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Bonjour,Malheureusement je pense que tu ne peux pas mettre grand chose d' nĂ©ons du pauvre sont Ă maintenir entre 15 et 28° donc dans un aquarium en intĂ©rieur c'est possible mais la taille de 3 Ă 5 cm me paraĂźt petit. Ils risquent d'ĂȘtre pris pour cible par les plus peux Ă©ventuellement mettre des poissons type asiatique voile de Chine, tĂȘte de lion... mais si tes poissons actuels sont des poissons rouges communs ou des comĂštes ils sont taillĂ©s pour la vitesse et risquent de s'amuser courser avec les asiatiques qui sont plutĂŽt d'un tempĂ©rament calme et PR=50L mini donc Ă©ventuellement tu peux en ajouter un 3Ăšme.Ilexiste plus de 160 espĂšces, les plus populaires Ă©tant le poisson-chat poivrĂ©, Sterbai et Ă©meraude. La plupart sont dâexcellents poissons tropicaux pour les dĂ©butants, mais certains sont des mangeurs difficiles et conviendraient mieux aux aquariophiles expĂ©rimentĂ©s. 9. Discus.
ActivitĂ© StratĂ©gie gĂ©nĂ©rale et approche Description et rĂ©sultats Objectifs de rĂ©tablissement Menace ou prĂ©occupation visĂ©e Participantsa Ătudier les effets des contaminants sur la survie, la santĂ©, la reproduction et la croissance. Ătudier la prĂ©sence des contaminants et leurs effets sur le bĂ©luga, ses proies clĂ©s et les espĂšces sentinelles. Plusieurs Ă©tudes font allusion Ă lâincidence potentielle des grands groupes de contaminants sur le systĂšme immunitaire, la physiologie et la santĂ© des bĂ©lugas. Il est Ă noter que chez le bĂ©luga, les seules Ă©tudes rĂ©alisables, mis Ă part le suivi rĂ©gulier des niveaux de contaminants Ă©tablis et Ă©mergents dans les tissus, sont des Ă©tudes basĂ©es sur des biomarqueurs molĂ©culaires, cellulaires, etc.. Ces Ă©tudes permettent de prĂ©dire des effets toxiques sur les fonctions immunitaires, le mĂ©tabolisme et la rĂ©gulation hormonale. Les rĂ©sultats de ces Ă©tudes peuvent servir dâindicateurs de lâĂ©tat de santĂ©, mais ne peuvent fournir de mesure dâincidence directe des contaminants sur la reproduction, la croissance ou la survie des individus. Certaines Ă©tudes effectuĂ©es sur les bĂ©lugas de lâArctique canadien rĂ©vĂšlent des taux de mĂ©thylmercure MeHg suffisamment Ă©levĂ©s dans le tissu cĂ©rĂ©bral pour provoquer des modifications neurochimiques Ostertag et al., 2014 et neurocomportementales Krey et al., 2015. De plus, la rĂ©duction de lâincidence des cancers chez le bĂ©luga de lâestuaire du Saint-Laurent depuis la rĂ©glementation sur les hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP pourrait ĂȘtre la plus forte indication dâun lien entre lâexposition Ă une classe de contaminants et leurs effets sur la santĂ© et la survie Lair et al., 2016. Simond et al. 2019 suggĂšrent que la prĂ©sence de concentrations Ă©levĂ©es de contaminants organiques persistants et de certains retardateurs de flamme halogĂ©nĂ©s dans les tissus des bĂ©lugas et petits rorquals de lâestuaire du Saint-Laurent pourrait engendrer des perturbations dans la transcription des gĂšnes impliquĂ©s dans la rĂ©gulation de la glande thyroĂŻde, des stĂ©roĂŻdes sexuels et des hormones glucocorticoĂŻdes. Lâanalyse de marqueurs gĂ©nomiques couplĂ©e Ă lâutilisation dâautres marqueurs biologiques tels que le titrage des hormones, la mesure des protĂ©ines et des mĂ©tabolites, amĂ©liorerait considĂ©rablement la comprĂ©hension des mĂ©canismes en Ćuvre dans lâaction des contaminants Simond et al., 2019.La quantification des organohalogĂ©nĂ©s chez le bĂ©luga de lâestuaire du Saint-Laurent par Simond et al. 2020b indique des corrĂ©lations entre la prĂ©sence dâalcanes chlorĂ©s Ă courte chaĂźne ACCC appelĂ©s aussi les paraffines chlorĂ©es Ă courte chaĂźne et les concentrations de certains acides gras insaturĂ©s dans les tissus. La prĂ©sence de ces composĂ©s chlorĂ©s pourrait causer une dĂ©faillance dans la mĂ©tabolisation des lipides chez le du lien entre les niveaux de certains contaminants et la condition physique de bĂ©lugas retrouvĂ©s morts indique que certains composĂ©s Ă©mergents servant de retardateur de flammes se retrouvent en plus grande abondance chez les bĂ©lugas qui prĂ©sentent une moins bonne condition de chair Bernier-Graveline et al., 2020 de nouvelles mĂ©thodes chimiques non ciblĂ©es aidera Ă mieux identifier les polluants dâintĂ©rĂȘt dans un avenir rapprochĂ©. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants Environnement et Changement climatique Canada ECCC, Groupe de recherche et dâĂ©ducation sur les mammifĂšres marins GREMM, milieu universitaire et PĂȘches et OcĂ©ans Canada MPO Groupe national consultatif sur les contaminants [GNCC] Faire une Ă©valuation des risques dâimpacts des diffĂ©rents groupes de contaminants sur le bĂ©luga et des facteurs affectant ces risques. Ătudier les effets des contaminants sur le bĂ©luga, ses proies clĂ©s et les espĂšces sentinelles. Aucune activitĂ© nâa Ă©tĂ© recensĂ©e concernant cette mesure. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants S/O AmĂ©liorer les rĂšglementations canadienne et quĂ©bĂ©coise afin de rĂ©duire les apports de produits toxiques dans le bassin du Saint-Laurent et des Grands Lacs, notamment en rĂ©visant ou en Ă©tablissant les seuils de toxicitĂ© des polluants. RĂ©glementer ou poursuivre lâapplication de la rĂšglementation existante afin de contrĂŽler lâintroduction dans lâenvironnement de polluants toxiques, en particulier les nouveaux contaminants. Le RĂšglement sur certaines substances toxiques interdites RCSTI, 2012 interdit la fabrication, lâutilisation, la vente, la mise en vente ou lâimportation de nombreuses substances toxiques et des produits en contenant avec un nombre limitĂ© dâexemptions, y compris les polybromodiphĂ©nylĂ©thers PBDE ajoutĂ©s en 2016, le sulfonate de perfluorooctane SPFO, ses sels et ses prĂ©curseurs ajoutĂ©s en 2016, ACCC ajoutĂ©s en 2013, les tributylĂ©tains ajoutĂ©s en 2013, le dichlorodiphĂ©nyltrichloroĂ©thane DDT ajoutĂ© en 2005 et le mirex ajoutĂ© en 1996. Le RCSTI interdit aussi dâautres types de composĂ©s organobromĂ©s et perfluorĂ©s qui ne figurent pas Ă lâannexe 2 du programme de rĂ©tablissement du bĂ©luga comme lâhexabromocyclododĂ©cane HBCD, lâacide pentadĂ©cafluorooctanoĂŻque APFO, les acides perfluorocarboxyliques Ă longue chaĂźne APFC Ă LC et leurs sels et leurs ce qui concerne les dioxines, les furanes, les HAP, le mercure, le plomb et le cadmium, ces composĂ©s figurent Ă©galement sur la Liste des substances toxiques en vertu des dispositions de la Loi canadienne sur la protection de lâenvironnement 1999. Le gouvernement du Canada a mis en place plusieurs mesures et stratĂ©gies visant Ă rĂ©duire les Ă©missions de ces contaminants avant et aprĂšs la pĂ©riode de rapport du prĂ©sent rapport dâĂ©tape, telles que la StratĂ©gie de gestion des risques pour le mercure en 2010 et la StratĂ©gie de gestion des risques pour le plomb en 2013. Un certain nombre de mesures supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© prises depuis la publication de ces stratĂ©gies, notamment lâavis de planification de la prĂ©vention de la pollution en ce qui concerne les rejets de mercure de rĂ©sidus dâamalgames dentaires 2010 ; le RĂšglement sur les produits contenant du mercure 2014 ; lâajout du mercure au RĂšglement sur lâexportation des substances figurant Ă la liste des substances dâexportation contrĂŽlĂ©e 2017 ; le code de pratiques pour la gestion Ă©cologiquement rationnelle des lampes au mercure en fin de vie utile 2017 ; et la StratĂ©gie nationale pour lâĂ©limination sĂ»re et Ă©cologique des lampes contenant du mercure 2019.Depuis 2013, ECCC a commandĂ© 4 Ă©tudes pour le plomb visant Ă 1 recueillir des informations sur le modĂšle dâutilisation des pesĂ©es et des turluttes de pĂȘche Ă base de plomb ainsi que sur les solutions de rechange sans plomb ; 2 recueillir des donnĂ©es sur lâutilisation de munitions au plomb et leurs solutions de rechange sans plomb dans les applications non militaires au Canada ; 3 recueillir des informations sur la biodisponibilitĂ© du plomb des munitions usagĂ©es dans les champs de tir rĂ©crĂ©atifs au Canada ; et 4 recueillir des informations sur les revĂȘtements en plomb utilisĂ©s dans lâindustrie de la construction pesĂ©es et les turluttes de pĂȘche Ă base de plomb ne sont pas autorisĂ©es dans les parcs nationaux ou les rĂ©serves nationales de faune en vertu des modifications rĂ©centes Ă la Loi sur les espĂšces sauvages du Canada et les munitions en plomb pour la chasse Ă la sauvagine sont Ă©galement interdites depuis 1999 en vertu de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux gouvernement du Canada Ă©value continuellement des substances chimiques prĂ©occupantes afin de dĂ©terminer leur niveau de toxicitĂ© pour la santĂ© humaine et lâenvironnement. En 2018, un document de consultation sur les modifications proposĂ©es au RCSTI a Ă©tĂ© publiĂ©. Les modifications proposĂ©es limiteraient davantage la fabrication, lâutilisation, la vente, la mise en vente ou lâimportation de SPFO, dâAPFO, dâAPFC Ă LC, dâHBCD et des PBDE. Ces modifications interdiraient Ă©galement le DĂ©chlorane Plus DP et le dĂ©cabromodiphĂ©nylĂ©thane DBDPE.Ă lâĂ©chelle internationale, le gouvernement du Canada collabore avec dâautres pays pour rĂ©duire lâexposition aux contaminants provenant de sources Ă©trangĂšres au fil du temps. Cette collaboration comprend des travaux entrepris en vertu de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants POP visant Ă Ă©liminer ou restreindre sĂ©vĂšrement un bon nombre de contaminants Ă©numĂ©rĂ©s Ă lâannexe 2 du programme de rĂ©tablissement. De plus, des travaux ont Ă©tĂ© entrepris en vertu de la Convention de Minamata sur le mercure, qui vise Ă protĂ©ger la santĂ© humaine et lâenvironnement des effets nocifs du mercure par lâobligation de contrĂŽler les rejets de mercure dâorigine anthropique tout au long de son cycle de vie. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC DĂ©velopper des outils de surveillance pour faire un suivi de lâimpact de la rĂšglementation. RĂ©glementer ou poursuivre lâapplication de la rĂšglementation existante afin de contrĂŽler lâintroduction dans lâenvironnement de polluants toxiques, en particulier les nouveaux contaminants. Il existe une sĂ©rie chronologique depuis 1983 qui documente le changement de la concentration de certaines substances chimiques rĂ©glementĂ©es, non rĂ©glementĂ©es tels certains retardateurs de flammes et substances perfluoroalkylĂ©es et Ă©mergentes chez le bĂ©luga de lâestuaire du Saint-Laurent Lebeuf et al., 2014 ; Simond et al., 2017 ; Barrett et al., 20212. Le programme de suivi des carcasses de bĂ©lugas a permis de documenter une diminution des cancers chez le bĂ©luga depuis 1983, tendance qui pourrait ĂȘtre attribuable au contrĂŽle de certains contaminants comme les HAP ou les biphĂ©nyles polychlorĂ©s BPC Lair et al., 2016.Le Canada gĂšre plusieurs programmes de surveillance environnementale assurant le suivi et lâĂ©valuation des substances chimiques prĂ©sentes dans lâair, dans lâeau, dans les sĂ©diments et dans le biote dus Ă certains rejets dans lâenvironnement qui peuvent nuire, directement ou indirectement, Ă la santĂ© du bĂ©luga, de ses proies et de leurs 2009, le programme de suivi et surveillance du Plan de gestion des produits chimiques PGPC incluait les eaux usĂ©es eaux affluentes, eaux effluentes, biosolides des stations dâĂ©puration prĂ©sentes un peu partout au Canada. Depuis 2019, le programme inclut certaines stations dâĂ©puration Ă proximitĂ© des secteurs frĂ©quentĂ©s par le 2008 et 2013, du lixiviat a Ă©tĂ© recueilli provenant de 13 sites dâenfouissement de dĂ©chets solides municipaux au Canada afin dâanalyser les rejets de substances chimiques dans lâenvironnement, dont plusieurs sont identifiĂ©es comme prĂ©occupantes pour le bĂ©luga. De plus, ECCC procĂšde aussi prĂ©sentement Ă lâĂ©chantillonnage de lixiviat provenant de 10 sites dâenfouissement de dĂ©chets solides municipaux au Canada, qui se trouvent Ă proximitĂ© de lâhabitat essentiel du bĂ©luga de lâestuaire du Saint-Laurent. Le projet, qui a dĂ©butĂ© au printemps 2019, est entrepris sous lâInitiative sur les baleines. Il sâĂ©chelonne sur une pĂ©riode de 5 ans et vise Ă confirmer si des contaminants prĂ©occupants spĂ©cifiques sont rejetĂ©s dans des sites dâenfouissement dans des concentrations et des charges qui prĂ©senteraient un risque pour ces espĂšces de baleines. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC, MELCC, MPO et UniversitĂ© de MontrĂ©al RĂ©duire le nombre et la sĂ©vĂ©ritĂ© des dĂ©versements accidentels ou illĂ©gaux. RĂ©glementer ou poursuivre lâapplication de la rĂšglementation existante afin de contrĂŽler lâintroduction dans lâenvironnement de polluants toxiques. La Loi sur les pĂȘches interdit le rejet de substances nocives dans les eaux oĂč vivent des poissons, Ă moins dâĂȘtre autorisĂ© par un rĂšglement Ă©tabli en vertu de la Loi sur les pĂȘches ou dâautres lois fĂ©dĂ©rales. En cas de rejet non autorisĂ©, la Loi exige que tout Ă©vĂšnement soit rapportĂ© sans dĂ©lai Les agents dâapplication de la loi sont chargĂ©s de vĂ©rifier la conformitĂ© au moyen dâinspections, de recueillir des preuves dâinfractions prĂ©sumĂ©es au moyen dâenquĂȘtes et de prendre les mesures dâapplication de la loi appropriĂ©es sâils dĂ©couvrent une infraction possible. En 2012, le gouvernement fĂ©dĂ©ral a mis en place le RĂšglement sur les effluents des systĂšmes dâassainissement des eaux usĂ©es RESAEU, pris en vertu de la Loi sur les pĂȘches. Le rĂšglement, entrĂ© en vigueur en 2015, impose des normes minimales de qualitĂ© de lâeffluent pouvant ĂȘtre atteintes au moyen dâun traitement de niveau secondaire. Ce niveau de traitement Ă©limine plus de 95 % de la masse totale des polluants conventionnels dans les eaux usĂ©es câest-Ă -dire les matiĂšres Ă demande biochimique en oxygĂšne, les matiĂšres en suspension et les nutriments. Dâimportantes quantitĂ©s de polluants non conventionnels et de bactĂ©ries potentiellement prĂ©sentes sont Ă©galement Ă©liminĂ©es grĂące Ă ce type de 2018, le gouvernement fĂ©dĂ©ral et le gouvernement provincial ont conclu un accord dâĂ©quivalence et un dĂ©cret a Ă©tĂ© pris par le Gouverneur en conseil pour lever lâapplication du RESAEU puisque le rĂšglement provincial est dâeffet donc le rĂ©gime rĂ©glementaire quĂ©bĂ©cois qui encadre les rejets dâeaux usĂ©es des systĂšmes dâassainissement des eaux usĂ©es municipaux et provinciaux depuis 2018. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC, entreprises privĂ©es, gouvernement du QuĂ©bec et municipalitĂ©s RĂ©duire les Ă©missions de polluants provenant de sources telles que les sites dâentreposage, lieux dâenfouissement, stations dâĂ©puration des eaux usĂ©es, industries, etc. RĂ©duire les Ă©missions et les rejets de tous les types de polluants Ă la source. Reconnaissant que les Ă©missions atmosphĂ©riques constituent un apport important de pollution au milieu aquatique, la rĂšglementation fĂ©dĂ©rale et dâautres mesures visant Ă rĂ©duire les Ă©missions de divers secteurs industriels ont contribuĂ© Ă une rĂ©duction des mĂ©taux lourds tels que le plomb, le mercure et le cadmium dans le fleuve Saint-Laurent. Celles-ci comprennent des ententes sur la performance environnementale pour le secteur des fonderies et affineries de mĂ©taux communs, de la rĂšglementation pour Ă©liminer progressivement lâutilisation de lâĂ©lectricitĂ© au charbon et des avis de prĂ©vention de la pollution pour les interrupteurs au mercure des vĂ©hicules en fin de vie traitĂ©s par les rĂšglements supplĂ©mentaires restreignant lâutilisation du mercure et du plomb dans les produits de consommation et produits commerciaux par exemple, les rĂšglements de SantĂ© Canada en vertu de la Loi sur la sĂ©curitĂ© des produits de consommation contribuent Ă©galement Ă empĂȘcher ces contaminants de pĂ©nĂ©trer dans les dĂ©charges oĂč ils peuvent se retrouver dans le milieu aquatique. Pour sâattaquer davantage Ă ce problĂšme, le gouvernement fĂ©dĂ©ral a dĂ©ployĂ© des efforts pour assurer lâĂ©limination sĂ»re et Ă©cologiquement rationnelle des produits contenant des contaminants grĂące Ă des mesures telles que la StratĂ©gie nationale pour les lampes contenant du mercure et des rĂ©sidus dâamalgames dentaires mercure.Selon lâInventaire des Ă©missions de polluants atmosphĂ©riques de 2019, les Ă©missions canadiennes de plomb ont diminuĂ© de 28 % et les Ă©missions de mercure de 61 % au cours de la derniĂšre dĂ©cennie. Durant la mĂȘme pĂ©riode, lâInventaire national des rejets de polluants a montrĂ© que les quantitĂ©s de plomb et de mercure rejetĂ©es dans lâeau ont diminuĂ© respectivement de 44 % et de 66 %. Des rapports examinant ces rĂ©sultats plus en dĂ©tail et Ă©valuant lâefficacitĂ© des mesures de gestion des risques pour le mercure et le plomb ont Ă©tĂ© publiĂ©s en 2020 dans le cadre de lâengagement du gouvernement du Canada Ă Ă©valuer la mesure du rendement. Un autre rapport pour le cadmium est en prĂ©paration. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC, gouvernement du QuĂ©bec et municipalitĂ©s Ătudier les sources principales de contamination, le cheminement des contaminants dans le bĂ©luga et son milieu et les voies dâexposition du bĂ©luga ou de ses proies pour diffĂ©rents groupes de contaminants. Suivre les sources de contamination et lâĂ©volution des contaminants dans les tissus des bĂ©lugas et de leurs proies. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants MPO et UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Rimouski UQAR Ătudier lâĂ©volution des contaminants dans les tissus des bĂ©lugas, des proies clĂ©s et des espĂšces sentinelles, notamment les nouveaux contaminants et publier les rĂ©sultats. Suivre les sources de contamination et lâĂ©volution des contaminants dans les tissus des bĂ©lugas et de leurs proies. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC, MPO et UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al UQAM DĂ©terminer les sites prioritaires et utiliser des techniques de dĂ©contamination respectueuses de lâenvironnement pour nettoyer les sites identifiĂ©s. Poursuivre le nettoyage des sites terrestres et aquatiques contaminĂ©s dans le bassin du Saint-Laurent et des Grands Lacs. Comme mentionnĂ© dans le programme de rĂ©tablissement MPO, 2012, le bĂ©luga de l'estuaire du Saint-Laurent est exposĂ© Ă plusieurs contaminants prĂ©sents Ă la fois dans la colonne d'eau et dans les sĂ©diments. Ces derniers, mĂȘme situĂ©s en amont de l'habitat du bĂ©luga, peuvent ĂȘtre transportĂ©s en aval et constituer une menace pour l'espĂšce. Les stratĂ©gies de gestion des sĂ©diments contaminĂ©s ont Ă©tĂ© initiĂ©es dans plusieurs secteurs identifiĂ©s comme prioritaires des Grands Lacs, de la riviĂšre Niagara, de la baie de Quinte et dans la partie ontarienne du fleuve Saint-Laurent Ă Cornwall. Les projets dâassainissement des sĂ©diments contaminĂ©s pour le secteur du Port Hope et du rĂ©cif Randle secteurs prĂ©occupants du port de Hamilton sont en cours. Le rĂ©cif Randle est Ă la fois le plus grand site et le plus contaminĂ© au niveau des sĂ©diments du cĂŽtĂ© canadien des Grands QuĂ©bec, la restauration de sites aquatiques trĂšs contaminĂ©s a Ă©tĂ© menĂ©e dans le rĂ©seau du fleuve Saint-Laurent. Les sites incluent les bassins du quai 103 au Port de MontrĂ©al, la partie infĂ©rieure de la riviĂšre Saint-Louis Beauharnois, lâĂźle aux Chats et le secteur de la baie de GaspĂ© Sandy Beach. La caractĂ©risation chimique des sĂ©diments au site de ContrecĆur est en cours pour dĂ©terminer les enjeux environnementaux que reprĂ©sente ce site. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC et MPO Entreprendre des actions avec le QuĂ©bec, lâOntario et les Ătats-Unis pour coordonner les efforts de rĂ©duction de la pollution dans les Grands Lacs et tout le fleuve Saint-Laurent. Poursuivre la coordination des activitĂ©s de rĂ©duction de la pollution, en collaboration avec la Commission mixte internationale. En vertu de lâAccord relatif Ă la qualitĂ© de lâeau dans les Grands Lacs de 2012 entre le Canada et les Ătats-Unis et de lâAccord Canada-Ontario concernant la qualitĂ© de lâeau et la santĂ© de lâĂ©cosystĂšme des Grands Lacs de 2014, ECCC travaille avec les Ătats-Unis, la province de lâOntario et les collectivitĂ©s locales Ă lâassainissement des sites contaminĂ©s du bassin des Grands Lacs qui sont considĂ©rĂ©s comme Ă©tant des secteurs y a 8 produits chimiques mercure, BPC, PBDE, HBCD, APFC Ă LC, APFO, SPFO et ACCC qui ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s dans le cadre de lâaccord entre le Canada et les Ătats-Unis pour lesquels des stratĂ©gies binationales sont en cours dâĂ©laboration afin de rĂ©duire leur utilisation et mĂȘme de les plus, 2 autres produits chimiques prĂ©occupants, le plomb et les HAP, ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s dans le cadre de lâaccord Canada-Ontario. Dâautres produits seront Ă©valuĂ©s dans un avenir rapprochĂ© et pourraient ĂȘtre ajoutĂ©s Ă cette le cadre de lâEntente Canada-QuĂ©bec sur le Saint-Laurent Plan dâAction Saint-Laurent, diffĂ©rents guides techniques et de bonnes pratiques ont Ă©tĂ© produits conjointement afin dâencadrer et de rĂ©duire les risques environnementaux liĂ©s aux activitĂ©s de dragage et de gestion des sĂ©diments dans le Saint-Laurent. Des critĂšres pour lâĂ©valuation de la qualitĂ© des sĂ©diments au QuĂ©bec et des cadres dâapplication, de prĂ©vention, de dragage et de restauration EC et MDDEP, 2007 permettent notamment dâĂ©valuer le degrĂ© de contamination des sĂ©diments. UtilisĂ©s avec dâautres outils dâĂ©valuation de la contamination, ils permettent de dĂ©finir les modes appropriĂ©s de gestion des sĂ©diments draguĂ©s. Ils peuvent servir aussi dâindicateurs relativement aux mesures correctrices nĂ©cessaires Ă apporter Ă des sites contaminĂ©s ainsi quâĂ dĂ©finir des objectifs de restauration. En 2016, une Ă©tude sur les effets des activitĂ©s de dragage sur le bĂ©luga de lâestuaire du Saint-Laurent et de son habitat a Ă©galement Ă©tĂ© publiĂ©e MPO, 2016b. Lâensemble des documents de rĂ©fĂ©rence dĂ©veloppĂ©s pour le Saint-Laurent peuvent ĂȘtre consultĂ©s pour plus dâinformation. RĂ©duire les contaminants chez le bĂ©luga, ses proies et leurs habitats Contaminants ECCC RĂ©aliser des Ă©tudes dâimpact de la navigation, des activitĂ©s dâobservation en mer AOM, des aĂ©ronefs et des projets cĂŽtiers et extracĂŽtiers sur les aires frĂ©quentĂ©es par le bĂ©luga. DĂ©terminer les impacts du dĂ©rangement ponctuel ou chronique sur le bĂ©luga Ă court et Ă long terme. Le volume de circulation des divers types de navires prĂ©sents Ă des sites prĂ©cis ou dans les limites du parc marin du SaguenayâSaint-Laurent PMSSL a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© en 2007 Chion et al., 2009 et en 2017 Turgeon, 2019. Les interactions entre les navires et les bĂ©lugas ont Ă©galement Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©es MĂ©nard et al., 2014 ; Martins, 2016. Cependant, le lien entre la navigation et la frĂ©quentation par les bĂ©lugas nâa pas Ă©tĂ© spĂ©cifiquement examinĂ© dans le cadre de ces par les embarcations de 2 aires de forte rĂ©sidence du bĂ©luga dans le fjord du Saguenay, soit lâembouchure de la riviĂšre Saguenay et la baie Sainte-Marguerite, a Ă©tĂ© documentĂ©e par Parcs Canada PC sur une pĂ©riode de 15 ans Conversano, 2013 ; Conversano et al., 2017 ; MĂ©nard et al., 2018. Bien que la mĂ©thodologie de ces Ă©tudes nâait pas Ă©tĂ© conçue pour Ă©tudier lâimpact de la navigation sur les bĂ©lugas, les rĂ©sultats obtenus suggĂšrent lâexistence dâeffets sur le comportement et la prĂ©sence des bĂ©lugas Ă ces 2 sites. En effet, une diminution significative du nombre de veaux a Ă©tĂ© observĂ©e en fonction du nombre dâembarcations. Une corrĂ©lation nĂ©gative a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©tablie entre le nombre de bateaux et la proportion de bĂ©luga prĂ©sentant un comportement reliĂ© Ă lâalimentation ou Ă lâallaitement Conversano et al. 2017. De plus, le ROMM en collaboration avec PC documente, depuis 2014, lâutilisation de 2 aires de la portion sud de lâhabitat essentiel du bĂ©luga, soit RiviĂšre-du-Loup et Cacouna, selon le protocole dĂ©veloppĂ© par PC. Ce monitorage Ă long terme permettra Ă©ventuellement dâexaminer un lien possible entre lâintensitĂ© de la navigation et la frĂ©quentation dans ces secteurs par le effets potentiels de levĂ©s sismiques sur lâutilisation de lâhabitat par le bĂ©luga ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s dans le cadre dâun projet effectuĂ© dans la rĂ©gion de Cacouna/RiviĂšre-du-Loup MPO, 2014a. Un monitorage par inventaire aĂ©rien a Ă©tĂ© fait durant les travaux. Toutefois, la faible taille dâĂ©chantillon nâa pas permis de tirer des conclusions claires quant aux effets de ces activitĂ©s sur la frĂ©quentation du secteur par les la suite dâun mandat confiĂ© par le MPO, le ROMM a effectuĂ© une collecte de donnĂ©es visant Ă documenter la prĂ©sence ou lâabsence de bĂ©lugas et des changements de comportements ou de frĂ©quentation aux sites de dragage RiviĂšre-du-Loup et de mise en dĂ©pĂŽt des sĂ©diments Ă lâautomne 2019. Les rĂ©sultats de ce monitorage ont dĂ©montrĂ© que des bĂ©lugas ont Ă©tĂ© vus pendant 26 des 60 jours dâobservation rĂ©alisĂ©s par les techniciens du ROMM, ce qui correspond Ă un taux de 43,3 %. Qui plus est, ce taux a avoisinĂ© les 50 % pour les mois de septembre et dâoctobre. Aussi, les rĂ©sultats ont montrĂ© que les comportements des bĂ©lugas les plus couramment observĂ©s Ă RiviĂšre-du-Loup ont Ă©tĂ© le dĂ©placement 63 % suivi de lâalimentation 32 %. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC, RĂ©seau dâobservation de mammifĂšres marins ROMM et UniversitĂ© du QuĂ©bec en Outaouais UQO DĂ©terminer des mesures de gestion, dĂ©coulant des Ă©tudes dâimpact, visant Ă rĂ©duire le dĂ©rangement anthropique. DĂ©terminer les impacts du dĂ©rangement ponctuel ou chronique sur le bĂ©luga Ă court et Ă long terme. Le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent prĂ©voit une sĂ©rie de mesures de gestion incluant une rĂ©duction de vitesse et lâadoption de certaines rĂšgles de navigation en prĂ©sence de bĂ©lugas de façon Ă diminuer le dĂ©rangement ce rĂšglement a fait lâobjet dâune rĂ©vision afin de sâassurer quâil demeure un outil de conservation efficace, les modifications sont en vigueur depuis janvier 2017.En 2018, PC a mis en place une nouvelle mesure de protection du bĂ©luga dans la baie Sainte-Marguerite. Du 21 juin au 21 septembre, il est interdit aux embarcations de circuler dans la zone comprise entre le cap Nord-Ouest et le cap 2019, PC a Ă©tabli un nouveau secteur de conservation dans lâestuaire moyen oĂč les activitĂ©s dâobservation de mammifĂšres marins sont interdites. Ce secteur reprĂ©sente 44 % du parc marin et comprend plusieurs aires de forte concentration de bĂ©lugas, particuliĂšrement des femelles et des les projets de dĂ©veloppement marin, des mesures telles que des pĂ©riodes de restriction, des technologies de rĂ©duction du bruit et lâarrĂȘt des activitĂ©s en prĂ©sence de bĂ©lugas sont utilisĂ©es afin de limiter le dĂ©rangement. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC et Transports Canada TC DĂ©terminer les principales sources de bruits de diffĂ©rentes frĂ©quences, faire le suivi de lâexposition des bĂ©lugas aux bruits et Ă©tudier lâimpact de la pollution sonore sur la santĂ© et le comportement. Ătudier les impacts de la pollution sonore sur les bĂ©lugas. Le niveau dâĂ©mission sonore a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© pour 255 navires marchands qui passent par lâestuaire du Saint-Laurent Simard et al., 2016.En 2018 et 2019, une campagne de mesures du niveau dâĂ©mission sonore de 30 bateaux opĂ©rant de façon quotidienne dans lâhabitat du bĂ©luga Ă lâintĂ©rieur du parc marin, incluant des bateaux dâexcursion aux baleines, de recherche, de recherche et sauvetage, de patrouille, des traversiers et des bateaux-pilotes, a Ă©tĂ© menĂ©e par le MPO, en collaboration avec densitĂ© de la circulation quotidienne, mensuelle et annuelle a Ă©tĂ© cartographiĂ©e pour lâestuaire du Saint-Laurent et pour dâautres zones de lâest du Canada, et elle a aussi Ă©tĂ© calculĂ©e dans lâensemble et sĂ©lectivement pour 7 types de navires, 5 classes de longueur de navire et 5 classes de vitesse pour les embarcations Ă voile Simard et al., 2014.Lâexposition du bĂ©luga au bruit varie dâune zone Ă lâautre ; elle est plus Ă©levĂ©e Ă proximitĂ© de la voie de navigation et Ă lâembouchure du Saguenay, et plus faible dans les habitats cĂŽtiers du sud Simard et al., 2010 ; McQuinn et al., 2011 ; Gervaise et al., 2012 ; Roy et Simard 2015.Le trafic commercial expose de nombreuses fois par jour une proportion considĂ©rable de 15 Ă 53 % des bĂ©lugas de lâestuaire du Saint-Laurent dont 72 Ă 81 % des individus sont des femelles accompagnĂ©es de veaux ou de juvĂ©niles Ă des niveaux de bruit dommageables entrainant des modifications du comportement et des rĂ©percussions nĂ©gatives sur la survie des individus et de la population de bĂ©lugas. Le passage des navires marchands par le chenal sud, solution envisagĂ©e pour contourner la voie maritime et ainsi rĂ©duire le bruit dans ce secteur fortement utilisĂ© par les bĂ©lugas, exposerait davantage de bĂ©lugas et une partie plus importante de leur habitat au bruit, et contribuerait Ă la dĂ©gradation acoustique dâun habitat qui est pour le moment peu exposĂ© aux bruits associĂ©s Ă la circulation maritime Lesage et al., 2014a.Lâexploitation des anciens traversiers avant 2019 Ă lâembouchure du fjord du Saguenay avait une incidence sur lâĂ©cholocalisation et sur la frĂ©quence de communication du bĂ©luga de lâestuaire du Saint-Laurent. La moitiĂ© du temps, lâespace sonore du bĂ©luga Ă©tait rĂ©duit Ă 30 % de sa valeur attendue dans des conditions normales Gervaise et al., 2012. Depuis 2019, de nouveaux traversiers sont en fonction et ils devraient ĂȘtre moins bruyants. Les donnĂ©es ne sont toutefois pas encore Ă©tude menĂ©e en 2017 et en 2018 Ă la baie Sainte-Marguerite vise Ă dĂ©terminer si le bruit causĂ© par les navires peut masquer les vocalisations des femelles ou des veaux et rĂ©duire leur capacitĂ© de maintenir un contact. Cette Ă©tude vise aussi Ă caractĂ©riser le patron de vocalisation des bĂ©lugas en prĂ©sence et en absence de bateaux Vergara et al., 2021 bruit anthropique rĂ©duit la fenĂȘtre de temps et dâespace disponible au bĂ©luga pour sâalimenter Gervaise et al., 2012. Les mesures de gestion menant Ă une rĂ©duction des niveaux de bruit pourraient contribuer Ă ralentir le dĂ©clin de lâespĂšce en augmentant leur efficacitĂ© Ă trouver de la nourriture Williams et al., 2017.LâĂ©tude rĂ©cente menĂ©e par Giard et al. 20202, dĂ©montre quâil est possible dâutiliser des mĂ©thodes de surveillance acoustique passive afin de suivre les dĂ©placements des espĂšces marines loquaces, telles que le bĂ©luga, dans un environnement sonore dominĂ© par le bruit du transport maritime et ainsi mieux comprendre leur utilisation de lâhabitat sur une Ă©chelle temporelle de plusieurs annĂ©es. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, GREMM, milieu universitaire UQAR, UQO, MPO, OceanWise, PC et TC DĂ©terminer des mesures de gestion dĂ©coulant des Ă©tudes sur le bruit et visant Ă rĂ©duire la pollution sonore. Ătudier les impacts de la pollution sonore sur les bĂ©lugas. BasĂ© sur les rĂ©sultats de Lesage et al. 2014a, il a Ă©tĂ© recommandĂ© de faire passer les navires marchands de prĂ©fĂ©rence le long du rivage nord de lâestuaire du Saint-Laurent afin de rĂ©duire au minimum lâexposition du bĂ©luga et de son habitat aux perturbations et au bruit. Cette mesure a Ă©tĂ© mise en Ćuvre par le G2T3M en 2014 ; la proportion des navires qui passaient le long du rivage sud Ă©tait faible environ 5 % par annĂ©e, mais elle est restĂ©e stable depuis simulations de rĂ©duction de la vitesse de transit des navires marchands ont Ă©tĂ© effectuĂ©es afin de dĂ©terminer si cette mesure parvenait efficacement Ă diminuer lâexposition instantanĂ©e et cumulative du bĂ©luga au bruit Chion et al., 2017. Pour lâensemble de la zone dâhabitat essentiel, les simulations ont rĂ©vĂ©lĂ© une diminution de 1,6 % de la quantitĂ© totale de bruit reçue par les bĂ©lugas aprĂšs la mise en Ćuvre des mesures de protection. Par contre, le ralentissement des navires rĂ©duit le bruit rayonnĂ© instantanĂ©, mais augmente Ă©galement la quantitĂ© totale dâĂ©nergie acoustique libĂ©rĂ©e dans lâenvironnement en prolongeant le temps passĂ© dans la zone, provoquant une augmentation de 2,4 % du bruit cumulĂ©. Pour la zone de lâestuaire moyen plus spĂ©cifiquement, lĂ oĂč lâon retrouve principalement des femelles et des veaux, on remarque une rĂ©duction de 5,4 % du niveau cumulĂ© de bruit. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, industrie maritime, milieu universitaire, MPO, PC, organisations non gouvernementales ONG et TC RĂ©duire les bruits dâorigine anthropique construction, navigation, exploration gaziĂšre, etc. dans lâestuaire du Saint-Laurent. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique dans les zones de frĂ©quentation intensive. Le gouvernement du QuĂ©bec a interdit toute activitĂ© liĂ©e Ă lâexploration ou Ă lâexploitation de pĂ©trole et de gaz de mĂȘme que lâexploitation miniĂšre dans le nord-ouest du golfe du Saint-Laurent, Ă lâouest de la pointe occidentale de lâile dâAnticosti et dans lâestuaire du Saint-Laurent, y compris les Ăles-de-la-Madeleine QuĂ©bec, 2011, rĂ©affirmĂ© en 2014. En 2017, le ministre de lâĂnergie et des Ressources naturelles MERN a Ă©mis un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel visant Ă soustraire dĂ©finitivement lâensemble du territoire de lâile dâAnticosti Ă lâexploration et Ă lâexploitation pĂ©troliĂšre et gaziĂšre paru dans la Gazette II du QuĂ©bec le 28 juillet 2017.En 2018, le gouvernement du QuĂ©bec a modifiĂ© la Loi sur les hydrocarbures. En plus dâinterdire lâexploitation du gaz de schiste, il a identifiĂ© 13 cours dâeau navigables oĂč toutes activitĂ©s de forage seront interdites, incluant toute lâĂ©tendue du fleuve Saint-Laurent de mĂȘme que la riviĂšre Saguenay paru dans la Gazette II du QuĂ©bec le 20 juin 2018. Lorsquâun projet de dĂ©veloppement touche lâhabitat essentiel du bĂ©luga, le MPO, via le processus dâexamen rĂ©glementaire, Ă©value sâil est susceptible de le dĂ©truire. Le MPO Ă©value aussi si le niveau de bruit engendrĂ© par les diffĂ©rentes Ă©tapes du projet est susceptible de blesser un individu, de lui nuire ou de causer sa mort. Des mesures dâĂ©vitement par exemple, relocalisation, imposition de zone ou pĂ©riode de restriction ou dâattĂ©nuation par exemple, arrĂȘts des activitĂ©s en prĂ©sence du bĂ©luga, rideaux Ă bulles dâair des Ă©missions sonores ainsi quâun programme de suivi et surveillance durant les travaux sont imposĂ©s de maniĂšre Ă respecter les exigences de la LEP. Le quai de la baie Sainte-Catherine qui est gĂ©rĂ© par PC limite son utilisation, en rĂ©duisant la circulation des bateliers entre les 2 rives du fjord du Saguenay Ă son embouchure. Des mesures volontaires de rĂ©duction de la vitesse des navires marchands ont Ă©tĂ© mises en place dans lâun des secteurs de la voie de navigation prĂšs de lâembouchure du fjord du Saguenay. Ces mesures visaient Ă attĂ©nuer le risque de collisions avec les cĂ©tacĂ©s Ă fanons, mais elles ont contribuĂ© dans une certaine mesure Ă rĂ©duire lâempreinte sonore des navires dans lâhabitat du bĂ©luga. En 2017, avec la rĂ©vision du RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay âSaint-Laurent, PC a Ă©tabli une limite de vitesse Ă 15 nd pour les bateaux circulant dans lâembouchure du Saguenay entre le 1er mai et le 31 octobre. Cette mesure, toujours en vigueur, a comme but de diminuer le risque de collisions entre les embarcations et les bĂ©lugas, mais Ă©galement de diminuer le niveau de bruit gĂ©nĂ©rĂ© par les navires, en se basant sur les rĂ©sultats de Gervaise et al. 2012 qui stipulent quâune rĂ©duction de vitesse de 25 Ă 15 nd pourrait diminuer le niveau moyen de bruit de 4,6 dB Ă lâembouchure. De plus, en 2018, PC a mis en place une zone de rĂ©duction de vitesse volontaire au large de la baie Sainte-Marguerite. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, MPO, PC et TC Mettre en place des mesures de protection pour les voies de circulation maritimes problĂ©matiques pour le bĂ©luga. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique dans les zones de frĂ©quentation intensives. Afin de rĂ©duire le bruit au minimum dans les habitats importants pour les femelles et les veaux, une mesure volontaire a Ă©tĂ© proposĂ©e par le Groupe de travail sur le transport maritime et la protection des mammifĂšres marins G2T3M, incitant les navires Ă Ă©viter le chenal sud et la zone de RiviĂšre-du-Loup/Cacouna lorsquâils passent par lâestuaire du Saint-Laurent. Cette mesure a permis aux pilotes du Saint-Laurent de mieux comprendre le problĂšme du bruit pour les bĂ©lugas et a contribuĂ© Ă maintenir le niveau de circulation habituelle dans cette zone environ 5 % par annĂ©e ; Chion et al., 2018. Le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent limite le nombre de permis dâobservation de baleines dĂ©livrĂ©s dans le parc marin. Bien que le bĂ©luga est exclu des observations par cette industrie, cette mesure contribue Ă rĂ©duire le volume de navigation dans son habitat essentiel. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec ministĂšre des ForĂȘts, de la Faune et des Parcs [MFFP] et SecrĂ©tariat Ă la stratĂ©gie maritime, marine marchande, MPO, PC et TC RĂ©duire le nombre dâincidents par exemple, approches dirigĂ©es ou cas de harcĂšlement. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique dans les zones de frĂ©quentation intensive. Aux termes du RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent rĂ©visĂ© en janvier 2017, les motomarines, les aĂ©roglisseurs et les sports aquatiques tractĂ©s sont interdits dans les limites du parc marin, tout comme il est interdit de sâapprocher activement des bĂ©lugas Ă moins de 400 m, de voler Ă une altitude infĂ©rieure Ă 2 000 pi ou de dĂ©passer une vitesse de 25 nd sur le territoire du parc marin. En 2018, PC a mis en place une nouvelle mesure de protection du bĂ©luga dans la baie Sainte-Marguerite. Du 21 juin au 21 septembre, il est interdit aux embarcations, incluant les bateaux de recherche, de circuler dans la zone comprise entre le cap Nord-Ouest et le cap membres de lâAlliance Ăco-Baleine ont mis en place un guide de pratiques Ă©coresponsables pour lâobservation des mammifĂšres marins. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, MPO, ONG et PC Ălaborer un protocole visant lâamĂ©lioration du comportement en cas de rencontres fortuites des bateaux avec les bĂ©lugas. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique dans les zones de frĂ©quentation intensive. Le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent prescrit la maniĂšre dont les utilisateurs doivent se comporter lors de rencontres fortuites avec les bĂ©lugas janvier 2017.Depuis 2015, des lignes directrices Ă©laborĂ©es Ă lâintention des plaisanciers ont Ă©tĂ© diffusĂ©es au moyen de campagnes de sensibilisation dans les marinas et les collectivitĂ©s situĂ©es le long du rivage sud de lâestuaire du Saint-Laurent. De plus, 8 capsules vidĂ©o dâanimation 2D ont Ă©tĂ© produites et diffusĂ©es pour faire connaitre les comportements que les plaisanciers bateaux Ă moteur, voile, kayak doivent adopter en prĂ©sence de bĂ©lugas et de rorquals bleus afin de respecter les dispositions du rĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, MPO, PC et ROMM RĂ©viser, adopter et appliquer le RĂšglement sur les mammifĂšres marins ainsi que le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent afin de mieux protĂ©ger les bĂ©lugas du dĂ©rangement, notamment en appliquant une zone d'interdiction de 400 m autour des bĂ©lugas dans tout le secteur. ProtĂ©ger les bĂ©lugas contre le dĂ©rangement anthropique sur lâensemble du territoire frĂ©quentĂ©. En 2018, le gouvernement du Canada a modifiĂ© le RĂšglement sur les mammifĂšres marins au Canada. Le nouveau rĂšglement comprends des dispositions rĂ©glementaires pour lâestuaire du Saint-Laurent, exigeant une distance minimale dâapproche de 400 m des baleines, dauphins et marsouins dĂ©signĂ©s comme menacĂ©s ou en voie de disparition en vertu de la LEP. Les modifications au RĂšglement sur les mammifĂšres marins au Canada dĂ©finissent aussi le dĂ©rangement et introduisent la dĂ©claration obligatoire des contacts accidentels entre un mammifĂšre marin et un navire ou un engin de ce qui concerne le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent il a fait lâobjet dâune mise Ă jour en janvier 2017. Les modifications prĂ©cisent les comportements Ă adopter en prĂ©sence de bĂ©lugas et la dĂ©finition du dĂ©rangement sur les mammifĂšres marins, en plus dâinstaurer une rĂ©duction de la vitesse pour les bateaux de plaisance et dâexcursion Ă lâembouchure du Saguenay et lâinterdiction de certaines activitĂ©s motomarines, aĂ©roglisseurs, sports nautiques tractĂ©s dans les limites du parc marin. De plus, le nouveau rĂšglement a instaurĂ© un systĂšme de certifications des pilotes de bateau dâexcursion en mer et des guides de kayak. Lâapplication de ce rĂšglement est gĂ©rĂ©e par PC. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC et TC AmĂ©liorer les patrouilles de surveillance des AOM en pĂ©riode touristique dans le parc marin et ailleurs dans lâestuaire du Saint-Laurent. ProtĂ©ger les bĂ©lugas contre le dĂ©rangement anthropique sur lâensemble du territoire frĂ©quentĂ©. Outre les patrouilles ordinaires chargĂ©es de veiller Ă lâapplication de la Loi dans le parc marin, depuis 2010, des campagnes de sensibilisation rĂ©guliĂšres ont lieu dans les limites du parc, auxquelles le ROMM participe. De plus, des patrouilles conjointes unissant les agents des pĂȘches du MPO et les gardes de parc de PC sont organisĂ©es depuis 2016. Ces patrouilles se dĂ©roulent sur plusieurs jours pendant la haute saison touristique, en juillet et en aoĂ»t. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC, ROMM et SociĂ©tĂ© des Ă©tablissements de plein air du QuĂ©bec SEPAQ Identifier les clientĂšles cibles des campagnes de sensibilisation, Ă©laborer une stratĂ©gie de communication et amorcer sa mise en Ćuvre. Mettre en Ćuvre la stratĂ©gie Ă©ducative sur les espĂšces en pĂ©ril dĂ©veloppĂ©e au parc marin du SaguenayâSaint-Laurent et Ă©tendre sa portĂ©e Ă lâensemble de lâaire de rĂ©partition du bĂ©luga. Depuis 2015, le profil des utilisateurs voiliers, embarcations Ă moteur, pĂȘcheurs rĂ©crĂ©atifs, motomarines et kayakistes Ă©tabli par les autoritĂ©s du parc marin est utilisĂ© afin dâadapter les stratĂ©gies et les outils de communication aux clients ciblĂ©s. Depuis 2015, une campagne de sensibilisation au dĂ©rangement du bĂ©luga destinĂ©e aux plaisanciers est menĂ©e conjointement par le MPO et PC. Elle permet la distribution dâoutils de sensibilisation et de communication aux plaisanciers qui frĂ©quentent lâestuaire du Saint-Laurent lors de la saison touristique distribution de matĂ©riel de sensibilisation dans les marinas et lors dâĂ©vĂšnements nautiques, patrouille conjointe, etc..Un sondage, publiĂ© en 2019 et effectuĂ© par le ROMM auprĂšs des plaisanciers, a permis aux organisations universitaires et Ă PC dâobtenir un portrait Ă jour de la frĂ©quentation des plaisanciers sur le territoire couvert, de leurs connaissances et intĂ©rĂȘts sur les espĂšces en pĂ©ril du Saint-Laurent et des rĂšglements sur les mammifĂšres marins du Canada incluant ceux du parc marin. Ces informations seront trĂšs utiles afin de dĂ©velopper des outils de sensibilisation bien adaptĂ©s et dâorienter de futures mesures de conservation concernant les bonnes pratiques dâobservation des baleines du Saint-Laurent par les plaisanciers, notamment dans les aires marines protĂ©gĂ©es. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC, ROMM et SEPAQ Bonifier la formation pour les capitaines, guides kayakistes et guides-naturalistes pour rĂ©duire le dĂ©rangement et la rendre obligatoire. Mettre en Ćuvre la stratĂ©gie Ă©ducative sur les espĂšces en pĂ©ril dĂ©veloppĂ©e au parc marin du SaguenayâSaint-Laurent et Ă©tendre sa portĂ©e Ă lâensemble de lâaire de rĂ©partition du bĂ©luga. Depuis janvier 2017, le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent prescrit officiellement la mise en Ćuvre dâun systĂšme de certification pour les exploitants de bateaux dâexcursion et les guides de kayak en mer. La certification exige la participation Ă une sĂ©ance de formation obligatoire au sujet du parc marin et de la mise Ă jour du rĂšglement, ainsi que la rĂ©ussite dâun examen annuel des connaissances. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, ONG et PC Diffuser les actions de conservation et rĂ©aliser des activitĂ©s dâĂ©ducation sâadressant aux rĂ©sidents locaux. Mettre en Ćuvre la stratĂ©gie Ă©ducative sur les espĂšces en pĂ©ril dĂ©veloppĂ©e au parc marin du SaguenayâSaint-Laurent et Ă©tendre sa portĂ©e Ă lâensemble de lâaire de rĂ©partition du bĂ©luga. Des centres dâinterprĂ©tation et dâobservation, dâexpositions et dâactivitĂ©s dâinterprĂ©tation ont Ă©tĂ© créés Ă lâintention des visiteurs du parc marin du Saguenayâ prĂ©sence de guides dâinterprĂ©tation spĂ©cialement formĂ©s a Ă©tĂ© ajoutĂ©e aux sites oĂč lâon peut observer le bĂ©luga dans le parc partenariat a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© entre PC et Ăcole en rĂ©seau afin dâoffrir des activitĂ©s dâĂ©ducation en ligne sur le bĂ©luga et autres baleines dans le Saint-Laurent pour les Ă©coles primaires du lâĂ©tĂ© 2015, une campagne conjointe de PC et du MPO visant Ă sensibiliser au dĂ©rangement du bĂ©luga est menĂ©e auprĂšs des plaisanciers et kayakistes du Saguenay et de lâestuaire du Saint-Laurent. Des messages ciblĂ©s sur la conservation des espĂšces en pĂ©ril ont Ă©galement Ă©tĂ© diffusĂ©s sur les plateformes de communications du parc marin Web, mĂ©dias sociaux, Ă©vĂšnements de diffusion externe, colloques scientifiques, etc.. En 2019, une formation en ligne a Ă©tĂ© spĂ©cialement conçue pour les plaisanciers et kayakistes du Saguenay et du Saint-Laurent pour les informer des rĂšglements Ă suivre afin de protĂ©ger les baleines. La conception de la plateforme est rĂ©alisĂ©e en partenariat par le ROMM, le GREMM, PC et le MPO. Le magazine Baleines en direct est Ă©ditĂ© et publiĂ© durant la saison estivale par le GREMM, un organisme Ă but non lucratif vouĂ© Ă la recherche scientifique sur les mammifĂšres marins et Ă lâĂ©ducation du public envers les enjeux liĂ©s aux Ă©cosystĂšmes marins et Ă leur 2018, le ROMM offre des capsules Ă©ducatives sur le bĂ©luga au quai de RiviĂšre-du-Loup et directement sur la traverse RiviĂšre-du-Loup-Saint-SimĂ©on durant la haute saison. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, GREMM MPO, PC et ROMM CrĂ©er un programme de reconnaissance des compagnies proposant les observations en mer pour leur respect des bonnes pratiques. Mettre en Ćuvre la stratĂ©gie Ă©ducative sur les espĂšces en pĂ©ril dĂ©veloppĂ©e au parc marin du SaguenayâSaint-Laurent et Ă©tendre sa portĂ©e Ă lâensemble de lâaire de rĂ©partition du bĂ©luga. LâAlliance Ăco-Baleine, une initiative volontaire ciblant les plus hauts standards dans les pratiques Ă©coresponsables des excursions aux baleines, a Ă©tĂ© créée en 2010 et poursuit diverses activitĂ©s afin de guider les entreprises dâexcursions de maniĂšre Ă limiter leurs impacts et dâassurer le dĂ©veloppement durable des activitĂ©s dâobservation de baleines dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec, MPO, ONG et PC DĂ©finir un code de pratiques exemplaires spĂ©cifiques Ă chaque type dâusager navigant sur lâestuaire du Saint-Laurent. Mettre en Ćuvre la stratĂ©gie Ă©ducative sur les espĂšces en pĂ©ril dĂ©veloppĂ©e au parc marin du Saguenay-Saint-Laurent et Ă©tendre sa portĂ©e Ă lâensemble de lâaire de rĂ©partition du bĂ©luga. Des lignes directrices sur les pratiques exemplaires Ă lâintention des utilisateurs de bateaux dâexcursion et dâembarcations de plaisance qui se trouvent dans les limites du parc marin du SaguenayâSaint-Laurent sont mises en Ćuvre en vertu du RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. Depuis 2015, des lignes directrices Ă©laborĂ©es Ă lâintention des plaisanciers ont Ă©tĂ© diffusĂ©es au moyen de campagnes de sensibilisation dans les marinas et les collectivitĂ©s situĂ©es le long du rivage sud de lâestuaire du Saint-Laurent. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO, PC et ROMM Mettre en place des rĂšgles et un comitĂ© dĂ©cisionnel harmonisĂ©, Ă guichet unique pour toutes instances responsables, afin dâĂ©valuer la pertinence, les modalitĂ©s de rĂ©alisation et la dĂ©livrance dâun permis pour les activitĂ©s ciblant les bĂ©lugas ou leurs habitats essentiels. AmĂ©liorer le processus dĂ©cisionnel pour lâĂ©mission de permis de recherche ou autres activitĂ©s nĂ©cessitant des approches Ă moins de 400 m. Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent sâassure que les activitĂ©s sur son territoire ont Ă©tĂ© examinĂ©es par le MPO. La dĂ©livrance des permis par le MPO est coordonnĂ©e entre les programmes de gestion de la ressource, du programme de protection du poisson et de son habitat PPPH et des espĂšces en pĂ©ril, en collaboration avec le secteur des sciences du MPO, au besoin. Cependant, il nâexiste actuellement aucun systĂšme formel permettant dâĂ©valuer les effets cumulatifs potentiels de ces activitĂ©s sur le bĂ©luga. RĂ©duire le dĂ©rangement anthropique DĂ©rangement MPO et PC Renforcer la protection des sites importants pour les proies clĂ©s. ProtĂ©ger les sites de fraie, dâalevinage et les voies migratoires des proies clĂ©s du bĂ©luga. Un examen systĂ©matique est effectuĂ© afin dâanalyser les impacts potentiels et la stratĂ©gie dâattĂ©nuation des projets dâamĂ©nagement marin proposĂ©s dans lâhabitat essentiel ou tout projet susceptible de nuire aux principales espĂšces de proies pouvant ainsi mener Ă la destruction de lâhabitat essentiel. Il y a prĂ©sentement 7 secteurs de lâestuaire et du fjord du Saguenay, situĂ©s en dehors des limites actuelles du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, qui sont Ă lâĂ©tude pour lâĂ©tablissement dâune aire marine protĂ©gĂ©e dans lâestuaire du Saint-Laurent. Quatre de ces secteurs visent Ă protĂ©ger des poissons-proies du bĂ©luga. Ils comprennent notamment des zones dâimportance pour la reproduction du capelan et de lâĂ©perlan arc-en-ciel. Il sâagit dâun projet conjoint entre les gouvernements du QuĂ©bec et du Canada qui est rendu possible grĂące Ă lâEntente de collaboration Canada-QuĂ©bec sur lâĂ©tablissement dâun rĂ©seau dâaires marines protĂ©gĂ©es au Loi sur les pĂȘches modernisĂ©e, adoptĂ©e Ă lâĂ©tĂ© 2019, rĂ©tablit la protection complĂšte de tous les poissons et lâinterdiction de dĂ©tĂ©riorer, de perturber ou de dĂ©truire lâhabitat du poisson. Ces interdictions couvrent les proies du bĂ©luga de lâestuaire du Saint-Laurent. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire Gouvernement du QuĂ©bec et MPO Interdire la pĂȘche aux engins mobiles dans lâestuaire moyen du Saint-Laurent et la riviĂšre Saguenay. ProtĂ©ger les sites de fraie, dâalevinage et les voies migratoires des proies clĂ©s du bĂ©luga. Les pĂȘches commerciales sont interdites dans la riviĂšre Saguenay, dans les limites du parc marin du pĂȘche au chalut de fond est interdite dans la riviĂšre Saguenay en vertu du RĂšglement des pĂȘches de lâAtlantique, annexe XXXI, article 7. Dans lâestuaire moyen, le MPO et les pĂȘcheurs de crevettes se sont entendus pour mettre en place une mesure volontaire consistant Ă ne pas pĂȘcher au chalut. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire Gouvernement du QuĂ©bec, MPO et PC Maintenir le moratoire sur les espĂšces fourragĂšres. ProtĂ©ger les sites de fraie, dâalevinage et les voies migratoires des proies clĂ©s du bĂ©luga. Dans le golfe du Saint-Laurent, lâabsence de pĂȘche visant certaines espĂšces fourragĂšres a, jusquâĂ un certain point, aidĂ© Ă attĂ©nuer la menace dâun manque de nourriture propice pour le bĂ©luga par exemple, lançon ou de nourriture dont les proies du bĂ©luga dĂ©pendent par exemple, krill, copĂ©podes. De plus, la Politique sur la pĂȘche des espĂšces fourragĂšres exige de tenir compte notamment des besoins alimentaires du bĂ©luga dans lâĂ©valuation des nouvelles pĂȘches. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire MPO Ătudier le rĂ©gime alimentaire et les stratĂ©gies dâalimentation. Poursuivre les recherches sur le rĂ©gime alimentaire du bĂ©luga. Il y a eu 3 Ă©tudes utilisant des approches diffĂ©rentes qui ont Ă©tĂ© menĂ©es afin dâexaminer la diĂšte du bĂ©luga Lesage, 2014 ; Ferchiou 2019 ; Lesage et al., 20202 au cours de la pĂ©riode couverte par le prĂ©sent rapport dâĂ©tape. Ces 3 Ă©tudes convergent dans lâidentification de certaines espĂšces comme Ă©tant vraisemblablement importantes pour le bĂ©luga, et dâune diffĂ©rence de diĂšte entre les sexes qui est cohĂ©rente avec la sĂ©grĂ©gation spatiale observĂ©e. Ainsi, le capelan, la morue franche, le sĂ©baste, le lançon, de mĂȘme que les calmars et les vers de mer seraient parmi leurs proies importantes. Une Ă©tude utilisant les rapports isotopiques de certains Ă©lĂ©ments chimiques indique aussi quâun changement est survenu vers le dĂ©but des annĂ©es 2000 soit dans la diĂšte du bĂ©luga soit dans la structure de lâĂ©cosystĂšme Lesage 2014. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire MPO et UQAR Ătudier la disponibilitĂ© des proies et les facteurs pouvant en modifier la quantitĂ© et la qualitĂ©. Poursuivre les recherches sur le rĂ©gime alimentaire du bĂ©luga. Des Ă©tudes portant sur les facteurs climatiques, lâabondance et la qualitĂ© des proies du bĂ©luga, ainsi que sur leurs relations avec la mortalitĂ© des veaux ont Ă©tĂ© menĂ©es Plourde et al., 2014 ; Williams et al., 2017. Plourde et al. 2014 ont dĂ©montrĂ© que la diminution de la proportion de jeunes individus dans la population ainsi que des mortalitĂ©s plus Ă©levĂ©es des veaux ont Ă©tĂ© observĂ©es durant une pĂ©riode caractĂ©risĂ©e par de trĂšs faibles biomasses de grands poissons dĂ©mersaux et de hareng de printemps, ainsi que par des conditions de glace sous la normale. De plus, la pĂ©riode de mortalitĂ©s trĂšs Ă©levĂ©es de veaux a Ă©tĂ© observĂ©e durant une pĂ©riode de trĂšs faible couvert de glace. William et al. 2017 ont mis au point un modĂšle prĂ©dictif dĂ©mographique pour les bĂ©lugas de lâestuaire du Saint-Laurent qui indique que la population pourra augmenter seulement si les effets de 3 principales menaces disponibilitĂ© des proies, bruit et les BPCs peuvent ĂȘtre attĂ©nuĂ©s. Une Ă©tude qui examinait le frai du capelan et lâabondance des larves a dĂ©terminĂ© quâune unitĂ© de la population de capelan du golfe du Saint-Laurent utilise lâestuaire du Saint-Laurent et quâelle est composĂ©e dâindividus qui restent dans cette zone aprĂšs lâĂ©closion Ouellet et al., 2013. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire Milieu universitaire et MPO DĂ©terminer des mesures de gestion rĂ©sultant des Ă©tudes sur la disponibilitĂ© des proies et visant Ă protĂ©ger les ressources alimentaires du bĂ©luga. Poursuivre les recherches sur le rĂ©gime alimentaire du bĂ©luga. Ătant donnĂ© lâimportance apparente des stocks de poisson de fond et de hareng de printemps dans le sud du golfe du Saint-Laurent division 4T de lâOPANO pour le bĂ©luga et leur rĂŽle potentiel dans le dĂ©clin actuel de lâespĂšce, il a Ă©tĂ© recommandĂ© de les protĂ©ger dans lâestuaire du Saint-Laurent et le golfe du Saint-Laurent MPO, 2014b. Ă cet effet, depuis 2017 le MPO a financĂ©, sous forme dâentente de contribution dans le cadre du Fonds pour la restauration cĂŽtiĂšre, plusieurs projets totalisant plus de 4 millions de dollars pour la protection et la rĂ©habilitation des habitats de poissons fourragĂšres dans lâestuaire du Saint-Laurent, entre autres pour le capelan, lâĂ©perlan arc-en-ciel, le hareng, le lançon, qui sont des proies importantes du bĂ©luga. Le total autorisĂ© de capture de capelan pour la zone du golfe 4RST a Ă©tĂ© baissĂ© de 30 % en 2018 et en du hareng a Ă©tĂ© gĂ©rĂ©e en vertu dâun plan de pĂȘche axĂ© sur la conservation de 2016 Ă 2017. Un plan de rĂ©tablissement de la composante de printemps qui est dans la zone critique de lâapproche de prĂ©caution est en phase dâĂ©laboration. Ce plan vise Ă identifier les mesures de gestion qui favoriseront le rĂ©tablissement du stock de morue du sud du golfe du Saint-Laurent, qui constitue une proie pour le bĂ©luga de l'estuaire du Saint-Laurent, Ă©tait la cible d'une pĂȘche dirigĂ©e. Cette pĂȘche fait l'objet d'un moratoire depuis 2009 pour permettre Ă la population morue de l'Atlantique de se rĂ©tablir. Toutefois, 300 tonnes de prises accessoires sont autorisĂ©es MPO, 2016a. Un cadre pour la pĂȘche durable au Canada est en place pour gĂ©rer les pĂȘches de maniĂšre Ă appuyer la conservation et lâutilisation durable des ailleurs, lâadoption du projet de Loi c-68 par le gouvernement en 2018 vient modifier la Loi sur les pĂȘches en introduisant de nouvelles dispositions et exigences relatives aux stocks de poissons qui visent Ă 1 maintenir les principaux stocks de poissons aux niveaux requis pour promouvoir la durabilitĂ©, 2 Ă©laborer et mettre en Ćuvre des plans de rĂ©tablissement des stocks qui ont dĂ©clinĂ© jusquâĂ leur zone critique le travail a dĂ©butĂ© pour le hareng de printemps en 2018, et 3 prescrire la liste des principaux stocks auxquels sâappliquent les dispositions. Les modifications comprennent aussi de nouveaux pouvoirs pour Ă©laborer des rĂšglements concernant le rĂ©tablissement. Un projet de rĂšglement est venu prĂ©ciser les principaux stocks qui seront assujettis aux nouvelles dispositions et pour lesquels le MPO devra Ă©laborer un plan de rĂ©tablissement. Le stock de hareng de lâestuaire du Saint-Laurent zone 4T a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme lâun desdits principaux stocks. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire MPO et PC Ăvaluer les nouvelles pĂȘches en tenant compte des besoins du bĂ©luga. PrĂ©venir les nouvelles activitĂ©s de pĂȘche susceptibles dâavoir un impact important sur les bĂ©lugas et leurs proies. En vertu de la Politique sur la pĂȘche des espĂšces fourragĂšres,lâĂ©valuation des nouvelles pĂȘches doit tenir compte des relations Ă©cologiques par exemple, prĂ©dation et compĂ©tition entre les espĂšces affectĂ©es directement et indirectement par la pĂȘche dans les limites des fluctuations naturelles de ces relations. Assurer des ressources alimentaires accessibles et adĂ©quates au bĂ©luga Ressource alimentaire MPO Inclure des mesures de protection dans les projets cĂŽtiers et extracĂŽtiers. DĂ©velopper et mettre en place des mesures de protection adĂ©quates pour les projets cĂŽtiers et extracĂŽtiers susceptibles dâavoir un impact dans lâaire de rĂ©partition du bĂ©luga. Lâexamen minutieux par le MPO des rĂ©percussions potentielles des projets sur lâhabitat essentiel du bĂ©luga, qui comprend lâenvironnement physique, acoustique et les proies, limite toute autre dĂ©gradation de lâhabitat dĂ©coulant des amĂ©nagements cĂŽtiers et extracĂŽtiers par exemple, dragage et construction, relevĂ©s sismiques, barrages hydroĂ©lectriques. Le MPO exige au besoin dâappliquer des mesures dâattĂ©nuation lorsquâelles existent et quâelles sont efficaces par exemple, MPO, 2007 ; 2011 a ; 2011 b ; 2014 a ; 2016 b.Le ROMM a dĂ©veloppĂ© une formation dâobservateurs de mammifĂšres marins pour amĂ©liorer lâidentification des mammifĂšres marins et des tortues frĂ©quentant les zones de travaux maritimes, tel le dragage, et ainsi favoriser lâapplication de la LEP et de la Loi sur les pĂȘches. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Autres dĂ©gradations de lâhabitat MPO et ROMM Effectuer une Ă©valuation des impacts environnementaux pour tous les projets dâexploration et dâexploitation pĂ©troliĂšre et gaziĂšre dans le golfe du Saint-Laurent. DĂ©velopper et mettre en place des mesures de protection adĂ©quates pour les projets cĂŽtiers et extracĂŽtiers susceptibles dâavoir un impact dans lâaire de rĂ©partition du bĂ©luga. Le PPPH du MPO effectue lâexamen rĂ©glementaire des projets de dĂ©veloppement cĂŽtiers et extracĂŽtiers, comme des projets de dragage, de construction de ponts, de rĂ©fection de quais ou encore de transport de ressources naturelles. Ce processus permet dâĂ©valuer les effets de ces projets sur le bĂ©luga, tout Ă©lĂ©ment de leur habitat essentiel ou la rĂ©sidence des individus de maniĂšre Ă ce que les projets soient rĂ©alisĂ©s en conformitĂ© avec les articles 32, 33 et 35 et du paragraphe 58 1 de la LEP. Le secteur des Sciences du MPO et le secteur de la protection de lâenvironnement dâECCC sont rĂ©guliĂšrement invitĂ©s Ă participer aux Ă©valuations dâimpact des projets dâamĂ©nagement marin dans lâestuaire du Saint-Laurent et le golfe du Saint-Laurent. Par exemple, ils ont contribuĂ© Ă lâĂ©valuation dâimpact de certains projets pĂ©troliers et gaziers dans diffĂ©rentes zones par exemple, Old Harry, dĂ©troit de Cabot, Sidney Bight, ouest de Terre-Neuve-et-Labrador, ouest du golfe et de plusieurs autres projets de petite envergure par exemple, MPO 2007 ; 2011a ; 2011b ; 2014a ; 2016b.Dans le golfe du Saint-Laurent, les procĂ©dures dâĂ©valuation des impacts environnementaux pour les projets pĂ©troliers et gaziers sâeffectuent Ă la fois en vertu de la Loi sur la qualitĂ© de lâenvironnement du QuĂ©bec et de la Loi sur lâĂ©valuation dâimpact du Canada. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Autres dĂ©gradations de lâhabitat Lâoffice des hydrocarbures extracĂŽtiers de CanadaâTerre Neuve et Labrador C-TNLOHE, ECCC et gouvernement du QuĂ©bec, MPO et Office national de lâĂ©nergie AmĂ©liorer la fiabilitĂ©, lâaccessibilitĂ© de la base de donnĂ©es depuis 1983 ainsi que le traitement et lâintĂ©gration des donnĂ©es. Maintenir et amĂ©liorer le programme de suivi des carcasses en portant un effort particulier sur la dĂ©termination des causes de mortalitĂ©. Le programme de surveillance des carcasses de bĂ©lugas est en place depuis 1982 et pleinement mis en Ćuvre depuis 1983. Ă lâheure actuelle, son maintien est assurĂ© par le soutien financier du MPO et la collaboration de diverses institutions par exemple, milieu universitaire, aquariums, ministĂšres et organismes fĂ©dĂ©raux.Ă la suite de lâaugmentation des Ă©vĂšnements de mortalitĂ© des veaux en 2012, ces derniers font dĂ©sormais lâobjet dâune nĂ©cropsie complĂšte FacultĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, quel que soit lâĂ©tat de conservation de la carcasse Ă moins quâelle ne soit momifiĂ©e. Le MPO demeure le conservateur de la base de donnĂ©es centrale, qui a Ă©tĂ© reconstruite et normalisĂ©e en 2012. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Toutes GREMM, MPO, PC et universitĂ© de MontrĂ©al Publier les rĂ©sultats du programme sur une base rĂ©guliĂšre. Maintenir et amĂ©liorer le programme de suivi des carcasses en portant un effort particulier sur la dĂ©termination des causes de mortalitĂ©. Un rĂ©sumĂ© des causes de mortalitĂ© des bĂ©lugas qui ont subi une nĂ©cropsie entre 1983 et 2012 a Ă©tĂ© publiĂ©, incluant les profils de mortalitĂ© basĂ©s sur les rĂ©sultats du programme COSEPAC, 2014; Lesage et al., 2014 b; Lair et al., 2016; Mosnier et al. 2015. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Toutes MPO et UniversitĂ© de MontrĂ©al DĂ©terminer des mesures de gestion, rĂ©sultant des Ă©tudes sur les causes de mortalitĂ© et visant Ă rĂ©duire les sources de mortalitĂ©. Maintenir et amĂ©liorer le programme de suivi des carcasses en portant un effort particulier sur la dĂ©termination des causes de mortalitĂ©. Des recommandations basĂ©es sur les causes de la mortalitĂ© dans le contexte de lâexamen de la situation du bĂ©luga par le MPO ont Ă©tĂ© formulĂ©es MPO, 2014 b ; Williams et al., 2017. Ă court terme, il est possible dâaxer les efforts sur la rĂ©duction des agents de stress anthropiques, tels que les perturbations dans les zones sensibles et pendant les pĂ©riodes critiques pour les femelles et les veaux, la contamination chimique, les apports importants en nutriments, la perte de lâhabitat et la compĂ©tition avec les pĂȘches pour les ressources alimentaires. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Toutes ECCC, MPO et PC DĂ©velopper des outils pour dĂ©tecter et prĂ©venir les collisions et les empĂȘtrements. RĂ©duire lâimpact des collisions et des empĂȘtrements dans des engins de pĂȘche. Depuis 2017, en vertu du RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent, la vitesse des navires est limitĂ©e Ă 25 nd dans le parc marin et, en saison du 1er mai au 31 octobre, Ă 20 nd bateaux dâexcursion et Ă 15 nd bateaux de plaisance dans lâembouchure de la riviĂšre Saguenay. Les motomarines, les aĂ©roglisseurs et les sports aquatiques tractĂ©s sont interdits depuis 2017 dans les limites du parc gouvernement du Canada a modifiĂ© en 2018 le RĂšglement sur les mammifĂšres marins. Le rĂšglement rĂ©visĂ© comprend des dispositions prĂ©voyant une limite de 400 m dans lâestuaire du Saint-Laurent Ă lâapproche des baleines, des dauphins et des marsouins considĂ©rĂ©s comme Ă©tant menacĂ©s ou en voie de disparition en vertu de la LEP. Les modifications sur le RĂšglement sur les mammifĂšres marins au Canada dĂ©finissent aussi le dĂ©rangement et introduisent la dĂ©claration obligatoire des contacts accidentels entre un mammifĂšre marin et un navire ou un engin de 2018, les pĂȘcheurs commerciaux sont tenus de signaler, en vertu des conditions de leur permis, les engins de pĂȘche perdus qui pourraient constituer une menace dâenchevĂȘtrement. Le code de pratique Ă respecter en prĂ©sence de bĂ©lugas est intĂ©grĂ© au RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent et dans les outils de communication du parc marin et du MPO, et vise notamment Ă rĂ©duire les risques de collision. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Collisions et empĂȘtrements MPO et PC Assurer le maintien du RĂ©seau quĂ©bĂ©cois dâurgence pour les mammifĂšres marins RQUMM. RĂ©duire lâimpact des empĂȘtrements dans des engins de pĂȘche et des collisions. Le RĂ©seau dâurgences pour les mammifĂšres marins est en place depuis 2004 et reçoit un soutien financier continu de la part du MPO et dâautres partenaires, ainsi quâun soutien logistique de la part de diverses institutions par exemple, milieu universitaire, aquariums, ministĂšres et organismes fĂ©dĂ©raux. Le renouvellement de lâappui financier du MPO reçu en 2019 permettra dâĂ©tablir des Ă©quipes permanentes sur les rives sud et nord de lâ MPO est responsable de porter assistance aux mammifĂšres marins en dĂ©tresse incluant les bĂ©lugas de lâestuaire du Saint-Laurent. Dans le cadre du Programme dâintervention auprĂšs des mammifĂšres marins, le MPO collabore avec des organisations non gouvernementales Ă travers le pays pour intervenir lors dâincidents impliquant des mammifĂšres marins, notamment dans les cas de baleines mortes, enchevĂȘtrĂ©es ou blessĂ©es autrement par exemple, Ă la suite de collisions avec des navires. En plus de fournir des soins et une assistance spĂ©cialisĂ©e aux animaux en dĂ©tresse, ces rĂ©seaux dâintervention fournissent des donnĂ©es qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour aider Ă quantifier les menaces pesant sur les espĂšces en pĂ©ril et soutenir la planification du rĂ©tablissement par la LEP, les mesures dâattĂ©nuation des menaces, lâĂ©laboration de politiques et la collaboration entre les autoritĂ©s compĂ©tentes sur les cas dâexĂ©cution. Les rapports annuels sont disponibles pour ce programme. En 2018, le budget fĂ©dĂ©ral canadien a annoncĂ© 167,4 millions de dollars rĂ©servĂ©s Ă lâInitiative sur les baleines dont 1 million de dollars par annĂ©e pour soutenir les organisations dâintervention sur des mammifĂšres marins partout au Canada. Cela comprend un contrat avec le GREMM, ainsi que le financement dâune offre Ă commandes avec des fournisseurs de nĂ©cropsies Ă lâUniversitĂ© de Fonds de renforcement des capacitĂ©s du Programme dâintervention pour les mammifĂšres marins, qui faisait initialement partie du fonds de restauration cĂŽtiĂšre et fait maintenant partie de lâInitiative sur les baleines, a allouĂ© 4,5 millions de dollars sur 4 ans partout Ă travers le Canada dans le but dâaugmenter la capacitĂ© Ă mener des interventions sĂ»res et efficaces en cas dâincident, ce qui inclut un financement au GREMM responsable de la coordination du RQUMM. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Collisions et empĂȘtrements MPO et le RĂ©seau quĂ©bĂ©cois dâurgences pour les mammifĂšres marins RQUMM Effectuer un suivi des incidents impliquant les bĂ©lugas collision, blessures, captures accidentelles, cas de harcĂšlement. RĂ©duire lâimpact des empĂȘtrements dans des engins de pĂȘche et des collisions. En vertu des dispositions sur les contacts accidentels du RĂšglement sur les mammifĂšres marins amendĂ©, tout utilisateur dâun vĂ©hicule nautique ou dâun engin de pĂȘche Saguenay, incluant les exploitants de bateaux dâexcursion dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent, ont lâobligation de signaler les collisions avec les mammifĂšres marins, dont le vertu des conditions de permis de pĂȘche commerciaux, les pĂȘcheurs ont lâobligation de dĂ©clarer toute interaction avec un mammifĂšre marin. SpĂ©cifiquement, les interactions avec des espĂšces en pĂ©ril doivent ĂȘtre dĂ©clarĂ©es dans la section LEP du journal de bord. De plus, pour les pĂȘches commerciales qui font lâobjet dâun suivi par un programme dâobservateurs en mer, les observateurs doivent rapporter les interactions avec les mammifĂšres marins. Le MPO rĂ©alise des activitĂ©s de surveillance aĂ©rienne et en mer ce qui augmente la probabilitĂ© de dĂ©tecter des programme de surveillance des carcasses de bĂ©lugas permet Ă©galement de dĂ©tecter une partie de ces campagne de sensibilisation menĂ©e chaque annĂ©e depuis 2015 dans les collectivitĂ©s de la rive sud de lâestuaire du Saint-Laurent augmente la probabilitĂ© de dĂ©tection de ces Programme dâintervention auprĂšs des mammifĂšres marins du MPO, en collaboration avec les rĂ©seaux dâintervention, fournit des soins et une assistance spĂ©cialisĂ©e aux animaux en dĂ©tresse, y compris le bĂ©luga de lâestuaire du Saint-Laurent, et fournit des donnĂ©es qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour aider Ă quantifier les menaces pesant sur les espĂšces en pĂ©ril. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Collisions et empĂȘtrements MPO, PC et RQUMM PrĂ©parer ou mettre Ă jour les plans dâurgence applicables dans lâestuaire du Saint-Laurent. PrĂ©parer des plans dâurgence pour le bĂ©luga en cas de dĂ©versements de produits toxiques, dâefflorescence dâalgues toxiques et dâĂ©pizootie. Un plan dâurgence en cas de dĂ©versement accidentel de substances chimiques toxiques est en place pour lâestuaire du Saint-Laurent. Le plan dâurgence concernant les dĂ©versements en mer explique les mesures que le programme dâintervention environnementale de la Garde cĂŽtiĂšre canadienne GCC-IE devra prendre en cas de dĂ©versement. De plus, sous lâinitiative de la Planification pour une intervention environnementale intĂ©grĂ©e PIEI, le secteur des Sciences au MPO dĂ©veloppe actuellement un protocole adaptĂ© pour les mammifĂšres marins lors des incidents environnementaux par exemple dĂ©versement dâhydrocarbures.Dans le cadre du Programme des urgences environnementales fĂ©dĂ©ral, ECCC a mis en place un systĂšme robuste de notification des urgences environnementales au Centre national des urgences environnementales CNUE, relayant toute lâinformation pertinente relative aux dĂ©versements de produits dĂ©lĂ©tĂšres dans le fleuve Saint-Laurent aux acteurs fĂ©dĂ©raux intĂ©ressĂ©s. Le CNUE coordonne lâexpertise scientifique du gouvernement fĂ©dĂ©ral et des services techniques et scientifiques dâECCC en support Ă lâintervention en situation dâurgence en plus de maintenir Ă jour la base de donnĂ©es gĂ©ospatiales sur les ressources Ă risques du Canada, dont lâhabitat de la population du bĂ©luga de lâestuaire du Saint-Laurent. Les donnĂ©es gĂ©ospatiales sont mises en valeur grĂące Ă des applications de cartographie spĂ©cialisĂ©es du CNUE et favorisent la dĂ©finition des objectifs et la prise de dĂ©cision lors dâinterventions en situation dâurgence environnementale AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Efflorescence, dĂ©versement et Ă©pizootie ECCC, GCC-IE, MPO et PC Mettre en Ćuvre une campagne de sensibilisation sur la rĂšglementation concernant le dĂ©versement de matiĂšres polluantes. Informer et sensibiliser les navigateurs tous types de bateaux sur la rĂšglementation et les impacts du dĂ©versement de matiĂšres polluantes. Aucune activitĂ© nâa Ă©tĂ© recensĂ©e concernant cette mesure. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population DĂ©versement S/O Effectuer un suivi du nombre dâincidents. Informer et sensibiliser les navigateurs tous types de bateaux sur la rĂšglementation et les impacts du dĂ©versement de matiĂšres polluantes. En vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada, le programme de la GCC-IE est mandatĂ© de faire la gestion des incidents de pollution provenant des navires, des installations de manutention dâhydrocarbures ou de source maritime inconnue. Ce mandat porte sur le rejet de tout type de polluants. Entre 2012 et 2019, 104 cas ont Ă©tĂ© recensĂ©s dans le secteur du Saint-Laurent. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population DĂ©versement GCC-IE DĂ©velopper des outils pour dĂ©tecter et prĂ©venir ces Ă©vĂšnements. DĂ©tecter et prĂ©venir les dĂ©versements, les efflorescences dâalgues toxiques et les Ă©pizooties. Le programme de surveillance de la prolifĂ©ration des algues toxiques a Ă©tĂ© rĂ©duit en 2009, mais maintenu pour le quai de Tadoussac et autres stations du Saint-Laurent. Cependant, lâanalyse des Ă©chantillons sâeffectue au besoin, en fonction des budgets, et ne peuvent donc pas de dĂ©tecter les prolifĂ©rations nocives en temps protozoaire parasite Toxoplasma gondii, a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© chez de nombreuses espĂšces de mammifĂšres marins, dont le bĂ©luga de lâestuaire du Saint-Laurent. Les rĂ©sultats dâIqbal et al. 2018 indiquent quâune forte prĂ©valence de bĂ©lugas Ă©chouĂ©s dans lâestuaire du Saint-Laurent sont positifs pour lâinfection par T. gondii, bien que trĂšs peu de dĂ©cĂšs soient attribuĂ©s Ă la toxoplasmose sur la base des rĂ©sultats dâautopsies publiĂ©s. Le parasite peut causer plusieurs troubles de la santĂ© incluant certains dĂ©ficits neurologiques et dâautres recherches sont nĂ©cessaires afin dâĂ©tudier lâeffet des parasites sur le rĂ©tablissement de la population. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Efflorescence, dĂ©versement et Ă©pizootie ECCC, MPO et PC RĂ©aliser des activitĂ©s de sensibilisation sâadressant aux capitaines dâembarcations touristiques et de plaisance. RĂ©duire le nombre de collisions avec les embarcations, en particulier les embarcations touristiques et de plaisance. Depuis janvier 2017, le RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent prescrit officiellement la mise en Ćuvre dâun systĂšme de certification pour les exploitants de bateaux dâexcursion et les guides de kayak en mer. La certification exige la participation Ă une sĂ©ance de formation obligatoire au sujet du parc marin et de la mise Ă jour du rĂšglement, ainsi que la rĂ©ussite dâun examen annuel des connaissances. Depuis 2015, une campagne estivale annuelle de sensibilisation est en place. Elle vise Ă rĂ©duire les perturbations pour le bĂ©luga et Ă expliquer comment naviguer en sa prĂ©sence auprĂšs des plaisanciers de la rive sud de lâestuaire du Saint-Laurent. La formation et lâĂ©ducation des plaisanciers et croisiĂ©ristes pour le respect de la nouvelle rĂšglementation dâobservation adoptĂ©e en 2018 se poursuivent par le dĂ©veloppement dâun outil de formation en ligne. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Collisions MPO, PC et ROMM Si de nouvelles menaces sont identifiĂ©es, entreprendre des actions en recherche et en gestion pour en limiter lâimpact. Examiner les autres obstacles potentiels au rĂ©tablissement. Aucune nouvelle menace repĂ©rĂ©e. AttĂ©nuer les effets des autres menaces sur le rĂ©tablissement de cette population Nouvelles menaces S/O DĂ©terminer les zones de frĂ©quentation intensive selon les saisons, les caractĂ©ristiques favorables Ă leur utilisation, les fonctions vitales quâelles supportent, les habitats potentiels si un Ă©largissement de lâaire de rĂ©partition se produisait ainsi que les menaces pesant sur ces zones. AccroĂźtre les connaissances sur la rĂ©partition saisonniĂšre et les habitats potentiels du bĂ©luga. Lâutilisation de lâhabitat Ă petite Ă©chelle par exemple, par rapport aux marĂ©es, Ă lâheure de la journĂ©e, Ă la saison de certaines zones importantes de lâhabitat essentiel a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©e par exemple, Cacouna/ile Verte, embouchure du fjord du Saguenay, baie Sainte-Marguerite Conversano, 2013 ; Conversano et al., 2017 ; Roy et Simard, 2015 ; MĂ©nard et al., 2018. De plus, des sites dâobservation terrestres sont utilisĂ©s pour caractĂ©riser le patron de frĂ©quentation, soit Ă Pointe-Noire depuis 1998, Ă la baie Sainte-Marguerite depuis 2003 ainsi quâĂ RiviĂšre-du-Loup et Ă Cacouna depuis 2014.Des zones dâutilisation intensive estivale ont pu ĂȘtre identifiĂ©es Ă lâaide de donnĂ©es Ă long terme tirĂ©es de relevĂ©s photoaĂ©riens et de suivis des troupeaux de bĂ©lugas Mosnier et al., 2016 ; Lemieux-Lefebvre et al., 2012. Plus de 30 dâinventaires aĂ©riens ont Ă©tĂ© effectuĂ©s au printemps, en automne et en hiver depuis 2013. Les rĂ©sultats partiels de ces inventaires ne permettent pas de dĂ©finir les habitats utilisĂ©s intensivement Ă petite Ă©chelle, mais indiquent que le bĂ©luga est prĂ©sent dans lâestuaire du Saint-Laurent toute lâannĂ©e, et que les aires utilisĂ©es varient saisonniĂšrement Harvey et al., en rĂ©vision. On note, par exemple, un mouvement vers lâaval en automne avec une rĂ©duction substantielle de lâoccupation de lâestuaire moyen. En hiver, lâestuaire maritime demeure fortement utilisĂ©, mais on retrouve des bĂ©lugas en aval des aires actuellement considĂ©rĂ©es comme son habitat essentiel, avec une incursion dâune portion de la population dans le nord-ouest du golfe du Saint-Laurent. Au printemps avril Ă mai, les bĂ©lugas ont commencĂ© Ă rĂ©intĂ©grer leur habitat estival, avec une occupation intermĂ©diaire de lâestuaire technique dâacoustique passive a Ă©tĂ© utilisĂ©e entre 2007 et 2017 pour dĂ©terminer la prĂ©sence et lâoccurrence de bĂ©lugas Ă partir dâun site en aval de son habitat estival, situĂ© sur la rive nord dans lâestuaire maritime Giard et al., 2020. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont dĂ©montrĂ© que les bĂ©lugas sont prĂ©sents toute lâannĂ©e dans cette rĂ©gion et quâils ont un comportement saisonnier avec dâimportantes variations interannuelles. En effet, il semblerait avoir une plus forte prĂ©sence de bĂ©lugas dans cette rĂ©gion au dĂ©but du printemps, au milieu de lâĂ©tĂ© et Ă la fin de lâ plus, cette Ă©tude a permis de montrer quâil est possible dâutiliser des mĂ©thodes de surveillance acoustique passive afin de suivre les dĂ©placements des espĂšces marines loquaces, telles que le bĂ©luga, dans un environnement sonore dominĂ© par le bruit du transport maritime et ainsi mieux comprendre leur utilisation de lâhabitat sur une Ă©chelle temporelle de plusieurs annĂ©es. ProtĂ©ger lâhabitat du bĂ©luga dans toute son aire de rĂ©partition Toutes Milieu universitaire, MPO, ONG et PC CrĂ©er des aires marines protĂ©gĂ©es sur le territoire occupĂ© par les bĂ©lugas, telles que la ZPM de lâestuaire du Saint-Laurent et la rĂ©serve aquatique Manicouagan. ProtĂ©ger lâhabitat du bĂ©luga par la mise en Ćuvre de divers outils lĂ©gaux. La rĂ©serve aquatique projetĂ©e de Manicouagan a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e en 2013 par le MELCC en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel du QuĂ©bec. La rĂ©serve aquatique projetĂ©e est frĂ©quentĂ©e occasionnellement par certaines espĂšces de mammifĂšres marins, dont le bĂ©luga et le rorqual bleu. Le projet dâAMP de lâestuaire du Saint-Laurent est en cours dâĂ©laboration. Il a fait lâobjet dâune rĂ©vision de ses objectifs de conservation et de ses limites de lâAMP proposĂ©e en 2018. Des sĂ©ances dâinformation ont eu lieu en 2019 pour prĂ©senter le projet dâAMP de lâestuaire du Saint-Laurent aux principaux intervenants et groupes autochtones concernĂ©s. Les mesures de conservation potentielles, qui encadreront chacun des secteurs dâactivitĂ©s transport maritime et de plaisance, activitĂ©s dâobservation en mer, pĂȘche, projets de dĂ©veloppement, activitĂ©s scientifiques et qui prĂ©sentent un risque pour les mammifĂšres marins en pĂ©ril et les poissons en situation prĂ©caire ainsi que leurs proies et leurs habitats, seront examinĂ©es. ProtĂ©ger lâhabitat du bĂ©luga dans toute son aire de rĂ©partition Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement Gouvernement du QuĂ©bec et MPO ProtĂ©ger les zones de frĂ©quentation intensive dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent par la mise en place dâun plan de zonage. ProtĂ©ger lâhabitat du bĂ©luga par la mise en Ćuvre de divers outils lĂ©gaux. Le nouveau RĂšglement sur les activitĂ©s en mer dans le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent 2017 comprend des dispositions visant Ă crĂ©er des secteurs dâexclusion temporaires dans certains secteurs et Ă limiter lâaccĂšs des bateaux dâexcursion aux zones conditions de permis des bateaux dâexcursion et les avis aux navigateurs limitent lâaccĂšs Ă certaines parties importantes de lâhabitat du bĂ©luga dans le parc marin ayant Ă©tĂ© identifiĂ©es comme zone de prĂ©servation intĂ©grale dans la proposition de zonage du parc marin en 2010. En 2018, une zone de quiĂ©tude a Ă©tĂ© instaurĂ©e par PC dans la baie Sainte-Marguerite dans le fjord du Saguenay. Cette zone est interdite Ă la navigation pour tous les usagers, peu importe leur embarcation, du 21 juin au 21 septembre. Aussi, depuis lâĂ©tĂ© 2019, une zone couvrant 44 % du territoire du parc marin fermĂ©e aux excursions commerciales dâobservation des mammifĂšres a Ă©tĂ© instaurĂ©e, soit de la pointe au Bouleau Ă Baie-Sainte-Catherine, jusquâĂ Gros Cap-Ă -lâAigle dans la rĂ©gion de Charlevoix, et les alentours de lâile aux LiĂšvres. Ces 2 secteurs sont principalement frĂ©quentĂ©s durant la saison estivale par des troupeaux de bĂ©lugas composĂ©s de femelles et de jeunes. ProtĂ©ger lâhabitat du bĂ©luga dans toute son aire de rĂ©partition Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement PC Ătudier la faisabilitĂ© dâĂ©tendre les limites du parc marin du SaguenayâSaint-Laurent, en conformitĂ© avec le plan directeur du parc marin PC et MDDEP, 2010, pour couvrir une portion plus significative de lâaire de rĂ©partition estivale du bĂ©luga. ProtĂ©ger lâhabitat du bĂ©luga par la mise en Ćuvre de divers outils lĂ©gaux. Par le mandat du Groupe bilatĂ©ral sur les aires marines protĂ©gĂ©es Canada-QuĂ©bec, le MELCC et le MPO travaillent au dĂ©veloppement dâun projet dâAMP dans lâestuaire du Saint-Laurent. PrĂ©sentement, lâĂ©tablissement dâune nouvelle AMP beaucoup plus vaste est le scĂ©nario privilĂ©giĂ© plutĂŽt que dâagrandir le parc marin du SaguenayâSaint-Laurent. ProtĂ©ger lâhabitat du bĂ©luga dans toute son aire de rĂ©partition Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement ECCC, gouvernement du QuĂ©bec MFFP, MELCC, ministĂšre de lâAgriculture, des PĂȘcheries et de lâAlimentation [MAPAQ] et MERN, MPO et PC Poursuivre les inventaires de population, tous les 3 ans minimum. Suivre la population de bĂ©lugas du Saint-Laurent. Une Ă©tude de Gosselin et al. 2014 relate une sĂ©rie chronologique de relevĂ©s visuels aĂ©riens Ă intervalles rĂ©guliers. Au total, 36 relevĂ©s sont intĂ©grĂ©s dans cette Ă©tude pour les annĂ©es 2001, 2003, 2005, 2007, 2008, 2009 et 2014. Dâautres inventaires ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s en 2018 et 2019, les rĂ©sultats seront disponibles prochainement. Assurer un suivi rĂ©gulier de la population de bĂ©lugas de lâestuaire du Saint-Laurent Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement MPO Entreprendre un suivi du taux de recrutement des juvĂ©niles et des causes de mortalitĂ© de ce segment de la population. Suivre la population de bĂ©lugas du Saint-Laurent. Des indices de recrutement ont Ă©tĂ© obtenus par des relevĂ©s photo-aĂ©riens de 1988 Ă 2009 Gosselin et al., 2014 et par des relevĂ©s dâidentification photographique Ă long terme de 1989 Ă 2012 Michaud, 2014. Ces relevĂ©s indiquent que la proportion de veaux et de juvĂ©niles a dĂ©clinĂ© au fil du temps dans la nĂ©cropsies sur des carcasses de bĂ©lugas sont effectuĂ©es afin de dĂ©terminer la cause de mortalitĂ©, mais les juvĂ©niles reprĂ©sentent une petite proportion de cet Ă©chantillon Lair et al., 2016. La pneumonie vermineuse Ă©tait la principale cause de la mort chez plus de 70 % des juvĂ©niles autres que les veaux. Assurer un suivi rĂ©gulier de la population de bĂ©lugas de lâestuaire du Saint-Laurent Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement MPO, RQUMM, GREMM et UniversitĂ© de MontrĂ©al Maintenir le programme de suivi de la population rĂ©partition, taille, structure, dynamique, organisation sociale, gĂ©nĂ©tique. Suivre la population de bĂ©lugas du Saint-Laurent. Des relevĂ©s aĂ©riens visant Ă surveiller la taille et la rĂ©partition de la population se dĂ©roulent rĂ©guliĂšrement rĂ©sumĂ© dans Gosselin et al., 2014 ; 2017 ; Mosnier et al., 2016.Les paramĂštres et la dynamique de la population continuent de faire lâobjet dâun suivi au moyen du programme de surveillance des carcasses et des relevĂ©s aĂ©riens ; ils ont rĂ©cemment Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©s Lesage et al., 2014 b ; Mosnier et al., 2016 ; Gosselin et al., 2017.Un programme dâĂ©chantillonnage est en place depuis plus de 25 ans avec le GREMM pour documenter lâorganisation sociale et la structure gĂ©nĂ©tique de la population. Les donnĂ©es issues de ces Ă©chantillonnages sont en cours dâanalyse en collaboration avec lâUQO. De plus, la traverse de LâIsle-aux-Coudres-Saint-Joseph-de-la-Rive est devenue membre observateur du ROMM et collecte des donnĂ©es dâobservation de bĂ©lugas depuis le printemps 2019. Assurer un suivi rĂ©gulier de la population de bĂ©lugas de lâestuaire du Saint-Laurent Collisions, empĂȘtrements et dĂ©rangement GREMM, MPO, ROMM et UQO
Introduction lâimportance de manger du poissonLes bienfaits du poisson pour la santĂ© sont bien connus il sâagit dâun aliment faible en gras et riche en protĂ©ines, riche en acides gras omĂ©ga-3, qui sont excellents pour le cĆur et le poisson est bon pour la santĂ©, mais il y a certaines considĂ©rations de santĂ© Ă prendre en compte lorsque vous en mangez, surtout si vous ĂȘtes quelques Ă©lĂ©ments Ă garder Ă lâesprit lorsque vous choisissez du poisson pour votre prochain repas Les poissons pĂȘchĂ©s dans la nature sont gĂ©nĂ©ralement meilleurs que les poissons dâĂ©levage Les poissons pĂȘchĂ©s dans la nature ont tendance Ă avoir des niveaux infĂ©rieurs de contaminants comme le mercure et les BPC que les poissons dâĂ©levage. Ils ont Ă©galement des niveaux plus Ă©levĂ©s dâacides gras omĂ©ga-3 petits poissons sont gĂ©nĂ©ralement plus sĂ»rs Ă manger que les plus gros les gros poissons ont tendance Ă accumuler plus de contaminants dans leur corps que les plus petits. Les poissons pĂȘchĂ©s dans des eaux chaudes et peu profondes accumulent moins de contaminants que ceux pĂȘchĂ©s dans des eaux profondes et faire des sushi, le poisson doit toujours avoir Ă©tĂ© congelĂ© Il y a des bars Ă sushis qui ne congĂšlent pas leur poisson, mais ce ne sont pas de trĂšs bons endroits pour les sushis. Un Japonais nâirait pas lĂ -bas, car il sait que le poisson va ĂȘtre mauvais. Un bon bar Ă sushis devrait congeler le poisson pendant une heure ou plus pour tuer les Ă prĂ©fĂ©rerMais avec autant de types de poissons diffĂ©rents, il peut ĂȘtre difficile de savoir lesquels sont les meilleurs Ă manger. Alors pour vous aider Ă faire le bon choix, voici le top 7 des poissons les plus sains sans ordre particulier.SaumonTruiteHarengAnchoisMaquereauSardinesSaumonLe roi de tous les poissons ! Le saumon est riche en protĂ©ines, en acides gras omĂ©ga-3 et en vitamine D. Il est Ă©galement riche en sĂ©lĂ©nium, qui aide Ă rĂ©duire le risque de maladie cardiaque et Ă augmenter le nombre de ce qui concerne le saumon, vous voulez vous assurer dâobtenir le meilleur poisson possible. Voici quelques Ă©lĂ©ments Ă rechercher lors du choix du saumon Le saumon doit ĂȘtre de couleur rose ou chair doit ĂȘtre ferme et non ne doit pas y avoir de brunissement ou dâecchymose sur la poisson doit avoir une odeur fraĂźche et vous pouvez mettre la main sur du saumon frais pĂȘchĂ© dans la nature, câest la meilleure option. Le saumon sauvage capturĂ© est gĂ©nĂ©ralement plus savoureux et a une teneur en nutriments plus Ă©levĂ©e que le saumon dâĂ©levage. Cependant, le saumon dâĂ©levage peut toujours ĂȘtre une bonne option sâil est Ă©levĂ© dans un environnement propre et nourri avec une alimentation il sâagit de sâassurer que vous mangez du bon poisson, la truite est une excellente option. La truite est un poisson dâeau douce dont la teneur en mercure est relativement faible. Câest aussi une bonne source dâacides gras omĂ©ga-3, qui sont bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© de votre vous achetez de la truite, recherchez des filets frais sans brunissement ni ecchymose. Si vous ne trouvez pas de truite fraĂźche, les filets congelĂ©s sont un bon deuxiĂšme choix. Lorsque vous cuisinez de la truite, faites-la cuire au four, grillez-la ou grillez-la pour prĂ©server ses nutriments hareng est un petit poisson gras populaire en Scandinavie, en Allemagne et aux Pays-Bas. Il est gĂ©nĂ©ralement marinĂ© ou fumĂ©, mais peut Ă©galement ĂȘtre consommĂ© hareng est une bonne source dâacides gras omĂ©ga-3, qui sont bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© cardiaque et les fonctions cognitives. De plus, le hareng est un poisson Ă faible teneur en mercure, ce qui en fait un bon choix pour les femmes enceintes et les jeunes vous assurer de manger du bon hareng, recherchez des poissons sauvages issus de pĂȘcheries durables. Ăvitez les harengs dâĂ©levage, car ces poissons reçoivent souvent des antibiotiques et dâautres produits chimiques. Lorsque vous choisissez du hareng marinĂ© ou fumĂ©, assurez-vous de lire attentivement les Ă©tiquettes pour Ă©viter les produits Ă forte teneur en sel ou en anchois sont un petit poisson gras qui est souvent utilisĂ© comme aromatisant dans des plats comme la salade CĂ©sar et la pizza. Bien quâils ne soient pas les poissons les plus populaires, ils constituent une partie importante de lâĂ©cosystĂšme marin et peuvent constituer un Ă©lĂ©ment nutritif de votre anchois sont riches en acides gras omĂ©ga-3, qui sont bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© cardiaque. Ils sont Ă©galement une bonne source de protĂ©ines et de calcium. Cependant, les anchois peuvent Ă©galement ĂȘtre riches en sodium selon la façon dont ils sont transformĂ©s. Lors de lâachat dâanchois, recherchez ceux qui ont Ă©tĂ© emballĂ©s dans de lâhuile dâolive ou de lâeau pour rĂ©duire la teneur en maquereau est un type de poisson gras riche en acides gras omĂ©ga-3, ce qui en fait un excellent choix pour ceux qui cherchent Ă amĂ©liorer leur santĂ© cardiaque. Lorsque vous achetez du maquereau, recherchez des poissons sauvages, par opposition aux poissons dâĂ©levage, qui ont tendance Ă contenir moins dâomĂ©ga-3. Lors de la cuisson du maquereau, veillez Ă ne pas trop le cuire, car cela peut rendre le poisson sec et dur. Une façon simple de prĂ©parer le maquereau est de le faire revenir dans une poĂȘle avec un peu dâhuile dâolive et de le servir avec des quartiers de sardines sont un type de petit poisson gras que lâon trouve dans les ocĂ©ans MĂ©diterranĂ©e, Atlantique et Pacifique. Ils sont une excellente source de nutriments comme les protĂ©ines, les acides gras omĂ©ga-3, la vitamine B12, le sĂ©lĂ©nium et le sardines sont souvent en conserve et peuvent ĂȘtre trouvĂ©es dans la plupart des Ă©piceries. Lorsque vous choisissez des sardines en conserve, recherchez celles qui sont emballĂ©es dans de lâhuile dâolive ou de lâeau plutĂŽt que du soja ou de lâhuile vĂ©gĂ©tale. Ces huiles peuvent augmenter le niveau dâacides gras omĂ©ga-6 dans votre alimentation, ce qui peut favoriser lâ vous achetez des sardines fraĂźches, recherchez des yeux brillants, une peau brillante et une chair ferme. Ăvitez tout poisson qui a lâair terne ou qui a les yeux troubles et la chair molle, car câest un signe de prĂ©fĂ©rer le poisson sauvage Ă celui dâĂ©levageIl existe de nombreuses raisons de prĂ©fĂ©rer les poissons sauvages aux poissons dâ part, les poissons sauvages sont gĂ©nĂ©ralement en meilleure santĂ© et sont moins exposĂ©s aux toxines. Ils ont Ă©galement tendance Ă avoir une alimentation plus diversifiĂ©e que les poissons dâĂ©levage, ce qui peut conduire Ă des niveaux dâacides gras omĂ©ga-3 plus poissons sauvages sont aussi gĂ©nĂ©ralement meilleurs pour lâenvironnement. Les poissons dâĂ©levage ont besoin de grandes quantitĂ©s de nourriture, dâeau et dâĂ©nergie pour Ă©lever, et souvent Ă©chapper et propager des maladies aux populations poissons sauvages ont Ă©galement une alimentation beaucoup plus variĂ©e et sont plus riches en vitamines A et D. Des Ă©tudes montrent que les jeunes enfants qui mangent plus de fruits de mer dĂ©veloppent une meilleure vue et rĂ©ussissent mieux aux tests dâ ce que la pĂȘche Ă©thique ?Câest une mĂ©thode de pĂȘche qui assure la pĂ©rennitĂ© Ă long terme des populations de poissons, tout en protĂ©geant lâenvironnement. Les pratiques de pĂȘche Ă©thiques comprennent lâutilisation de types dâengins spĂ©cifiques qui ont un impact minimal sur le fond marin, lâĂ©vitement des zones protĂ©gĂ©es et lâĂ©limination appropriĂ©e de toute prise pĂȘche Ă©thique est une excellente rĂ©ponse face Ă la surpĂȘche et aux techniques de pĂȘches acteurs sâengagent par exemple, comme pour le est nourri le poisson dâĂ©levageLa plupart des poissons dâĂ©levage sont nourris avec des granulĂ©s contenant un mĂ©lange dâingrĂ©dients vĂ©gĂ©taux et animaux, de vitamines et de minĂ©raux. Les granulĂ©s sont conçus pour flotter afin que les poissons puissent facilement les voir et les manger. La quantitĂ© de nourriture quâun poisson reçoit dĂ©pend du type de poisson, de la tempĂ©rature de lâeau et du stade du cycle de vie du rĂ©gime alimentaire des poissons dâĂ©levage a fait lâobjet dâun examen minutieux ces derniĂšres annĂ©es car il est souvent riche en acides gras omĂ©ga-6. Ces acides gras peuvent provoquer une inflammation dans le corps, qui a Ă©tĂ© liĂ©e Ă un certain nombre de maladies chroniques. Pour rĂ©soudre ce problĂšme, certains agriculteurs commencent Ă donner Ă leurs poissons une alimentation pauvre en acides gras omĂ©ga-6 et plus Ă©levĂ©e en acides gras mĂ©thodes de cuisson prĂ©fĂ©rer pour le poissonIl y a quelques points Ă considĂ©rer lors de la cuisson du poisson. Le premier est le type de poisson. Certains poissons, comme le saumon, sont mieux cuits avec des mĂ©thodes de chaleur sĂšche comme griller ou griller. Dâautres poissons, comme la truite, sont mieux cuits avec des mĂ©thodes de chaleur humide comme le braconnage ou la cuisson Ă la vapeur. La deuxiĂšme chose Ă considĂ©rer est la fraĂźcheur du poisson. Le poisson frais aura une chair ferme et des yeux brillants. Si le poisson commence Ă brunir ou a les yeux ternes, il nâest pas aussi frais et sera peut-ĂȘtre plus adaptĂ© Ă la cuisson en sauce ou en ceviche oĂč il sera marinĂ© dans lâ cas de doute, demandez conseil Ă votre marchand de fruits de mer sur le type de mode de cuisson Ă utiliser pour un type de poisson particulier. Ils devraient ĂȘtre en mesure de vous dire si un certain type de poisson est frais et quelle mĂ©thode de cuisson lui conviendrait le du poisson est un excellent moyen dâobtenir des protĂ©ines et des acides gras omĂ©ga-3, mais vous voulez vous assurer que vous mangez du bon poisson. Voici quelques conseils Consultez la liste de surveillance des fruits de mer de lâaquarium de Monterey Bay pour savoir quels poissons sont durables et lesquels vous achetez du poisson Ă lâĂ©picerie ou que vous le commandez au restaurant, demandez au personnel dâoĂč vient le poisson et comment il a Ă©tĂ© pĂȘchĂ© ou la mesure du possible, choisissez du poisson sauvage plutĂŽt que du poisson dâ vous ĂȘtes comme la plupart des gens, vous aimez probablement les fruits de mer. Quâil sâagisse de poisson, de crevettes ou de homard, les fruits de mer sont une façon dĂ©licieuse et saine dâobtenir vos protĂ©ines. Mais avec tous les diffĂ©rents types de fruits de mer disponibles, comment savez-vous que vous mangez du bon poisson ? Voici quelques conseils pour vous aider Ă vous assurer que vous obtenez le meilleur poisson de qualitĂ© pour votre argent.
NĂ©anmoins si vous souhaitez vraiment ajouter quelques « colocataires » avec vos Axolotls, votre choix devra ĂȘtre judicieux, sans quoi vous pourriez courir Ă la catastrophe, Afin de vous aider dans votre choix â qui sera de toute façon limitĂ© â, voici un aperçu des possibilitĂ©s qui s'offrent Ă vous. I. Concepts de base.Lors de lâachat dâun aquarium, câest une nouvelle aventure qui commence oĂč sâentremĂȘle excitation et impatiente. Câest aussi le moment crucial durant lequel il faut choisir ou confirmer son choix concernant la futur population de lâaquarium. Alors avant de choisir, il est important de ne pas trop se prĂ©cipiter pour ne pas commettre dâerreurs. SommaireCe quâil faut savoir avant de choisir ses poissons Le volume nĂ©cessaire pour les poissonsConnaĂźtre le comportement et la compatibilitĂ© des espĂšcesLes paramĂštres de lâeauAttention Ă la surpopulation Que choisir pour un nano aquarium moins de 50 litres Que choisir pour un aquariums entre 50 et 150 litres Que choisir pour un aquariums entre 150 et 300 litres Que choisir pour un aquariums de plus de 300 litres Pour aller plus loin Tous nos aquariums Ce quâil faut savoir avant de choisir ses poissons Le choix de la population pour un aquarium nâest pas compliquĂ© et reste un grand moment de plaisir. Cependant, pour ne pas terner ce plaisir, il est important de se renseigner sur quelques points. Le volume nĂ©cessaire pour les poissons Suivant lâespĂšce que vous allez choisir, le volume dâeau nĂ©cessaire sera diffĂ©rent. ForcĂ©ment un scalaire aura besoin dâun plus grand volume quâun betta splendens. Câest un paramĂštre extrĂȘmement important Ă ne pas nĂ©gliger. Un poisson Ă©voluant dans un volume trop petit sera beaucoup plus stressĂ©, trĂšs probablement malheureux et pourra ĂȘtre atteint de nanisme. Le nanisme peut avoir plusieurs formes mais elles se traduisent majoritairement par une mauvaise croissance du poisson qui entraĂźne souvent une mort prĂ©maturĂ©e. Afin de ne pas commettre dâerreur, il est donc primordial de se renseigner sur le volume minimum dont vos futurs poissons auront besoin. ConnaĂźtre le comportement et la compatibilitĂ© des espĂšces Dâune espĂšce Ă lâautre, les comportements peuvent ĂȘtre diamĂ©tralement opposĂ©s. Il est intĂ©ressant de se renseigner sur ces comportements afin dâĂ©viter les mauvaises surprises. IntĂ©grer des espĂšces qui cohabitent mal peut entraĂźner des conflits qui causeront des Ă©ventuelles blessures voir des pertes. Il en est de mĂȘme avec les espĂšces trĂšs agressives qui peuvent attaquer vos plus petits poissons comme les barbus. Il est aussi intĂ©ressant dâintroduire des espĂšces nâoccupant pas le mĂȘme territoire. En effet, il existe des espĂšces de fond, espĂšces de pleine eau et espĂšces de surface. Pensez aussi Ă offrir des cachettes qui sont indispensables pour certaines espĂšces. LâidĂ©al Ă©tant dâutiliser des Ă©lĂ©ments de dĂ©corations naturels ainsi que des plantes aquatiques. Enfin, certains poissons de la mĂȘme espĂšce ont besoins de vivre seul, en couple, en harem ou alors en banc. Certains espĂšces Ă©voluent aussi trĂšs bien que ce soit en couple, trio ou encore en harem. Ne pas suivre ces recommandations causera Ă vos poissons lĂ -encore stress, mauvaises conditions de vie et Ă©ventuellement des pertes. Exemples dâespĂšces courantes Vivant seul betta splendens mĂąle, En couple colisa lalia, En harem guppys, En banc nĂ©ons, Les paramĂštres de lâeau Les paramĂštres de lâeau sont lĂ aussi un point Ă ne surtout pas nĂ©gliger. Il y a principalement 4 points Ă prendre en compte. Eau douce / eau de mer, eau chaude / eau froide, pH de lâeau, duretĂ© de lâeau Gh. Lâutilisation de tests dâeau sâavĂšre dâailleurs indispensable lors du lancement dâun nouvel aquarium. En toute logique, il est plus que recommandĂ© de faire cohabiter des espĂšces Ă©voluant dans les mĂȘmes conditions dâenvironnement. Attention Ă la surpopulation On ne le dira jamais assez, sur peupler sont aquarium est une trĂšs mauvaise idĂ©e. En plus dâĂȘtre extrĂȘmement polluant, les conditions de vie des poissons sont souvent catastrophiques. Il nâest pas rare de voir des poissons sâenfuir, en sautant tout simplement hors de lâaquarium lorsque les conditions deviennent invivables. Les conflits dans lâaquarium ont aussi tendances Ă sâintensifier et il en rĂ©sulte des pertes Ă©vitables. Enfin, la pollution provoque une montĂ©e de nitrates qui peut elle-mĂȘme provoquer une montĂ©e de nitrites qui pourra ĂȘtre fatale pour vos poissons. Note Les idĂ©es de population donnĂ©es plus bas le sont Ă titre indicatif. Il se peut quâelles ne conviennent pas compte-tenu de la configuration de certains aquariums profondeur, longueur, etc. Que choisir pour un nano aquarium moins de 50 litres La catĂ©gorie des petits volumes dâaquarium ou appelĂ© nano aquarium est extrĂȘmement intĂ©ressante. Il est cependant utile de prĂ©ciser que plus le volume est petit, plus il est difficile de maintenir des paramĂštres stables. Câest pourquoi pour certaines espĂšces, il est recommandĂ© dâĂȘtre confirmĂ© ou alors de prendre des prĂ©cautions. Le volume nâĂ©tant pas trĂšs grand, il nâest pas possible dây intĂ©grer de grand poisson ou un nombre trop Ă©levĂ©. Cependant, un nano aquarium est parfait pour y introduire des crevettes une dizaine de Red Cherry, un combattant betta splendens ou encore une dizaine de Boraras brigittae possible de les coupler avec crevettes. Liste non exhaustive Red Cherry, betta splendens, Boraras brigittae, killies, Corydoras pygmĂ©e, Danio erythromicron, Rasbora galaxy, Microrasbora kubotai. Ces petits volumes dâaquariums sont aussi trĂšs utiles pour faire de trĂšs beaux aquariums dâaquascaping, un bac hĂŽpital ou un bac de reproduction. Que choisir pour un aquariums entre 50 et 150 litres Avec un volume dâaquarium de 50 Ă 150 litres les possibilitĂ©s sont plus nombreuses. Bien que pas encore accessible pour les plus grands poissons, on peut nĂ©anmoins y intĂ©grer une trĂšs grande variĂ©tĂ©. IdĂ©es de combinaisons des cichlidĂ©s nains dâAmĂ©rique du Sud avec un banc de tĂ©tras, un couple ou trio colisa lalia avec un banc rasboras arlequin ou encore des guppys. Liste non exhaustive les poissons citĂ©s prĂ©cĂ©demment et aussi des, guppys, cichlidĂ©s nains ramirezi et diffĂ©rentes sortes dâapistogrammas, colisa lalia, corydoras panda, julii ou encore des nannostomus, choisir pour un aquariums entre 150 et 300 litres Le volume augmente tout comme les possibilitĂ©s ! Avec un volume dâaquarium de 150 Ă 300 litres, des poissons plus imposants peuvent ĂȘtre envisageable tel que des gouramis ou poissons rouges. IdĂ©es de combinaisons des kuhlis pour le fond avec des barbus pentazona, un poisson rouge ou encore les poissons citĂ©s prĂ©cĂ©demment en plus grand nombre. Liste non exhaustive les poissons citĂ©s prĂ©cĂ©demment, des poissons rouges, des gouramis, des kuhlis, des barbus choisir pour un aquariums de plus de 300 litres La section poids lourd des aquariophiles, la catĂ©gorie reine oĂč scalaires et discus font leur entrĂ©e. Avec les aquariums de plus de 300 litres les possibilitĂ©s et les combinaisons sont trĂšs nombreuses. Parfait pour laisser libre court Ă son imagination toujours en suivant les rĂšgles prĂ©cĂ©dentes. IdĂ©es de combinaisons des scalaires avec un banc de nez rouges, des discus avec un ancistrus et un banc de tetras empereur ou encore un ou deux oscars Ă partir de 600 litres. Liste non exhaustive les poissons citĂ©s prĂ©cĂ©demment, des scalaires, des discus, des nez rouges, des aller plus loin Il est important de suivre vos envies et vos envies ne devraient pas avoir de limites tant quâelles respectent le bien-ĂȘtre de vos poissons. Lâaquariophilie est avant tout une passion et il est important de la vivre comme tel et non avec des contraintes. Dans cet article nous vous avons seulement donnĂ© des idĂ©es de population, idĂ©es qui ne vous conviennent peut-ĂȘtre pas et qui sont restrictives. Alors le plus beau conseil que nous pouvons vous donner, câest de vous renseigner et de vous faire plaisir ! Voici quelques sites qui vous seront trĂšs utiles dans vos recherches aquaportail, fishypedia et aquariophilie-pratique. Tous nos aquariums 204,99⏠Meuble blanc pour aquarium de type aquascaping 90x30x80cm 204,99⏠Meuble foncĂ© pour aquarium de type aquascaping 90x60x80cm 119,99⏠Meuble blanc pour aquarium de type aquascaping 60x30x80cm 119,99⏠Meuble pour aquarium de type aquascaping 60x30x80cm 599,99⏠Ensemble Aquarium + meuble de 243 litres idĂ©al pour l'aquascaping, en coloris foncĂ©. 599,99⏠Ensemble Aquarium + meuble de 243 litres idĂ©al pour l'aquascaping, en coloris blanc. 309,99⏠Ensemble aquarium et meuble, idĂ©al pour l'aquascaping de 63 litres en coloris blanc. 309,99⏠Ensemble aquarium et meuble, idĂ©al pour l'aquascaping de 63 litres en coloris foncĂ©.
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