbo-Visma Une longue haie d’honneur danoise Personne n’a donc perdu le Tour aprĂšs le dĂ©troit du Grand Belt, comme attendu, redoutĂ© ou espĂ©rĂ©. Une surprise ? Pas pour un Lampaert, rouleur, Ă©quipier et aussi monsieur mĂ©tĂ©o de la Quick-Step. Il y aura un vent de face demain [samedi], ça ne fait pas de bordures », prĂ©venait-il, vendredi, Ă  l’issue de son chrono victorieux. MalgrĂ© tout, le Belge a trouvĂ© cette journĂ©e en jaune trĂšs nerveuse ». Il y avait quand mĂȘme beaucoup de vent et les routes Ă©taient Ă©troites. Il y avait aussi beaucoup de gens sur le bord de la route
 » Pour cette Ă©tape de 202,2 kilomĂštres, le public danois a formĂ© une longue haie d’honneur aux coureurs, mais avec un respect des plus nordiques. A la sortie de Roskilde, Radio Tour Ă©grĂšne les noms des premiers Ă©chappĂ©s de cette Ă©dition 2022. Pierre Rolland et Cyrille Barthe en sont pour la B & B HĂŽtels-KTM. Cette association Rolland-Barthe » donne l’occasion de disserter sur l’école de la sĂ©miologie française en attendant la grande bataille alors attendue. Les fuyards ont des pois rouges en tĂȘte. ProblĂšme le NorvĂ©gien Sven Erik Bystrom IntermarchĂ©-Wanty-Gobert MatĂ©riaux et le Danois Magnus Cort Nielsen EF Education-EasyPost aussi. L’alliance scandinave profite du premier faux plat – Ă©rigĂ© en cĂŽtĂ© de 4e catĂ©gorie parce qu’il faut bien pimenter ces Ă©tapes en intĂ©gralitĂ© – pour larguer les deux Français, dĂ©sordonnĂ©s dans leurs attaques. Je me suis mis dans le rouge et aprĂšs, derriĂšre, ils ont Ă©tĂ© plus forts. Ils ont vu qu’on Ă©tait deux B & B donc ils ont voulu directement nous exclure du match », avoue Barthe. Sans forcer sur ses talents de sprinteur, Cort Nielsen remporte les trois classements de la montagne. Le maillot Ă  pois assurĂ©, le coureur d’EF Education-EasyPost laisse Bystrom voyager un peu en solitaire. Le champion du monde espoirs 2014 sait comment taper dans l’Ɠil du jury du prix du combatif. Bon, on va Ă©viter de faire le grand plongeon ! » Et ces bordures ? Elles arrivent ? Toujours pas. Les Jumbo, la Quick-Step et les Ineos ont beau accĂ©lĂ©rer pour remonter Ă  l’avant du peloton en formation groupĂ©e au moindre changement de direction, Eole n’y met dĂ©cidĂ©ment pas du sien. Reste que la nervositĂ© Ă©tait bien palpable. Il aurait pu y avoir plus de combat, plus tĂŽt, aprĂšs, voilĂ , avec 18 kilomĂštres avec vent dĂ©favorable, ça a calmĂ© tout le monde », rĂ©sume le Français Anthony Turgis. Sur ce pont de tous les dangers annoncĂ©s, les images sont belles, le spectacle lui est moins sauvage et brutal qu’attendu. Une chute Ă  l’avant du peloton en envoie pourtant certains au sol. Parmi les malheureux
 Anthony Turgis. A ce moment prĂ©cis, le 2e du dernier Milan-San Remo doit se dire qu’il Ă©viterait bien le bain de mer dans la Baltique. Quand j’ai perdu le vĂ©lo et mĂȘme vu le bord, j’ai pensĂ© “bon, on va Ă©viter de faire le grand plongeon !” Mais ça va, les barriĂšres Ă©taient assez hautes et il restait un peu de place pour se mettre au sol », prĂ©fĂšre en rire le coureur de TotalEnergies, malgrĂ© une hanche douloureuse. Le natif de Bourg-la-Reine Hauts-de-Seine risque de traĂźner sa peine dimanche on va voir si c’est cassĂ© ou si c’est un hĂ©matome qui est gonflĂ© » pour une 3e Ă©tape annoncĂ©e comme plus calme, entre Vejle et Sonderborg 182 kilomĂštres. A moins que le vent ne dĂ©cide de surprendre son monde. AprĂšs tout, les bordures arrivent parfois quand on ne les commande pas. La victoire d’un jeune survivant Je reviens de trĂšs loin. » Fabio Jakobsen mesure le sens de ses mots. Pour sa dĂ©couverte du Tour de France, Ă  25 ans, le NĂ©erlandais a dĂ©jĂ  levĂ© les bras. Qui aurait pu l’imaginer il y a un peu moins de deux ans ? Le doute ne venait pas de son talent. Avant ce 6 aoĂ»t 2020, le natif de Gorinchem incarnait l’avenir du sprint. Mais une grave chute en bas d’une arrivĂ©e – en descente – sur le Tour de Pologne fait basculer sa vie. Pendant plusieurs jours, son pronostic vital est engagĂ©. Sa rééducation trĂšs longue le coureur de la Quick-Step enchaĂźne les opĂ©rations chirurgicales pour reconstruire son visage. Il revient Ă  la compĂ©tition huit mois plus tard sur le Tour de Turquie. Un premier miracle. AprĂšs quelques courses pour se sentir redevenir coureur, il retrouve sa force et son instinct lors des arrivĂ©es massives avec trois victoires d’étapes sur la Vuelta, l’étĂ© dernier. Ceux qui me connaissant savent tous les sacrifices que j’ai faits, ce n’est pas pour rien », a avouĂ© un vainqueur du jour Ă©mu, mais dĂ©jĂ  prĂȘt Ă  doubler la mise, dimanche, avec une 3e Ă©tape promise aux sprinteurs. Notre sĂ©lection d’articles sur le Tour de France 2022 et Alexandre PedroenvoyĂ© spĂ©cial Ă  Nyborg Danemark Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
ERICLALMAND - BELGA/AFP/Archives. Le double champion du monde français Julian Alaphilippe, positif au Covid-19 lors du Tour de Wallonie fin juillet, a dit ressentir "encore un peu de fatigue
La Shanghai Tower sera inaugurĂ©e en automne 2015. © AP / SIPA 16/06/2015 Ă  1634, Mis Ă  jour le 16/06/2015 Ă  2205 C’est le plus haut bĂątiment de Chine. Et il a fallu l’équiper des ascenseurs les plus rapides au monde. Plus vĂ©loces qu’un scooter 50 cm3 ! Avec son inauguration Ă  Shanghai Ă  l’automne 2015, la Chine entend marquer un grand coup elle est dĂ©sormais sur le toit du monde. Avec ses 632 mĂštres de hauteur et ses 137 Ă©tages, la Shanghai Tower est la deuxiĂšme plus grande tour du monde. Son design en forme de bonbon tortillĂ©, conçu pour lui donner moins de prise au vent, est poussĂ© Ă  l’extrĂȘme. Conçu par le cabinet d’architecture amĂ©ricain Gensler, ce gratte-ciel, situĂ© dans le quartier financier de Lujiazui, sera voisin de deux petites sƓurs, le Shanghai World Financial Center et la tour Jin Mao. L’ascenseur le plus rapide du monde La Shanghai Tower sera Ă©quipĂ©e de 107 ascenseurs, dont 11 avoisineront la vitesse record de 64 km/h, deux fois la vitesse normale ». Construits par Mitsubishi, ils auront en outre une consommation d’énergie rĂ©duite de 30 %. Pour comparaison Vitesse ascenseur du Chrysler Building en 1930 4,5 m/sec. Vitesse ascenseur du One World Trade Center en 2014 10 m/ ascenseur de la Shanghai Tower en 2015 18 m/sec. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La Shanghai Tower, une tour au-dessus des nuages. © AP / SIPA Un systĂšme contre le vent uniqueLa Shanghai Tower sera Ă©quipĂ©e du balancier le plus lourd au monde. Des cĂąbles en acier maintiennent en Ă©quilibre une Ă©norme masse de 1 000 tonnes. Sa force d’inertie contrecarre les mouvements latĂ©raux de la tour dus aux vents puissants pouvant rĂ©guliĂšrement souffler Ă  200 km/h Ă  une telle hauteur. Le balancier est de conception simplissime 1 000 tonnes de plaques d’acier empilĂ©es. Des aimants crĂ©ent un courant de force avec les plaques de mĂ©tal, amortissant l’effet de balancier. La suite aprĂšs cette publicitĂ© DĂ©couvrez en vidĂ©o la Shanghai Tower ici L’architecte des nuages Marshall Strabala Selon Marshall Strabala la tour est le building du futur ». FormĂ© Ă  Chicago, en vingt-trois ans de carriĂšre, il a Ă  son actif la crĂ©ation de plus de 50 projets de renommĂ©e internationale dont 3 des 10 plus grandes tours du monde. La plus haute, la Burj Khalifa Ă  Dubai 828 mĂštres. La plus haute de Chine, la Shanghai Tower 632 mĂštres.La plus haute de Nankin, en Chine 450 mĂštres. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© La Shanghai Tower, une tour Ă©colo ? Elle est Ă©quipĂ©e d’un double manteau en verre qui rĂ©duit son besoin en Ă©nergie. Un peu comme un manteau pour un ĂȘtre humain, prĂ©cise Marshall Strabala. Quand il fait froid, vous vous couvrez. Et inversement. En Ă©tĂ©, les panneaux de verre seront ouverts pour rafraĂźchir le bĂątiment. » Contenus sponsorisĂ©s PrĂ©sidentdu Tour de France Ă  la voile, il annonce pour 2022 le Globe 40, le tour du monde en voilier, soit une premiĂšre dans l’histoire de la voile. Le dĂ©part a Ă©tĂ© donnĂ© dans la marina de Tanger, le 26 juin. Le temps fort reste sans conteste l’escale de ces voiliers ce lundi 22 aoĂ»t dans les eaux mauriciennes. PubliĂ©24 aoĂ»t 2022, 1744BulgarieÀ 17 ans, il bat le record du tour du monde en solo Ă  bord d’un ULMLe Belgo-Britannique Mack Rutherford a rĂ©alisĂ© un exploit Ă  bord de son appareil. Il a atterri mercredi en Bulgarie, aprĂšs un pĂ©riple de cinq les images de son en mars en avion ultralĂ©ger, Mack Rutherford a atterri mercredi aprĂšs-midi en Bulgarie. Le Belgo-Britannique de 17 ans a ainsi rĂ©ussi le pari de devenir le plus jeune pilote Ă  accomplir un tour du monde en solitaire. AprĂšs un pĂ©riple de cinq mois et un jour, son avion s’est posĂ© vers 15 h sur la piste du petit aĂ©roport de la ville de d’aviateur et cheveux longs frisĂ©s sous sa casquette bleue, le frĂȘle adolescent issu d’une lignĂ©e de pilotes a confiĂ© sa joie. Il a tout de mĂȘme regrettĂ© d’ĂȘtre arrivĂ© au bout de ce voyage fantastique», empreint d’un sentiment absolu de liberté». Je veux montrer que les jeunes peuvent faire la diffĂ©rence, suivez vos rĂȘves!» a-t-il de 54’000 kilomĂštres parcourus en 221 heures, 30 pays Ă  son compteur
 Mack a dĂ» affronter des tempĂ©ratures allant jusqu’à 48 degrĂ©s au fil de nombreuses pĂ©ripĂ©ties. Sans compter les nombreuses heures d’attente d’autorisations de survol. Dans une Ă©preuve digne de Robinson CrusoĂ©, il a Ă©tĂ© obligĂ© par un vent violent de se poser fin juillet Ă  Attu, Ăźle inhabitĂ©e de l’archipel des AlĂ©outiennes, Ă  l’ouest de l’ avait quittĂ© la Bulgarie en mars a retrouvĂ© sa nourriture imbibĂ©e de carburant et a dĂ» se satisfaire de gĂąteaux chocolatĂ©s, ont racontĂ© ses parents et sa sƓur, prĂ©sents pour l’accueillir. Ce genre de voyage demande Ă©normĂ©ment de contrĂŽle Ă  tous les niveaux, il faut pouvoir maĂźtriser son Ă©motion, son stress», a expliquĂ© sa mĂšre BĂ©atrice de Smet, qui avait eu du mal Ă  accepter son dĂ©part. Il a fait ça comme un chef!», a saluĂ© Sam Rutherford, pĂšre de l’aventurier et pilote militaire Ă  la retour Ă  l’écoleAvant mĂȘme le dĂ©part, les prĂ©paratifs avaient Ă©tĂ© bouleversĂ©s par la guerre en Ukraine et son itinĂ©raire modifiĂ©. Au lieu de survoler la Russie, Mack Rutherford a dĂ©viĂ© au sud par le Pakistan, l’Inde, la CorĂ©e du Sud et le Japon avant de survoler pendant 10 heures l’ocĂ©an Pacifique pour atteindre les États-Unis. L’étape la plus difficile», a-t-il d’aviation depuis tout petit, il a reçu Ă  son arrivĂ©e un certificat du Guinness confirmant qu’il avait battu le record Ă©tabli l’an dernier par le Britannique Travis Ludlow, alors ĂągĂ© de 18 ans. Il s’est en outre distinguĂ© en rĂ©alisant cet exploit Ă  bord d’un avion ultralĂ©ger, ravissant en la matiĂšre le record de prĂ©cocitĂ© Ă  sa sƓur, joueuse, elle s’est dite trĂšs heureuse» pour lui. Elle demeure toutefois la plus jeune femme Ă  avoir accompli, dĂ©but 2022, le tour du monde en solo, Ă  l’ñge de 19 ans. Exit les prouesses, le jeune Mack a dĂ©sormais un objectif plus terre Ă  terre retourner Ă  l’école et rattraper son retard».AFP BrianSnyder / File Photo / Reuters À l'occasion du Grand prix d'Abu Dhabi, Lewis Hamilton et Max Verstappen vont se dĂ©partager en piste et dĂ©terminer qui sera sacrĂ© champion du monde de
ï»żÙ…Ù† Ù†Ű­Ù†Ù…ÙƒŰȘŰšŰȘي موقŰč ŰȘŰčليمي ŰŽŰ§Ù…Ù„ Ù‡ŰŻÙÙ†Ű§ Ù…ŰłŰ§ŰčŰŻŰ© Ű§Ù„ŰȘÙ„Ù…ÙŠŰ° Űčلى Ű§Ù„Ù†ŰŹŰ§Ű­ ÙˆŰ§Ù„ŰȘفوق وŰȘŰ­ŰłÙŠÙ† نŰȘŰ§ŰŠŰŹÙ‡ وŰȘŰ·ÙˆÙŠŰ± Ù…ŰłŰȘÙˆŰ§Ù‡ Ű§Ù„ŰȘŰčليمي ÙˆŰ§Ù„Ű«Ù‚Ű§ÙÙŠ. ÙˆÙŠÙ‚ŰŻÙ… Ű§Ù„Ù…Ù†Ű§Ù‡ŰŹ Ű§Ù„ŰȘŰčÙ„ÙŠÙ…ÙŠŰ© فى ŰŹÙ…ÙŠŰč Ű§Ù„Ù…ÙˆŰ§ŰŻ Ű§Ù„ŰŻŰ±Ű§ŰłÙŠŰ© ÙˆÙ„ŰŹÙ…ÙŠŰč Ű§Ù„Ù…Ű±Ű§Ű­Ù„ Ű§Ù„ŰȘŰčÙ„ÙŠÙ…ÙŠŰ© Ű„Ű¶Ű§ÙŰ© للŰčŰŻÙŠŰŻ من Ű§Ù„Ù…Ù„ÙŰ§ŰȘ Ű§Ù„Ű­Ű”Ű±ÙŠŰ© ÙˆÙ†ŰŽŰ± ۹۟۱ Ű§Ù„ŰŁŰźŰšŰ§Ű± Ű§Ù„ŰŻŰ±Ű§ŰłÙŠŰ© Ű§Ù„Ù…ÙˆŰ«ÙˆÙ‚Ű© ŰšÙƒÙ„ Ù…Ű”ŰŻŰ§Ù‚ÙŠŰ© . ÙˆŰšÙ‡Ű°Ű§ ŰȘ۔ۭۚ مكŰȘŰšŰȘي ŰłÙ†ŰŻŰ§Ù‹ مميŰČŰ§Ù‹ يŰčŰȘÙ…ŰŻ Űčليه Ű§Ù„Ù…Ű±ŰšÙˆÙ† ÙˆŰ§Ù„ŰȘÙ„Ű§Ù…ÙŠŰ° Űčلى Ű­ŰŻ ŰłÙˆŰ§ŰĄ. Ű§Ù„ŰȘŰ”Ù†ÙŠÙŰ§ŰȘŰ§Ù„ŰȘŰ”Ù†ÙŠÙŰ§ŰȘ
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  • le vent a fait le tour du monde