2e tentative car le premier post ne rĂ©pondait pas aux rĂšgles du Anne-Laure PineauEnquĂÂȘte - En ville comme en milieu rural, obtenir un rendez-vous avec un gynĂ©cologue relĂšve du parcours de la combattante. Alors que les Ă©tudiants se dĂ©tournent de cette spĂ©cialitĂ©, les patientes comme le corps mĂ©dical en paient le prix. Alerte rouge sur la santĂ© des femmes !BĂ©rĂ©nice 1, 40 ans, travaille comme saisonniĂšre dans la vallĂ©e de la TaĂÂrentaise, en Savoie. La pĂ©nurie de gynĂ©cologues dans sa rĂ©gion, elle ne la connaĂt que trop. De retour d'un voyage en 2005, Ă 23 ans, elle ressent des douleurs insoutenables au bas-ventre. Impossible de trouver un spĂ©cialiste Ă moins de 50 kilomĂštres de routes en lacets, un gĂ©ĂÂnĂ©raliste assure donc le minimum. Il ne procĂšde pas Ă un prĂ©lĂšvement vaginal ce qu'aurait fait un gynĂ©cologue, il prescrit des mĂ©dicaments pour ce qu'il pense ĂÂȘtre une infection urinaire. Pendant plusieurs semaines d'hiver, la jeune femme fait des alĂÂlers-retours chez le gĂ©nĂ©raliste, puis le service obstĂ©trique surchargĂ© de l'hĂÂŽpital d'Albertville. Elle finira dans un hĂ©licoptĂšre, direction ChambĂ©ry une septicĂ©mie s'est dĂ©clarĂ©e. On lui retirera les deux tromĂÂpes et une partie de l'intestin. Un ans aprĂšs, rien n'a changĂ©. ĂAvec mon compagnon, on a tentĂ© des fĂ©condations in vitro FIV pour avoir un enfant, mais comment avoir l'esprit tranquille quand chaque examen suppose trois heures de route jusqu'Ă Grenoble ?Ă» Elle a fini par se dĂ©courager ĂChaque fois, je rencontrais de nouveaux internes Ă qui il fallait tout rĂ©ĂÂexpliquer, c'est DĂ©ĂÂsormais, elle fait comme beaucoup, dans ce territoire identifiĂ© comme dĂ©sert gynĂ©cologique elle s'appuie sur le cabinet de sages-femmes, Ă 25 kilomĂštres de chez elle, les seules prĂ©sentes pour s'occuper des femmes de la vallĂ© le systĂšme de santĂ© en France est dans une mauvaise passe, la situation est encore plus compliquĂ©e pour un habitant sur deux les femmes. Une Ă©tuĂÂde Ifop-Qare de janvier 2022 fait ce constat alarmant 76ĂąâŹĆ % des Françaises ont dĂ©jĂ nĂ©gligĂ© les visites de contrĂÂŽle gynĂ©cologique annuelles ainsi que les dĂ©pistages de cancerĂąâŹĆ ; 20ĂąâŹâ°% d'entre elles ont tout bonnement renoncĂ© Ă des consultations consacrĂ©es Ă la contraception ou Ă la mĂ©nopause. L'Ă©tude montre encore que 31ĂąâŹâ°% des 18-24 ans n'ont jamais consultĂ©. Enfin, 17ĂąâŹâ°% n'ont pas jugĂ© utile de consulter pour dĂ©pister une infection MST, mycose, infection urinaireĂąâŹÂŠ, les mettant potentielĂÂlement en danger de renoncement aux soins gynĂ©cologiques a des raisons multiples, selon les rĂ©pondantesĂąâŹâ°de l'Ă©tude certaines d'entre elles ont un emploi du temps familial ou professionnel trop chargĂ© 32ĂąâŹĆ %, d'autres sont rebutĂ©es par le fait de dĂ©voiler leurs corps Ă des professionnels de santĂ© 20ĂąâŹĆ %. Mais 36ĂąâŹĆ % des femmes Ă©voquent des dĂ©lais d'attente trop longs et 14ĂąâŹĆ % dĂ©clarent habiter trop loin d'un gynĂ©cologue. Cela n'est pas Ă©tonnant entre 2007 et 2020, la France a perdu 52,5ĂąâŹĆ % de ses gynĂ©cologues mĂ©dicaux celles et ceux qui assurent les suivis tout le long de la vie des femmes, contrairement aux gynĂ©cologues obstĂ©triques, dĂ©diĂ©s Ă la grossesse. La moyenne d'ĂÂąge des spĂ©cialistes qui demeurent en place est de 51 ans, elle varie beaucoup suivant les territoires. Le dĂ©ĂÂpartement le plus pauvre de France mĂ©ĂÂtropolitaine, la Seine-Saint- Denis, a perdu 46 de ces mĂ©decins sur dix ans, et la moyenne d'ĂÂąge y est de 58 ans 37ĂąâŹĆ % ont plus de 67 ans.Actuellement, prĂšs de 4000 communes se trouvent dans un dĂ©sert gynĂ©cologique oĂÂč seul l'hĂÂŽpital public, bondĂ©, peut proposer des rendez-vous Ă la chaĂne. Selon un rapport d'information du SĂ©nat publiĂ© en octobre 2021, on compte en moyenne 2,6 gynĂ©cologues mĂ©dicaux pour femmes en ĂÂąge de consulter en FranceĂąâŹĆ ; mais dans 77 dĂ©partements sur 101, cette densitĂ© est inĂÂfĂ©rieure Ă la moyenne nationale. Pas moins de 13 dĂ©partements ne comptent aucun gynĂ©cologue mĂ©dical d'aprĂšs le conseil de l'Ordre des mĂ©ĂÂdecins Hautes-Alpes, Cher, CorrĂšze, Creuse, Loir-et-Cher, Haute-Marne, Meuse, NiĂšvre, Haut-Rhin, Deux-SĂšvres, Yonne, Territoire de Belfort et Mayotte. Ce sont des dĂ©ĂÂpartements ruraux, oĂÂč les transports en commun sont insuffisants. Le renoncement n'est donc pas rare pour certaines femmes en milieu le cas de Marie-Sylvie, 67 ans, qui vit Ă Auch, dans le Gers ĂIci, les sages-femmes ont pris la suite aprĂšs les dĂ©parts en retraite des gynĂ©cos. C'est super pour les frottis, mais dĂšs qu'il y a un problĂšme, ce qui m'est arrivĂ©, il faut prendre un rendez-vous Ă l'hĂÂŽpital, attendre longtemps, on ne voit jamais les mĂÂȘmes personnes, il n'y a pas de Ancienne militante au planning faĂÂmilial, la seĂÂxagĂ©naire est consciente que la mĂ©ĂÂnopause ne signifie pas la fin du suivi mĂ©dical, loin de lĂ . Mais Marie-Sylvie a dĂ©cidĂ© de laisser tomber ĂLa derniĂšre fois, j'ai Ă©tĂ© prise en charge par plusieurs Ă©tudiants, ça m'a remis en mĂ©moire mes souvenirs d'Ă©tudiante oĂÂč je m'Ă©tais trouvĂ©e nue, Ă 19 ans, je me suis sentie humiliĂ© manque de gynĂ©cologues en cabinet rejaillit forcĂ©ment et parfois tragiquement sur l'hĂÂŽpital, lui-mĂÂȘme en crise. ĂOn n'a jamais Ă©tĂ© aussi peu nombreux pour rĂ©pondre aux besoins quotidiens des FrançaisesĂ», explique le professeur Bertrand de Rochambeau, prĂ©sident du Syngof syndicat national des gynĂ©cologues mĂ©dicaux et obstĂ©tricaux libĂ©raux ou salariĂ©s du public comme du privĂ©. Ce qui met ce mĂ©decin en colĂšre, c'est qu'il avait, avec beaucoup d'autres confrĂšres, vu venir la crise ĂEn 1987, la spĂ©cialitĂ© de gynĂ©cologie mĂ©dicale a Ă©tĂ© supprimĂ©e, elle qui n'existait qu'en France au prĂ©texte de l'harmonisation euĂÂropĂ©enne des diplĂÂŽmes, NDLR. Les derniers Ă avoir Ă©tĂ© formĂ©s alors prennent aujourd'hui leur retraite dans des conditions situation qu'a connue HĂ©lĂšne Legrand, 77 ans, gynĂ©cologue Ă la retraite depuis peu. MĂ©decin Ă partir de 1972, elle a travaillĂ© en cabinet Ă Bourg-la-Reine, au Samu social, dans des centres de santĂ© de rĂ©gion parisienne. Et elle a vu sa profession changer ĂAu dĂ©but de ma carriĂšre, nous proposions des dĂ©lais de quinze jours pour les rendez-vous, puis au fur et Ă meĂÂsure, nous n'arrivions plus Ă prendre de nouvelles patientes. RĂ©sultat, de moins en moins de mĂ©decins et de plus en plus de patientes ĂÂągĂ© cela s'ajoute l'Ă©pineuse question du remplacement ĂNous Ă©tions deux gynĂ©cologues mĂ©dicales installĂ©es enĂÂsemble, on a laissĂ© le cabinet Ă une gynĂ©cologue obstĂ©tricienne, Ă qui nous avons littĂ©ralement appris les soucis endocriniens, la gestion de la mĂ©nopause, les IVGĂąâŹÂŠ On la dĂ©panne Si la situation est ĂcatastrophiqueĂ» selon elle, elle aurait pu ĂÂȘtre dramatique sans la dĂ©termination des femmes, en 1987. ĂPour nos filles et nos petites-filles, nous avons Ă©tĂ© des milliers Ă nous mobiliser entre 1987 et 2003 pour dĂ©fendre la gynĂ©cologie mĂ©dicale, jusqu'Ă ce que le diplĂÂŽme soit finalement rĂ©tabli en 2003Ă», se fĂ©licite Marie Stagliano, coprĂ©sidente du ComitĂ© de dĂ©fense de la gyĂÂnĂ©cologie mĂ©dicale CDGM. ĂMais au lieu des 130 postes par an, on en est aujourd'hui Ă 86. Cela reste trĂšs inĂÂĂÂĂÂĂÂsufĂ Le professeur Bertrand de RoĂÂchambeau renchĂ©rit ĂDans le mĂÂȘme temps, on a formĂ© beaucoup de sages-femmes, qui coĂ»tent moins cher. La loi de financement de la SĂ©curitĂ© sociale est votĂ©e chaque annĂ©e par le Parlement sur proposition du gouvernement, ils ne peuvent pas dire qu'ils ne savaient pasĂ», pĂ©nurie de gynĂ©cologues pourrait bien faire exploser le systĂšmeĂąâŹÂŠ et les professionnels de santĂ©. CĂ©cile, gyĂÂnĂ©cologue obstĂ©trique de 41 ans, a vĂ©ĂÂcu un cauchemar dans l'hĂÂŽpital d'une ville moyenne de l'Ouest. DĂ©ĂÂbarquĂ©e en tant qu'interne dans un pĂÂŽle qui gĂšre 1300 accouchements par an, elle est devenue en quelques mois l'unique gynĂ©cologue aprĂšs le dĂ©part de tous ses collĂšgues. ĂOn a embauchĂ© des intĂ©rimaires, j'ai acĂÂcueilli plus d'internes, relate-t-elle, mais comment voulez-vous qu'ils aient envie de choisir cette spĂ©cialitĂ© quand ils n'ont qu'un rĂ©fĂ©rent dans l'hĂÂŽpital, qui n'est pas ou peu disponible ?Ă» La jeune femme a asĂÂsistĂ© Ă ce qu'elle appelle un ĂcarnageĂ» ĂJ'ai dĂ©ĂÂcouvert ce que c'Ă©tait que la violence obstĂ©tricale, j'ai rĂ©cupĂ©rĂ© des sages-femmes en larmes Ă la sortie des salles d' Elle a Ă©tĂ© Ă son tour obligĂ©e de baisser les CHU du Havre, AdĂšle est cheffe de service, et face aux contraintes budĂÂĂÂgĂ©taires et postes restĂ©s vacants, elle doit remplir plusieurs rĂÂŽles. ĂOn nous a distribuĂ© des dictaphones pour faire des Ă©conomies sur les postes de secrĂ©taires, il manque des Elle espĂšre pourtant que la situation va Ă©voluer dans le bon sens ĂIl faut Ă tout prix que l'on retrouve un fonctionnement normal. On ne vient en principe pas Ă l'hĂÂŽpital pour des mycoses, la pilule, une incontinence, un bilan MST ou un suivi de grossesseĂąâŹÂŠ Reste que pour beaucoup de patientes privĂ©es de gynĂ©cos mĂ©ĂÂdicales, on est le seul
TrainTouristique de la VallĂ©e du Loir (doc. Train Touristique de la VallĂ©e du Loir) Informations pratiques, plan d'accĂšs, tarifs, horaires Ce qu'il faut savoir : Dans un autorail des annĂ©es cinquante, vous dĂ©couvrirez entre ThorĂ© laAgence de DĂ©veloppement Touristique Loir-et-Cher â Coeur Val de Loire 5, rue de la VoĂ»te du ChĂąteau â CS 4323 â 41043 BLOIS Cedex TĂ©l. 02 54 57 00 41 infos Office de Tourisme de la CommunautĂ© du Pays de VendĂŽme HĂŽtel du Saillant â 47/49 rue Poterie â Parc Ronsard â 41100 VENDOME TĂ©l. Office de tourisme de Montoire-sur-le-Loir 16 place Clemenceau â 41800 Montoire-sur-le-Loir TĂ©l. FĂ©dĂ©ration DĂ©partementale de la PĂȘche 11 Rue Robert Nau â VallĂ©e Maillard â 41000 BLOIS Train Touristique de la VallĂ©e du Loir Mairie de ThorĂ© TĂ©l. ttvlmairie Union Cyclisme de Montoire prestataire agréé canoĂ«-kayak 6 rue Maurice Rillie â 41800 MONTOIRE SUR LE LOIR TĂ©l. Les Grimpeurs VendĂŽmois 24 Rue du Docteur Faton â 41100 VendĂŽme Perche Nature -Perche et VallĂ©e du Loir- Association dâĂ©tude et de Protection de la Nature Sorties nature thĂ©matiques, Ă©ducation Ă lâenvironnement Maison Consigny â 41170 MONDOUBLEAU perchenature
Titre: DĂ©part du Train Touristique de la VallĂ©e du Loir Description : DĂ©marrage de ThorĂ© La Rochette pour le X 2419, propriĂ©tĂ© de l'Association du Train Touristique de la VallĂ©e du Loir. Il se dirige vers le site de Varennes, oĂč a Ă©tĂ© battu le 18 mai 1990 le record du monde de vitesse sur rail par une rame TGV (515,3 km/h). Date de la prise de vue : jeudi 30 juillet 2015 - 10h10
THORĂ-MONTOIRE-TRĂO âą Le train touristique de la VallĂ©e du Loir ne devrait pas circuler jusqu'au moins la mi-juillet. RĂ©seau FerrĂ© de France doit entreprendre des travaux urgents. Par Maxime Davoust PubliĂ© le 28 Juin 14 Ă 700 Le train ne devrait pas circuler au moins jusqu'au 14 annoncions prĂ©cĂ©demment que le train touristique de la VallĂ©e du Loir TTVL bĂ©nĂ©ficiait dâun sursis jusquâĂ la fin de la saison 2015. Une nouvelle qui faisait suite Ă une rĂ©union du 16 juin, Ă laquelle participaient lâassociation gestionnaire et le propriĂ©taire de la ligne, RĂ©seau FerrĂ© de France. Ils allaient prendre en charge des rĂ©parations urgentes », a rapportĂ© le maire de Montoire, Guy Moyer, en toute fin du conseil municipal, le 23 juin. Lâassociation sâĂ©tait alors entendue avec RFF les travaux sur la ligne seraient effectuĂ©s durant lâĂ©tĂ©, en semaine, ce qui libĂšrerait la voie pour le TTVL les week-ends. On risque le dĂ©raillement ! »Finalement il sâavĂšre que le chantier est plus urgent que prĂ©vu le TTVL est interdit de voyage au moins jusquâau 14 juillet ! Ce que confirme le prĂ©sident de lâassociation du TTVL, Claude Germain. Ils confortent la voie en remettant du ballast et des traverses. » La sĂ©curitĂ© des passagers est en jeu on risque le dĂ©raillement ! »Guy Moyer est malgrĂ© tout amer on peut regretter quâils entreprennent ces rĂ©parations en pĂ©riode touristique ». De son cĂŽtĂ©, Claude Germain a comptĂ© les pertes on a dĂ©jĂ supprimĂ© 6 groupes ».Fermer dĂ©finitivement la ligne ?Actuellement, des wagons mesureurs passent sur les voies, et les travaux devraient commencer la semaine travaux plus lourds financiĂšrement doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en 2015. On a compris quâils ne voulaient pas les prendre en charge », rĂ©alise Guy Moyer. Une situation qui pourrait aboutir dĂšs lâan prochain Ă une mise Ă disposition de la ligne » ; ce serait alors aux collectivitĂ©s de mettre la main au porte-monnaie. LâĂ©lu montoirien regrette surtout que RFF nâait pas rĂ©guliĂšrement entretenu les rails par le passĂ©. Le prĂ©sident du TTVL confie ce quâils veulent faire câest fermer purement et simplement la ligne. Il y a eu de la rĂ©sistance. On a Ă©tĂ© frappĂ© aux bonnes portes. Maintenant, ils se dĂ©pĂȘchent. Ȉ voir en vidĂ©o, le dĂ©part du train en gare de aussi sur Facebook, en cliquant sur Jâaime ».Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Courrier - L'Ăcho dans lâespace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute lâactualitĂ© de vos villes et marques favorites.
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