Lasolution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 6 lettres et commence par la lettre B. CodyCross Solution pour LE PAPILLON DU VER À SOIE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle.

Sympa ton Ă©charpe ! » ForcĂ©ment, c’est de la soie. » MĂȘme si les matĂ©riaux synthĂ©tiques sont de plus en plus utilisĂ©s dans les vĂȘtements, la soie reste inimitable. Petit bonus pour les gourmands, les ver Ă  soie est un insecte comestible! Un insecte comestible utilisĂ© depuis 4500 ans ! Le plus vieux fragment de soie dĂ©couvert nous vient de Chine, et date environ de l’an 2570 av. c’est dire sa rĂ©sistance. La lĂ©gende veut que ce soit la princesse chinoise Si-Ling-Chi qui l’ait dĂ©couverte par hasard, en faisant tomber un cocon de ver Ă  soie dans sa tasse de thĂ©. En essayant de le retirer, elle tira un fil de soie dont elle vit immĂ©diatement l’intĂ©rĂȘt. Les Chinois parviennent Ă  en garder le secret jusqu’en 560 aprĂšs En France, on ne commence Ă  produire de la soie qu’à partir du XIIIĂšme siĂšcle. Avec trois millĂ©naires de quasi-monopole, l’Empire du Milieu s’impose comme le spĂ©cialiste mondial de la production de soie, mĂȘme aujourd’hui. D’ailleurs on retrouve l’utilisation du ver Ă  soie dans toute l’Asie du Sud Est, mais cette fois-ci en tant qu’insecte comestible oĂč il est traditionnellement consommĂ© en snack et a un petit goĂ»t de popcorn, tout comme le ver de farine ou le ver de palmier. Le ver Ă  soie, un pro du tissage Ne fait pas de la soie qui veut ! Produire cette matiĂšre est un processus complexe, avec ses spĂ©cialistes pour chaque Ă©tape. Pour commencer, il faut Ă©lever les insectes. Le ver Ă  soie est la chenille d’un papillon domestique, le Bombyx du mĂ»rier, un insecte comestible traditionnellement consommĂ© dans toute l’Asie. Ce lĂ©pidoptĂšre nom scientifique des papillons, issu de croisements et sĂ©lection par l’ĂȘtre humain, n’existe pas Ă  l’état sauvage. Les chenilles sont Ă©levĂ©es en grandes serres aĂ©rĂ©es, entre 22 et 24°C, et nourries suivant un protocole strict, diffĂ©rent Ă  chaque Ă©tape de maturitĂ© de la chenille. Lorsque les chenilles sont prĂȘtes Ă  se transformer, elles crĂ©ent le cocon d’un seul fil de soie enroulĂ© autour d’elles. AprĂšs environ 10 jours, le cocon est dĂ©tachĂ© de son support et passĂ© Ă  80°C pour Ă©touffer l’insecte – alors appelĂ© chrysalide – sans abimer le cocon qui est Ă©galement considĂ©rĂ© comme un met de choix au pays des insectes comestibles la ThaĂŻlande. Il passe ensuite Ă  l’eau bouillante pour que la sĂ©ricine, le ciment qui colle la soie, se ramollisse. L’étape suivante est celle du dĂ©vidage. Les fils, rĂ©uni Ă  peu prĂšs par dizaine, sont enroulĂ©s sur des dĂ©vidoirs. Jusqu’à 10kg de cocons sont nĂ©cessaires pour obtenir 1kg de cette soie, qualifiĂ©e de soie grĂšge ». Enfin, lors du tissage, le fil obtenu est enroulĂ©e autour d’un ourdissoir, une sorte de tambour, qui permet de monter les fils sur le mĂ©tier Ă  tisser. Le tisseur peut ensuite en faire votre superbe Ă©charpe dont la soie provient tout simplement de cet insecte comestible. Fibre de choc ! Les propriĂ©tĂ©s de la fibre de soie sont aussi nombreuses qu’impressionnantes. Tout comme le cuir, la soie ne pourrit pas, bien que ce soit un matĂ©riau naturel. LĂ©ger et isolant, elle est trĂšs pratique pour les dĂ©placements. La soie absorbe trĂšs bien les colorants et n’est pas difficile sur la couleur, ce qui permet d’obtenir des tissus de divers coloris. C’est Ă©galement un matĂ©riau rĂ©sistant, au point que par le passĂ© certains en ont fait des amarres pour leurs navires ! La seule fibre plus rĂ©sistante connue chez les animaux est une autre soie
 celle des araignĂ©es, si solide que l’armĂ©e amĂ©ricaine cherche Ă  en faire des gilets pare-balles. VoilĂ  qui devrait vous donner un autre regard sur vos Ă©charpes et autres parures en soie, et surtout sur les insecte comestibles qui en sont l’auteur le ver Ă  soie ! articles les plus lus

Le« ver à soie » n'est pas un insecte adulte : le ver à soie est en réalité la chenille du bombyx murier. Le ver à soie est l'état larvaire du papillon bombyx du mûrier (Bombyx mori). Ce papillon domestique est originaire du nord de la Chine. Il est élevé depuis des siÚcles pour produire de la soie. Papillon Bombyx Mori dont le
Sa douceur a suscitĂ© la crĂ©ation de l’adjectif soyeux » pour qualifier un rendu lisse et lumineux de grande qualitĂ©. La soie est une fibre naturelle d’exception tant par sa beautĂ© que par ses propriĂ©tĂ©s, une fois qu’elle a Ă©tĂ© transformĂ©e en vĂȘtements ou accessoires. Voyage au pays du plus luxueux textile qui soit. Et nos conseils pour bien entretenir ses habits de soie. La soie, un fil d’origine animale La soie est une fibre textile d’origine animale, produite gĂ©nĂ©ralement par la chenille d’un papillon, le bombyx du murier. Le fil de soie rĂ©sulte de la substance secrĂ©tĂ©e par la larve du ver afin de tisser son cocon. Alors que de nombreuses espaces de vers Ă  soie existent, le bombyx a toujours Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ© car il tisse un fil fin, rĂ©gulier et immaculĂ©. Une fois ce fameux fil rĂ©cupĂ©rĂ©, il fait l’objet d’une succession d’étapes complexes Ă  commencer par l’extraction du fil qui compose le cocon de la chenille, la filature et l’opĂ©ration de moulinage afin d’accroitre la rĂ©sistance de la fibre. Les textiles proposĂ©es sont principalement constituĂ©es de soie naturelle mais aussi de soie sauvage, cette derniĂšre se faisant encore plus rare puisqu’elle n’est pas le fruit d’une culture de vers mais de vers Ă  soie qui ne sont pas en captivitĂ© et vivent dans la nature comme le ver de l’araignĂ©e Tussah avec in fine, une soie au rendu plus irrĂ©gulier. Une fibre naturelle, rĂ©sistante et isolante La soie reste la fibre naturelle la plus luxueuse qui exige une fabrication de haute facture. Certes couteuse, son rendu fluide et dĂ©licat en ferait oublier les propriĂ©tĂ©s de la soie qui a bien des atouts pour s’en revĂȘtir, Ă©tĂ© comme hiver. TrĂšs rĂ©sistante, cette fibre absorbe l’humiditĂ©. Surtout, elle est dotĂ©e de qualitĂ©s isothermiques qui assure une fraĂźcheur au portĂ© en Ă©tĂ© et une isolation des froidures hivernales. Ce n’est ainsi pas un hasard si on la retrouve, mĂ©langĂ©e Ă  d’autres matiĂšres comme le cachemire ou le coton pour fabriquer gants et chaussettes tandis qu’elle garantit une protection, la nuit venue sous forme de nuisettes et pyjamas. Bref, la soie assure une texture sensuelle tout en Ă©tant fonctionnelle. Les secrets de fabrication d’une fibre lĂ©gendaire Il Ă©tait une fois une princesse chinoise qui savourait son thĂ© sous un murier et vit tomber dans sa tasse le cocon d’une chenille de papillon. La jeune femme en extirpa un long fil fin et solide... qui devient matiĂšre Ă  tisser. Telle est la lĂ©gende qui raconte la dĂ©couverte de la soie dans l’Empire du Milieu. Mais les contes ont souvent pour vocation de dissimuler les secrets les plus prĂ©cieux Ă  commencer par les Ă©tapes de fabrication de la soie, soigneusement cachĂ©es depuis 2700 ans avant JĂ©sus-Christ. La Chine pendant prĂšs de trois millĂ©naires conservera les secrets de la sĂ©riciculture telle qu’on nomme la production de la soie, tout en dĂ©veloppant son Ă©levage de vers Ă  soie afin de commercialiser les tissus, tirĂ©s de cette fibre naturelle vers l’Europe en passant par l’Asie Ă  travers la cĂ©lĂšbre route de la Soie. Les premiers secrets de la fabrication de la soie chinoise, Ă  savoir l’élevage de vers bombyx furent dĂ©couverts au VIe siĂšcle aprĂšs JĂ©sus Christ aprĂšs le vol de cocon de vers et de muriers en Chine par des moines. L’Italie dĂšs 1640 puis la France dĂ©veloppĂšrent leur propre sĂ©riciculture, les rois de France soutenant les plantations de muriers et l’élevage de vers Ă  soie. AprĂšs la crĂ©ation d’une manufacture royale sous le rĂšgne de François 1er, Lyon deviendra la capitale mondiale de la soie en Ă©tant la seule, avec sa rĂ©gion Ă  fabriquer de façon industrielle le prĂ©cieux textile dĂšs le XVIIIe siĂšcle. Vers 1850, la France pouvait s’enorgueillir d’une filiĂšre florissante rĂ©unissant les mĂ©tiers de la soie, de la sĂ©riciculture Ă  la filature, le moulinage et le tissage. Mais les Ă©pidĂ©mies successives frappant les vers Ă  soie, le coĂ»t de fabrication d’un tel textile en Europe exposĂ© Ă  la concurrence asiatique, la Chine retrouvant sa place, puis l’invention du nylon et des fibres artificielles au cours du 20e siĂšcle sont autant de raisons de la quasi disparition de la filiĂšre de la soie française. Le retour aux sources en Asie et l’innovation Ă  la française L’Asie Ă  commencer par la Chine et l’Inde concentre aujourd’hui la production mondiale de soie. Ce textile par ses Ă©tapes de fabrication complexes reste cependant le plus rare en termes de production mondiale, de par son coĂ»t. CĂŽtĂ© français, le savoir-faire artisanal a Ă©tĂ© en partie prĂ©servĂ© par des maisons anciennes de soyeux comme Brochier Soieries tandis que des grands noms de la mode tels que Chanel et HermĂšs investissent dans ces savoir-faire ancestraux. Outre des maĂźtres d’art de la soie française, l’innovation technologique vient en partie simplifier le processus. En tĂ©moigne l’usage de la 2D et 3D par la sociĂ©tĂ© française Sericyne, créée par Clara Hardy et Constance Madaule. Les deux jeunes femmes talentueuses ont mis en Ɠuvre un mode de production plutĂŽt Ă©tonnant. En s’associant avec des Ă©leveurs de sĂ©riciculture, elles rĂ©cupĂšrent les vers Ă  soie qui tissent directement leur fil sur des moules en 2D ou 3D. Un rĂ©sumĂ© succint car les deux crĂ©atrices protĂšgent prĂ©cieusement Ă  l’instar des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes, leur procĂ©dĂ© mais Ă  la clĂ©, la soie est fabriquĂ©e plus rapidement, le tout en collaboration avec d’autres corps de mĂ©tiers de la filiĂšre de la soie, Ă  commencer par la teinture. Les grands du luxe ne s’y sont pas trompĂ©s en dĂ©veloppant de nombreux projets avec Sericyne. Une nouvelle filiĂšre de la soie Ă  la française peut-ĂȘtre en devenir.` Ci-dessous photo 2D Sericyne Un entretien dĂ©licat pour un rendu soyeux sur la durĂ©e Comme tout textile dĂ©licat, un vĂȘtement ou un accessoire en soie exige de prĂȘter attention Ă  ses conditions d’entretien. Les plus courageux opteront pour un lavage Ă  la main sous rĂ©serve de veiller Ă  une tempĂ©rature modĂ©rĂ©e, la soie ne devant jamais ĂȘtre bouillie. Cependant, les nouvelles gĂ©nĂ©rations de machine Ă  laver assurent dĂ©sormais un mode dĂ©licat. On pourra par exemple utiliser le programme lavage main pour protĂ©ger ses prĂ©cieuses Ă©toffes. Mieux vaut prĂ©fĂ©rer aussi l’usage d’une lessive spĂ©ciale linge dĂ©licat de mĂȘme qu’on Ă©vitera l’usage d’adoucissant. Enfin, on optera pour un sĂ©chage Ă  l’air libre en Ă©vitant d’exposer la soie au soleil si le sĂ©chage est en extĂ©rieur. Il est enfin prĂ©fĂ©rable de repasser une Ă©toffe en soie lorsqu’elle est encore lĂ©gĂšrement humide et placĂ©e Ă  l’envers avec un fer Ă  tempĂ©rature minimale. On n’oubliera pas non plus de sĂ©sactiver le mode vapeur s’il y a lieu. Autant de conseils pour profiter sur le long terme de ses Ă©toffes soyeuses
et prĂ©cieuses !
Lasoie est fabriquĂ©e par le ver Ă  soie, ou chenille du bombyx. Il existe des centaines de sortes de vers Ă  soie, mais c’est la chenille du Bombyx mori qui produit la meilleure qualitĂ© de fibre. L’élaboration d’une piĂšce de tissu rĂ©clamant un grand nombre de chenilles, on a commencĂ© Ă  Ă©lever le ver Ă  soie. C’est ainsi qu’est apparue la sĂ©riciculture. Parmi les quelque 2
Le ver Ă  soie n'est pas un ver, mais plutĂŽt une chenille. La soie est issue du cocon produit par la chenille du bombyx du mĂ»rier. Le bombyx du mĂ»rier est un papillon ainsi nommĂ©, parce que, Ă  l'Ă©tat de chenille, il se nourrit exclusivement des feuilles du mĂ»rier. On le trouvait, Ă  l'origine, dans les pays oĂč poussait le mĂ»rier blanc, soit en Chine, en Inde ou en Perse. La technique permettant de produire la soie date de 2500 avant et vient de Chine. Le secret de cette technique a Ă©tĂ© jalousement gardĂ© jusqu'en 560. Puis, on en commença la production en Europe, et en France vers le XIIIe siĂšcle. L'Ă©levage des vers Ă  soie est appelĂ©e sĂ©riciculture. La femelle du bombyx pond de 300 Ă  500 oeufs, appelĂ©s graines. Chaque graine, de la taille d'une tĂȘte d'Ă©pingle, produit une minuscule chenille d'une longueur de 3mm environ. Son appĂ©tit n'est pas en rapport avec sa taille. Elle se gave de feuilles de mĂ»rier. Dans l'espace d'un mois, cette chenille mue quatre fois, pour atteindre son Ă©volution maximum, de 8 Ă  10 cm. Puis, elle s'arrĂȘte de manger et cherche un endroit pour filer son cocon, dans lequel elle se transformera en chrysalide. Elle tisse environ 1200 m de fil de soie, en tournant sur elle-mĂȘme, mais son cocon est poreux pour lui permettre de respirer. Ses fils sont recouverts de grĂšs. Ses glandes sĂ©ricigĂšnes se vident et la chenille redevient petite, de 2 Ă  3 cm. La chrysalide deviendra un beau papillon. En sĂ©riciculture, on empĂȘche les chrysalides de se transformer en papillon, car en sortant du cocon, le papillon le perce et brise le fil. Alors, les chrysalides sont Ă©touffĂ©es en passant les cocons dans un bain de vapeur, ce qui permet de garder ces cocons longtemps en attendant de les dĂ©vider. Lors du dĂ©vidage, on prend plusieurs fils de plusieurs cocons Ă  la fois pour faire un fil plus solide. La soie grĂšge recouverte de grĂšs doit ĂȘtre lavĂ©e pour ĂȘtre brillante. DiffĂ©rentes opĂ©rations permettront d'assouplir, de solidifier et d'enrouler le fil de soie. Viendront ensuite le tissage et la teinture. La dĂ©couverte de nouvelles fibres synthĂ©tiques au dĂ©but du XXe siĂšcle marquera le dĂ©clin progressif de l'industrie de la soie pour le plus grand bien du bombyx du mĂ»rier. de Pierre BĂ©rard
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Lever Ă  soie est originaire de Chine. Bombyx mori fait parti de l’ordre des Lepidoptera et de la famille des Bombycidae qui regroupe environ 100 espĂšces. 5 000 d’exploitation du ver Ă  soie. L’industrie de la soie est nĂ©e en Chine 2 700 ans avant notre Ăšre avec l’élevage des premiĂšres chenilles du bombyx du mĂ»rier. La technique d’élevage Ă©tait tenue secrĂšte et le commerce
La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 6 lettres et commence par la lettre B Les solutions ✅ pour SA CHENILLE EST LE VERS À SOIE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "SA CHENILLE EST LE VERS À SOIE " 0 0 SuggĂ©rĂ© par les utilisateurs Utilisateur Solution Lettres Parimass Bombyx 6 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
Enles observant de prĂšs, le groupe s’est aperçu qu’elles possĂ©daient des glandes productrices de soie en moins grande quantitĂ© mais bien plus grosses que d’autres types
RĂ©digĂ© par Aquideas 01 septembre 2021 Aucun commentaire Dans certains pays asiatiques, il est une pratique courante d’avoir une exploitation piscicole1 familiale avec un Ă©levage de vers Ă  soie. C’est le cas de la ThaĂŻlande, l’Inde, le Pakistan et surtout la grande Chine qui en produisait dĂ©jĂ  vers ans avant De tout temps, ces merveilleux fils naturels ont permis Ă  l’industrie textile de rĂ©aliser de l’artisanat de luxe premier choix, comme des foulards, chemises et lingerie fine – dĂ©couvrez en quelques-uns en fin de texte ; second choix, comme des mouchoirs et tableaux. Dans les temps modernes, on l’utilise aussi en association avec d’autres fibres textiles c’est le cas de la soie stretch faite avec des fils de Lycra ou le brocart tissu de soie rehaussĂ© de fils d’or ou d’argent. Mais on remplace parfois la soie par du fil synthĂ©tique, comme la rayonne et la viscose, aux propriĂ©tĂ©s dĂ©concertantes. Au fur et Ă  mesure de sa domestication, le papillon Bombyx Mori s'est transformĂ©, devenant incapable de voler et de se nourrir sans l'aide de l'Homme. De fait, il n'existe plus Ă  l'Ă©tat sauvage, y compris en Chine d'oĂč il est originaire. L'Ă©levage comprend deux pĂ©riodes principales l'incubation de l'Ɠuf et l'Ă©levage de la chenille. La premiĂšre pĂ©riode dure 11 jours. Ensuite, l'Ă©closion est abondante pendant les 3 derniers jours durant lesquels vous rĂ©cupĂ©rez cette fois des chenilles. L'Ă©levage des vers » proprement dit dure 30 Ă  40 jours comportant des mues qui permettent Ă  la chenille de grossir environ 40 fois. Elle se nourrit principalement de feuilles de mĂ»rier blanc Morus alba. Mais c’est un animal trĂšs sensible la qualitĂ© de son environnement est essentielle Ă  sa survie et des doses, mĂȘme trĂšs faibles, de produits chimiques peuvent le tuer trĂšs rapidement. La chenille atteint son dĂ©veloppement complet quand son poids est d'environ 5 gr et sa longueur de 9 cm ce qui est long Ă  ce stade. Elle grimpe alors sur les branches du mĂ»rier et y crĂ©e son cocon pour devenir chrysalide et finalement papillon rĂ©fĂ©rez-vous au diagramme/cycle suivant. Pour pouvoir alimenter ces vers Ă  soie, le mĂ»rier blanc devra d’abord atteindre sa maturitĂ© afin d’ĂȘtre capable de produire suffisamment de feuilles pour alimenter de trĂšs grandes quantitĂ©s de vers Ă  soie. C’est gĂ©nĂ©ralement la seule source alimentaire pour ces chenilles fort gloutonnes. Leur dĂ©veloppement artisanal se fait sous un environnement contrĂŽlĂ©, gĂ©nĂ©ralement un incubateur 25-26°C, lĂ©gĂšrement aĂ©rĂ© et un bon degrĂ© hygromĂ©trique 60-65%. Il est important d’éliminer leurs dĂ©jections fĂ©cales en les plaçant sur un treillis de façon qu’ils tombent par gravitĂ©. Lorsque la chenille devient mature, on procĂšde Ă  ce que l’on appelle le boisement » qui lui permet de grimper dans des rameaux de façon qu’elle puisse choisir un endroit confortable pour y construire son cocon. Il ne faut que 3 jours pour faire ce dernier, mais c’est lorsqu’il est fraĂźchement Ă©laborĂ© qu’il doit ĂȘtre rĂ©coltĂ©. La raison en est qu’il perdra du poids se tassera inĂ©vitablement et se salira par la suite. La couleur des cocons dĂ©pend de la variĂ©tĂ© des vers Ă  soie Ă©levĂ©s et peut ĂȘtre notamment blanc, jaune, dorĂ© ou rose. Pour en rĂ©cupĂ©rer le fameux fil de soie Ă©laborĂ© si astucieusement par la chenille, il faut Ă©liminer la chrysalide qui – dans le cycle naturel - est l’aboutissement de la transformation de la chenille. En se rĂ©fĂ©rant au graphique, vous constatez que pour complĂ©ter le cycle la chrysalide se transforme Ă  son tour dans le cocon en papillon ...qui cherchera inexorablement Ă  sortir de ce nid douillet ...en brisant ainsi le fil de soie du cocon. Dans la nature, il est nĂ©cessaire d’obtenir quelques reproducteurs pour perpĂ©tuer le cycle de cet intĂ©ressant ver, mais dans son Ă©levage industriel il faut empĂȘcher d’abĂźmer ce fil de luxe. On rassemble donc les cocons sur de grands plateaux en bambou pour procĂ©der Ă  leur traitement ultĂ©rieur. Ici, plusieurs mĂ©thodes sont utilisĂ©es pour y parvenir. L’une consiste Ă  trempez pendant 10 minutes les cocons dans l'eau bouillante pour que le grĂšs ou sĂ©ricine, colle naturelle protĂ©geant les brins se relĂąchent et se libĂšrent de cette sorte de glue » colle. Ensuite en agrippant l'extĂ©rieur Ă  l'aide d'une brosse Ă  dents, les fils se dĂ©tachent aisĂ©ment. L’autre des plus classiques est d’exposer ces cocons Ă  un ventilateur d’air chaud 83°C durant un certain temps. Dans une enceinte contrĂŽlĂ©e, cette opĂ©ration permet ainsi d’assĂ©cher l’insecte afin d’éviter toute souillure par putrĂ©faction. Ensuite, vient seulement le filage du si prĂ©cieux fil de soie. . La dĂ©videuse Mais en quoi les poissons peuvent-il bien profiter d’une telle activitĂ© terrestre ? En fait, ils s’alimentent de tout ce qui est dĂ©chet provenant de l’élevage du ver Ă  soie. Ainsi, carpes et tilapias2 poissons d’eau douce reçoivent les feuilles de mĂ»rier qui ont Ă©tĂ© salies par les vers et de plus, on leurs donne toutes les chrysalides qui ont Ă©tĂ© sĂ©chĂ©es. Toutes deux sont des aliments trĂšs protĂ©iniques. Donc, la premiĂšre activitĂ© profite pleinement Ă  la seconde ...ce qui permet de faire souvent de sĂ©rieuses Ă©conomies. En effet, lorsqu’on cherche Ă  intensifier des poissons, l’aliment reprĂ©sente facilement 50 % du budget annuel tout dĂ©pend Ă©videmment du rĂ©gime de l’espĂšce que vous Ă©levez herbivore, omnivore ou carnivore. Donc, l’éleveur plantera assez rapidement des mĂ»riers sur les murs » de son Ă©tang et ce petit arbuste produira plus tard de jeunes feuilles tendres qui serviront Ă  la fois aux deux Ă©levages dĂ©crits ci-dessus. Enfin notez qu’un cocon peut donner plus d’un kilomĂštre de fil. Un kilogramme de cocons produit environ 200 grammes de fil. Et Ă  diamĂštre Ă©gal, ce fil de soie est aussi rĂ©sistant qu’un fil d’acier. Voici quelques-unes des merveilles pouvant ĂȘtre confectionnĂ©es avec ce beau fil. RĂ©fĂ©rences _____________________________ 1 C’est-Ă -dire une pisciculture = un Ă©levage de poissons. 2 Ces poissons herbivore/omnivores sont les plus utilisĂ©s dans l’alimentation humaine en rĂ©gions tropicales.
sa chenille est le ver Ă  soie
Antheraeapernyi est un lépidoptÚre (papillon) de la famille des Saturniidae, de la sous-famille des Saturniinae.. Sous sa forme de chenille, il est appelé Ver à soie tussah.. La chenille élevée en semi-captivité, produit un fil servant à tisser de la soie tussah. La chrysalide est consommée traditionnellement dans certaines régions de Chine et le papillon mùle entre dans des
25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 2035 Tranformation du papillon en ver Ă  soie clic sur photo Le Bombix Le bombix du murier est un pour produire la soie Le ver Ă  soie et sa chenille . Le bombix est inconnu Ă  l'Ă©tat sauvage la selection par Ă©levage s'appelle la sĂ©riculture. C'est au stade de chenille que le bombix produit la fibre secrĂ©tĂ©e en abondance qui durcissant se transforme en fil Ă  soie brute avec lequel la chenille frabrique son cocon .Le fil mesure entre 300 et 1500mĂȘtres HISTOIRE DE LA SOIE En CHINE on attribue la dĂ©couverte de la soie Ă  l'impĂ©ratrice XI LING-SHI .La lĂ©gende raconte qu elle buvait son thĂ© sous un murier lorsqu'un cocon tomba dans sa tassePour devider le cocon il faut qu'il soit chauffĂ©.En voulant le rĂ©cupĂ©rer un fil de soie s'en dĂ©tacha et plus elle tirait plus il s'allongeait. Elle en parla autour d'elle et cette dĂ©couverte se propagea .La sĂ©riculture Ă©tait nĂ©e Anecdote En 1891 Durant le carnaval de Paris les petites rondelles chutes de papier utilisĂ© pour l'Ă©levage du ver Ă  soie furent utilisĂ©es comme projectile .Ce fut le dĂ©but des confettis PIERRETTE38 - dans Divers
LedĂ©veloppement de la chenille peut prendre de 26 Ă  32 jours. Le ver Ă  soie tisse une coquille spĂ©ciale pour lui-mĂȘme, se transformant ainsi en nymphe. La longueur d'un fil de soie est de 1500 mĂštres. Dans un cocon créé par elle-mĂȘme, la chenille du ver Ă  soie devient une nymphe et, aprĂšs 2-3 semaines, elle se transforme en papillon
La soie est une fibre naturelle issue du ver Ă  soie, aussi appelĂ© chenille du bombyx du mĂ»rier. C’est une matiĂšre trĂšs noble et reconnue dans le monde entier pour sa douceur, son Ă©lĂ©gance et son confort, notamment dans l’habillement. Toutefois, la soie est la matiĂšre obtenue du ver Ă  soie. Autrement dit, il existe diffĂ©rents types de soie diffĂ©renciĂ©s par leur tissage mousseline de soie, organza de soie, satin de soie, soie pongĂ©e, twill de soie, etc. La soie est mesurĂ©e en “momme” MM, une unitĂ© asiatique qui mesure le poids du tissu de soie. Plus le chiffre est Ă©levĂ©, plus le tissu est opaque et rĂ©sistant 1 MM Ă©quivaut Ă  4,34 g/mÂČ. Les diffĂ©rents types de soie et comment les reconnaĂźtre La mousseline de soie La mousseline de soie est un tissu trĂšs doux au toucher, particuliĂšrement fluide et lĂ©ger. Sa particularitĂ© tient Ă  sa transparence, ce qui permet aux imprimĂ©s de se voir aussi bien d’un cĂŽtĂ© que de l’autre. La mousseline de soie est particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©e en foulard, de par sa lĂ©gĂšretĂ© et sa fluiditĂ©. Aussi, elle est beaucoup utilisĂ©e dans la confection de vĂȘtements haut de gamme et habillĂ©s tels que les robes de soirĂ©es et les robes de mariĂ©es, en jouant sur les transparence et les superpositions. C’est le tissu de soie le plus Ă©conomique. L’organza de soie L’organza de soie est un tissu qui prend l’aspect d’un voile transparent. Toutefois, contrairement Ă  la mousseline de soie, sa texture est plutĂŽt rigide, ce qui lui permet de tenir en place plus aisĂ©ment. Il est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©e dans la conception de robes Ă©laborĂ©es telles que les robes de mariĂ©es et de soirĂ©e. Il existe une version synthĂ©tique de l’organza de soie, moins fragile que le tissu original et souvent vendue Ă  bas prix, aussi sous l’appellation d’”organza”. Elle se reconnaĂźt Ă  son apparence beaucoup plus brillante et Ă  son aspect synthĂ©tique reconnaissable aussi bien au niveau visuel que du toucher. La soie pongĂ©e La soie pongĂ©e est un tissu lisse et brillant. Plus ou moins transparente selon la densitĂ© des fils, elle est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©e pour la confection de foulards, ou de doublures de vĂȘtements haut de gamme. La soie twill La soie twill est une matiĂšre souple et facile Ă  modeler. Elle se distingue par ses rayures obliques qui mettent en valeur la couleur du tissu. De plus, l’épaisseur de la soie twill limite la traversĂ©e des encres, c’est pourquoi les couleurs du tissu sont vives d’un cĂŽtĂ© et plus sombres de l’autre. Son tissage donne Ă  ses couleurs un aspect semi-matte, ce qui le diffĂ©rencie du satin de soie. La soie twill est particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©e par les grandes maisons de couture, et c’est d’ailleurs le tissu qu’utilise HermĂšs pour ses lĂ©gendaires carrĂ©s de soie. Le satin de soie Le satin de soie est trĂšs certainement le tissage le plus tendance de par son Ă©clat nacrĂ© naturel. C’est un tissu plutĂŽt lourd, trĂšs doux au toucher, opaque et visuellement trĂšs Ă©lĂ©gant. C’est pourquoi il figure parmi les tissus les plus nobles. Le satin de soie est particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© pour la confection de foulards, de vĂȘtements et de lingerie fĂ©minine haut de gamme. Beaucoup de personnes font l’amalgame entre “soie” et “satin”. En effet, la soie est un tissu obtenu Ă  partir du fil du ver Ă  soie. Le satin est une technique de tissage qui donne au tissu son Ă©clat et son effet satinĂ©. Toutefois, il est possible d’obtenir cet aspect satinĂ© Ă  partir de matiĂšres synthĂ©tiques comme le viscose ou le polyester. Le taffetas de soie Le taffetas de soie est issu d’un tissage serrĂ© qui le rend opaque. C’est une matiĂšre lĂ©gĂšre, lisse et brillante d’apparence. Toutefois, au toucher, le tissu est sec et granuleux, ce qui lui permet de tenir en place et de facilement occuper l’espace. Le taffetas de soie est souvent synonyme de grandes robes habillĂ©es haut de gamme telles que les robes de soirĂ©e, les robes de bal ou les robes de mariĂ©e. La particularitĂ© du taffetas tient Ă  son bruit de frottement gĂ©nĂ©rĂ© par les mouvements du tissu. Le crĂȘpe de soie Le crĂȘpe de soie est un tissu opaque Ă  la texture douce et rugueuse de par son tissage Ă  partir de fils sous haute torsion. À sa confection, le crĂȘpe de soie peut ĂȘtre soumis Ă  diffĂ©rents procĂ©dĂ©s dans le but de dĂ©former les fibres dans une direction donnĂ©e. L’ikat de soie L’ikat de soie est la spĂ©cialitĂ© ouzbĂške. Il s’agit d’une teinture spĂ©cifique effectuĂ©e directement sur les fils de soie avant le tissage. On le reconnaĂźt Ă  ses motifs uniques. La particularitĂ© de la soie sauvage Contrairement Ă  un tissu de soie classique, la soie sauvage n’est pas issue de l’élevage de vers Ă  soie, mais des cocons naturels ramassĂ©s par l’homme dans les arbres. Son aspect est mat et raide. Les fils de soie sauvage sont plus grossiers que ceux de la soie naturelle. Une fois tissĂ©s, le rĂ©sultat est moins lisse que celui de la soie telle qu’on la connaĂźt, mais c’est ce qui fait sa particularitĂ©. C’est la pression des doigts au moment du filage, la technique et la jointure des fils, qui dĂ©terminent le rĂ©sultat final et qui aboutira Ă  un tissu plus ou moins rĂ©gulier. La soie sauvage est assez mĂ©connue et plus rare que la soie naturelle. Cependant, on la retrouve de plus en plus dans le monde de la mode pour son originalitĂ©. D’ailleurs, nous avons confectionnĂ© une robe 100% en soie sauvage pour le MusĂ©e Urbain Tony Garnier, Ă  l’occasion de leur exposition sur les Trente Glorieuses. Connaissez-vous les bienfaits de la soie ? La soie est hypoallergĂ©nique La soie est un tissu trĂšs apprĂ©ciĂ© par les personnes ayant des peaux Ă  problĂšme. En effet, c’est une matiĂšre antibactĂ©rienne qui ne retient pas les impuretĂ©s ni les poussiĂšres de par la structure de ses fibres. C’est pour cette raison qu’elle ne contribue pas Ă  l’irritation de la peau. Elle lui permet de respirer et d’ĂȘtre en contact avec un tissu plus soie protĂšge les cheveux Au-delĂ  de ses propriĂ©tĂ©s bĂ©nĂ©fiques pour la peau, la soie est aussi trĂšs avantageuse pour la santĂ© des cheveux. Contrairement Ă  des tissus plus rugueux comme le coton, la soie est trĂšs douce et n’agresse pas le cheveu. Elle le fait “glisser” et neutralise l’électricitĂ© statique. C’est pourquoi elle limite les frottements excessifs et donc les cassures, les fourches, les nƓuds, et Ă  long terme, la chute de cheveux. De plus, la soie absorbe beaucoup moins le sĂ©bum qu’un autre tissu. Elle agit comme une barriĂšre de protection qui protĂšge vos cheveux et qui prĂ©serve leur hydratation . C’est pourquoi, il est vivement recommandĂ© de choisir des chouchous en soie pour attacher ses soie est thermorĂ©gulatrice Les propriĂ©tĂ©s thermorĂ©gulatrices de la soie sont l’un de ses bienfaits non nĂ©gligeables. À savoir, en Ă©tĂ©, la soie apporte de la fraĂźcheur et permet Ă  la peau de respirer. En hiver, elle agit comme un isolant naturel et garantit chaleur et confort. Les couettes en soie sont ainsi un trĂšs bon investissement pour garantir confort de sommeil toute l’ soie est une matiĂšre fabriquĂ©e Ă  partir du fil naturel créé par le ver Ă  soie. Il existe de nombreux tissages diffĂ©rents de la soie comme la mousseline de soie, la soie pongĂ©e, le satin de soie, le taffetas de soie, etc. MalgrĂ© son coĂ»t parfois Ă©levĂ©, les bienfaits de la soie ne sont pas Ă  nĂ©gliger. Cette matiĂšre noble est trĂšs rĂ©putĂ©e pour ses propriĂ©tĂ©s antibactĂ©riennes et thermorĂ©gulatrices. Elle sera votre meilleure alliĂ©e pour une peau rayonnante et des cheveux Ă©clatants de santĂ©. LĂ©a Gutierrez-Perez

Sachenille est communĂ©ment appelĂ©e “ver Ă  soie". AprĂšs avoir Ă©tĂ© exclusivement nourri durant 32 jours aux feuilles de mĂ»rier, le ver va produire de la bave Ă©paisse qui va former un cocon en fil de soie trĂšs dur tout autour de lui.

La soie est une fibre textile d'origine animale. Elle provient d'un cocon de chenille appelĂ©e ver Ă  soie »ou "can" en Chine, bien que ce ne soit pas un ver. De trĂšs nombreuses chenilles sĂ©crĂštent avec leurs glandes un fil avec lequel elles fabriquent le cocon qui les protĂ©gera pendant leur mĂ©tamorphose en chrysalide nom donnĂ© Ă  la nymphe des papillons, puis en papillon. Parmi elles, seules les chenilles du bombyx du mĂ»rier et de quelques autres espĂšces, comme le bombyx Ă©ri, produisent un fil suffisamment souple et solide pour ĂȘtre utilisĂ© comme textile. C'est pourquoi on les appelle vers Ă  soie. La soie a Ă©tĂ© inventĂ©e au IIIe millĂ©naire avant DĂšs l’AntiquitĂ©, il existait des Ă©levages de vers Ă  soie en Chine, d’oĂč des caravanes apportaient en Europe du fil ou des tissus en soie. Les Chinois gardaient prĂ©cieusement leur secret, mais un jour il fut dĂ©couvert par les EuropĂ©ens Grecs et Romains. On crĂ©a alors des Ă©levages en Italie, puis, au XVIIe siĂšcle, dans le midi de la France oĂč l'on appelait ces Ă©levages des magnaneries. Sommaire 1 L'Ă©levage 2 La rĂ©colte des cocons 3 Le dĂ©vidage des fils 4 Les qualitĂ©s de la soie 5 Tissus Ă  base de soie 6 Vikiliens pour complĂ©ter sur les matiĂšres textiles 7 Sources L'Ă©levage[modifier modifier le wikicode] Pour Ă©lever des vers Ă  soie, il faut d’abord cultiver des mĂ»riers, arbres dont les larges feuilles sont la seule nourriture de ces chenilles. Les Ɠufs du papillon femelle de bombyx Ă©closent au bout de 10 mois. Les petites chenilles dĂ©vorent de telles quantitĂ©s des feuilles qu’en un mois, elles atteignent 20 fois leur taille de naissance et 8 000 fois leur poids. Au 33e jour, leur instinct de chenilles les pousse Ă  prĂ©parer leur mĂ©tamorphose en papillon. Les Ă©leveurs leur facilitent les choses en disposant des branches sĂšches. Elles y montent pour accrocher le cocon qu’elles vont fabriquer. Chaque chenille, avec les glandes de ses filiĂšres, sĂ©crĂšte un fil continu qu’elle accroche Ă  plusieurs brindilles. Puis, suspendue dans ce filet, elle fabrique autour de son corps un cocon ovale, formĂ© de nombreuses couches de fil de soie. Ce fil continu peut mesurer de 800 mĂštres Ă  1,5 km. Des cocons de soie Bombyx et cocon de soie Un bombyx La rĂ©colte des cocons[modifier modifier le wikicode] Cocons jetĂ©s dans l'eau bouillante Lorsque les cocons sont formĂ©s, les Ă©leveurs en conservent une partie pour la reproduction. Afin d’obtenir Ă  peu prĂšs autant de papillons mĂąles que de femelles, ils examinent la forme plus allongĂ©e des cocons mĂąles. Tous les autres cocons sont jetĂ©s dans l’eau bouillante pour tuer la chrysalide qu’ils contiennent. On pourra ainsi dĂ©vider leur soie intacte. Sinon, le papillon en sortant trouerait le cocon pour sortir. Les cocons trouĂ©s ne sont pas perdus pour autant, ils servent Ă  produire les fils spun » constituĂ©s de fibres et non de filaments. Le dĂ©vidage des fils[modifier modifier le wikicode] Quand les cocons sont bien ramollis dans l’eau chaude, on procĂšde au dĂ©vidage. Le fil est trop fin pour ĂȘtre utilisĂ© seul. C’est pourquoi, Ă  l’aide d’une brindille ou d’un petit balai, on rĂ©unit les fils de plusieurs cocons diffĂ©rents 4 Ă  7, selon la finesse de chaque fil. On les accroche ensemble Ă  un petit moulinet qui, en tournant, les enroule en torsade. DĂšs qu’un cocon est terminĂ©, on ajoute le fil d’un nouveau et ainsi de suite. La soie brute obtenue qu’on appelle soie grĂšge contient 25 % d’impuretĂ©s que l’on Ă©limine par lessivage. Le fil de soie devient ainsi souple et brillant. Le terme prĂ©cis de ce lessivage est dĂ©creusage » traitement Ă  base de savon et d'alcalis. On Ă©limine ainsi la sĂ©ricine ou grĂšs qui colle les deux brins de soie produite par le ver Ă  soie. Sans ce traitement, il est malaisĂ© de blanchir et de teindre la soie. La perte en poids importante est compensĂ©e par un traitement appelĂ© charge de la soie » et qui se faisait par prĂ©cipitation de sels mĂ©talliques dans la soie. Actuellement, on utilise des apprĂȘts pour charger la soie. La sĂ©ricine est rĂ©cupĂ©rĂ©e par l'industrie des cosmĂ©tiques. Les qualitĂ©s de la soie[modifier modifier le wikicode] La soie est une fibre textile de grande qualitĂ© souple, rĂ©sistante, mauvaise conductrice de la chaleur, si bien que, malgrĂ© sa lĂ©gĂšretĂ©, elle tient chaud. Ce qui explique son utilisation en lingerie. Seul son prix Ă©levĂ© a incitĂ© Ă  rechercher d’autres textiles fins qui lui ressemblent les fils artificiels et les synthĂ©tiques. On appelle soie sauvage la soie produite par d’autres chenilles que le ver Ă  soie, mais la qualitĂ© est loin d’ĂȘtre la mĂȘme. Certaines araignĂ©es produisent Ă©galement un filament comparable Ă  la soie. Tissus Ă  base de soie[modifier modifier le wikicode] La bengaline, qui est un mĂ©lange de soie pour les fils de chaĂźne et de laine ou de coton pour les fils de trame. Le brocart, est un tissu de soie rehaussĂ© de dessins brochĂ©s en fils d'or et d'argent. C'est un tissu trĂšs luxueux. Le crĂȘpe est un tissu lĂ©ger de soie ou de laine fine. Il subit un apprĂȘt qui est suivi d'une compression. La faille est un tissu de soie. Le reps est un tissu de soie et laine, de laine et coton ou de coton seul pour l'ameublement. Les fils de chaĂźne et de tram se croisent perpendiculairement armure de toile, les cĂŽtes sont perpendiculaire aux lisiĂšres. Le satin est un tissu de soie, moelleux, lustrĂ© sur l'endroit, la trame n'est pas apparente. Il peut ĂȘtre uni, brochĂ©, lamĂ©. Le taffetas est un tissu de soie dont les fils de chaĂźne et de trame sont identiques. Les deux faces sont semblables pour le taffetas ordinaire. Les fils de trame et les fils de chaĂźne sont de couleurs diffĂ©rentes par le taffetas changeant. Vikiliens pour complĂ©ter sur les matiĂšres textiles[modifier modifier le wikicode] Laine coton Lin Chanvre Jute tissus au Moyen Âge Sources[modifier modifier le wikicode] La Chine et le cheval blanc, Chun-Liang Yeh Le grand livre des sciences et inventions chinoises, Jean-Michel Billioud, Bayard Jeunesse
Sachenille est le vers à soie . Nous avons créé ce site dans le seul but de vous aider avec les réponses et les solutions du puzzle mondialement connu Word Lanes. Exercez votre cerveau et enrichissez votre vocabulaire tout en vous promenant dans les paysages magnifiques et apaisants de ce nouveau jeu fascinant. Sa chenille est le vers à soie
La soie est une fibre textile 100% naturelle et d'origine animale. Sa fibre provient d'un cocon fabriquĂ© par une chenille bombyx du mĂ»rier que l'on appelle gĂ©nĂ©ralement le ver Ă  soie. Il existe mĂȘme aujourd'hui de la soie d’araignĂ©e et d'autres chenilles mais elle est plutĂŽt marginale. La soie fait partie des plus vieux textiles utilisĂ©s. Les plus vieilles traces de soie ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es en Chine et dateraient de 3000 avant Elle fĂ»t gardĂ©e comme un secret mystĂ©rieux Ă  l'abri des civilisations occidentales durant des siĂšcles et introduite peu Ă  peu en Occident via les fameuses Routes de la soie. Le secret de sa fabrication et son introduction lente en ont fait une matiĂšre textile rare et de luxueuse. La soie Ă©tant d'ores et dĂ©jĂ  un fil fin et doux, elle n'a pas profitĂ© de la rĂ©volution industrielle outre que par la mĂ©canisation du dĂ©roulement du fil et du tissage plus rapide. L’apparition de fibres chimiques polyester, nylon, rayonne,... a changĂ© le monde du textile et diminuĂ© l'utilisation des fibres naturelles mais la soie reste un tissu trĂšs en demande pour les vĂȘtements luxueux et la lingerie. Encore aujourd'hui, 90% de la soie est produite en Asie, principalement en Chine et en Inde. Il est estimĂ© qu'avec une production annuelle de 150 000 tonnes de soie qu'elle possĂšde 0,2% du marchĂ© mondial de fibres textiles. Les propriĂ©tĂ©s de la soie Pouvoir d’absorption Ă©levĂ© Douceur exceptionnelle. Brillante et flexible LĂ©gĂšre et agrĂ©able Ă  porter. La fibre naturelle la plus solide connue Isole trĂšs bien de la chaleur en Ă©tĂ© et du froid en hiver. Difficile d'entretien Mais pourquoi aborder les aspects Ă©cologiques de la soie?On aurait tendance Ă  croire de prime Ă  bord que la soie est un textile Ă©cologique. Bien que ce soit une fibre naturelle et biodĂ©gradable, ce n'est pas nĂ©cessairement le cas. Comme toutes cultures intensives, celle de la soie peut utiliser des produits chimiques pesticides et engrais. DiffĂ©rentes opĂ©rations peuvent impliquer ces substances en plus que les vers soient rĂ©guliĂšrement traitĂ©s aux antibiotiques afin d'Ă©viter les parasites ou encore avec des hormones afin d’accĂ©lĂ©rer leur production. De plus, l'extraction traditionnelle de la soie nĂ©cessite une grande quantitĂ© d'eau chaude. D'un point de vue Ă©thique aussi des questions se posent. Non seulement les vers sont rĂ©guliĂšrement tuĂ©s en Ă©tant Ă©bouillantĂ©s quand vient le temps de rĂ©cupĂ©rer le fil mais sa culture nĂ©cessite aussi beaucoup de main d'oeuvre non qualifiĂ©e. Cette derniĂšre fait en sorte que les enfants sont souvent mis au travail et que les travailleurs sont soumis Ă  des conditions de travail dĂ©plorables environnement de travail insalubres, heures travaillĂ©es excessives,... Existe t-il des solutions pour une soie plus respectueuse de l'environnement et des travailleurs?Oui! Pour ce faire, il faut privilĂ©gier d'abord des cultures de soie biologique. Celles-ci respectent Ă  la fois les animaux et l'environnement. Donc, aucune utilisation de produit chimique et les vers ont la libertĂ© de se transformer en papillon aprĂšs leur production de fil. Cette pratique est malheureusement aujourd'hui moins courante et plus coĂ»teuse. Il est aussi possible de privilĂ©gier des marques et des producteurs transparents favorisant le commerce Ă©quitable qui tiendra compte Ă  la fois des conditions de travail et de l'environnement. Pour faire une histoire courte, la soie est d'origine naturelle, biodĂ©gradable et renouvelable. Toutefois, en fonction des modes de production privilĂ©giĂ©s, son exploitation peut ĂȘtre plus ou moins respectueuse de l'environnement et des travailleurs. Écologiquement vĂŽtre, Joignez-vous aux Écolos Actifs sur Facebook! Un groupe de partage de trucs, d'astuces et d'actualitĂ©s en environnement pour tous! Lectures complĂ©mentaires La fabrication de la soie La fabrication de la soie est-elle Ă©cologique? Photos Cocon de soie Élevage de vers Ă  soie LasĂ©riciculture est l’élevage du ver Ă  soie qui est lui-mĂȘme la chenille d’un papillon, le Bombyx mori. Elle consiste en l’ensemble des opĂ©rations de culture du mĂ»rier, d’ Ă©levage du ver Ă  soie pour l’obtention du cocon, de dĂ©vidage du cocon, et de filature de la soie . SĂ©riciculture Du latin sericum, soie » et culture. La sĂ©riciculture est l’élevage du ver Ă  soie qui est lui-mĂȘme la chenille d’un papillon, le Bombyx mori. Elle consiste en l’ensemble des opĂ©rations qui ont pour objet la production de la soie culture du mĂ»rier, Ă©levage du ver Ă  soie pour l’obtention du cocon, dĂ©vidage du cocon, et filature de la soie. L’élevage s’effectue Ă  partir des Ɠufs du papillon appelĂ©s selon l’usage graines ». Dans le sud de la France, la maison dans laquelle on pratique l’élevage des vers Ă  soie est appelĂ©e magnanerie, du nom de magnan » donnĂ© au ver. Jusqu’en 1860, la sĂ©riciculture Ă©tait rĂ©pandue en France, en Italie, et dans le bassin mĂ©diterranĂ©en, mais des Ă©pizooties ont dĂ©cimĂ© les populations de vers Ă  soie et aujourd’hui plus de la moitiĂ© de la production de cocon est rĂ©alisĂ©e en Asie Chine, Inde. Le cycle de vie du vers Ă  soie La race europĂ©enne de Bombyx mori possĂšde un seul cycle annuel, qui dure un an et deux semaines 10 mois pour la diapause des Ɠufs temps d’arrĂȘt du dĂ©veloppement de l’embryon, 2 semaines pour leur incubation avec Ă©closion finale, 30 jours pour les 5 Ăąges de la chenille et les 4 mues, 2 semaines pour la fabrication du cocon, 2 semaines pour la vie du papillon, son accouplement et la ponte des Ɠufs ou graines. L’oeuf fĂ©condĂ©, aprĂšs une pĂ©riode de repos de plusieurs mois, donne naissance au jeune ver Ă  soie aprĂšs une douzaine de jours d’incubation. Commence alors le dĂ©veloppement de la chenille =larve qui dure environ un mois la durĂ©e dĂ©pendant de la tempĂ©rature et de l’hygromĂ©trie. Ce dĂ©veloppement est discontinu. Il est constituĂ© de 5 Ăąges larvaires pendant lesquels la chenille se nourrit et grandit. Cette croissance est trĂšs importante, le ver Ă  soie multiplie son poids par en un mois. Entre chaque Ăąge larvaire, la chenille s’immobilise, cesse de se nourrir et de croĂźtre, s’enveloppe d’un nouveau tĂ©gument et abandonne son ancienne peau c’est la mue. Le cinquiĂšme Ăąge larvaire se termine par le filage de la soie et la construction du cocon. Le filage du cocon demande 4 jours. A l’intĂ©rieur du cocon, la larve va se transformer et quitter sa derniĂšre peau. Cette Ă©tape qui dure 2 Ă  3 jours conduit Ă  la nymphe =chrysalide. La mĂ©tamorphose durera une douzaine de jours pour aboutir au papillon. DĂšs la sortie du cocon =Ă©mergence, les papillons peuvent s’accoupler. Les femelles pondent des oeufs de couleur jaune=graine qui se collent au support ; seuls les Ɠufs devenus gris au bout de 2 jours ont Ă©tĂ© fĂ©condĂ©s. Le dĂ©veloppement de l’embryon cessera rapidement. Cette phase d’arrĂȘt, qu’on appelle diapause, durera plusieurs mois. Les origines L’origine de l’élevage du ver Ă  soie appartient en partie Ă  la lĂ©gende. Celle-ci raconte que c’est la princesse chinoise Si-Ling-Chi qui, il y a 26 siĂšcles, faisant tomber un cocon de papillon dans sa tasse de thĂ©, dĂ©couvre le principe du dĂ©vidage de la soie. L’Empire de Chine va conserver durant plus de deux millĂ©naires l’exclusivitĂ© de la fabrication de la soie. Son commerce s’étend, plus de deux siĂšcles av. jusqu’à la GrĂšce. Finalement le Japon, puis l’Inde, rĂ©ussissent Ă  dĂ©couvrir le secret de la fabrication de la soie et deviennent d’importants producteurs. Les Romains nommaient Sericum la rĂ©gion situĂ©e au-delĂ  du Gange. Ce n’est qu’au cours du VIe siĂšcle ap. que la technique de fabrication arrive dans le Bassin mĂ©diterranĂ©en, l’Empire Byzantin la conservant d’abord jalousement. Procope de CĂ©sarĂ©e v. 500-560 dĂ©crit la façon dont l’empereur Justinien 483-565 rĂ©ussit l’élevage. La conquĂȘte musulmane de la pĂ©ninsule ibĂ©rique et de la Sicile diffuse ces techniques plus largement. Sous l’impulsion de Roger Ier de Sicile v. 1034-1101 et de son fils Roger II 1093-1154, le ver Ă  soie et le mĂ»rier furent introduits dans l’ancien PĂ©loponnĂšse qui a pris ensuite le nom de MorĂ©e en raison de l’importance de la culture du mĂ»rier. L’industrie de la production de la soie s’installe en Sicile qui devient un centre producteur. La diffusion continue tant en Espagne, autour de Grenade, TolĂšde ou SĂ©ville qu’en Italie autour de Venise, Florence ou Milan. La sĂ©riciculture en France La venue des papes Ă  Avignon au dĂ©but du XIVe siĂšcle introduit la culture du mĂ»rier dans la rĂ©gion. Louis XI 1423-1483 invite des artisans italiens et grecs Ă  s’installer Ă  Tours, ville qui compte 8 000 mĂ©tiers Ă  tisser en 1546 et qui devient ainsi un centre sĂ©ricicole plus important que Lyon, Montpellier ou Paris. D’autres mesures seront prises par la royautĂ©, notamment par François Ier qui signera en 1544 une ordonnance encourageant la culture du mĂ»rier. Mais c’est surtout Henri IV qui donne une forte impulsion Ă  la sĂ©riciculture grĂące aux travaux de son illustre conseiller, l’agronome Olivier de Serres, dans le futur dĂ©partement de l’ArdĂšche. Des mĂ»riers sont plantĂ©s jusque dans le jardin des Tuileries. François Traucat fait planter plus de quatre millions de mĂ»riers en Provence et en Languedoc. Sous Louis XIV, Colbert chargea un certain Isnard de faire publier des mĂ©moires sur la culture du mĂ»rier et l’élevage du ver Ă  soie. Il fallut le terrible hiver de 1709 qui gela les chĂątaigniers des CĂ©vennes ainsi que les oliviers dans tout le midi, pour obliger les agriculteurs Ă  s’orienter vers une nouvelle ressource, la sĂ©riciculture. Le mĂ»rier se dĂ©veloppe dans les CĂ©vennes et dans une moindre mesure en Provence. Michel Darluc parle de champs de mĂ»riers bordant les champs de blĂ© dans la Crau irriguĂ©e. De 1760 Ă  1780 la production de cocons s’élĂšve Ă  environ 7 000 tonnes par an. Le dĂ©veloppement s’accentue pour atteindre en 1853 la production record de 26 000 tonnes. Malheureusement cette progression se fait au dĂ©triment des exigences sanitaires. Comme dans bon nombre de cas, cette intensification de la production s’accompagne d’une multiplication des maladies touchant les vers Ă  soie. La production de cocons tomba en 1856 Ă  7 500 tonnes de cocons. Mr. Jeanjean, secrĂ©taire du comice agricole du Vigan Gard, pouvait Ă©crire Les plantations de mĂ»riers sont entiĂšrement dĂ©laissĂ©es ; l’arbre d’or n’enrichit plus le pays ». En fait ces maladies apparurent dĂšs 1849, mais la propagation avait pu ĂȘtre freinĂ©e par l’importation de graines espagnoles et surtout italiennes. En 1855 l’Italie ayant Ă©tĂ© Ă©galement touchĂ©e, les graines importĂ©es Ă©taient contaminĂ©es d’oĂč la rĂ©colte catastrophique de 1856. Des importations de graines sont alors effectuĂ©es Ă  partir du Japon et de la Chine. Mais les mauvaises conditions de stockage dans les entrepĂŽts Ă  Yokohama ou Ă  ShanghaĂŻ ainsi que la durĂ©e du transport compromettent la qualitĂ© des graines. Des importations sont Ă©galement faites de GĂ©orgie et du Caucase. Pour maintenir l’activitĂ© des industries de filage, des cocons sont Ă©galement importĂ©s du Japon. À la suite de nombreuses interventions, le Ministre de l’Agriculture BĂ©hic confia l’étude de ces maladies Ă  Louis Pasteur. Ce dernier hĂ©site Ă  accepter cette mission car, selon ses propres termes, il n’avait jamais touchĂ© Ă  un ver de soie. Pasteur finit par accepter et se rend le 6 juin 1865 Ă  AlĂšs. Il Ă©tudie en particulier, dans les CĂ©vennes Gard et ArdĂšche, deux maladies la pĂ©brine et la flacherie. AprĂšs 5 ans de travaux, il propose une mĂ©thode de prophylaxie et publie en 1870 un livre intitulĂ© Étude sur la maladie des vers Ă  soie, qu’il dĂ©dicace Ă  sa majestĂ© l’ImpĂ©ratrice qui lui avait dit que la science n’a jamais plus de grandeur que dans les efforts qu’elle fait pour Ă©tendre le cercle de ses applications bienfaisantes ». Ces maladies avaient Ă©galement Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es par de Quatrefages, BĂ©champ et Balbiani, mais la postĂ©ritĂ© ne retiendra que le nom de Pasteur. GrĂące Ă  ces travaux recommandant une utilisation de graines saines, le dĂ©veloppement de la pĂ©brine est enrayĂ© mais la production ne progresse pas et se stabilise entre 8 000 et 10 000 tonnes de cocons. En effet, d’autres facteurs entrĂšrent en ligne de compte rĂ©sistance de la flacherie, ouverture du canal de Suez d’oĂč une concurrence Ă©trangĂšre plus forte, dĂ©veloppement dans le midi de cultures plus rĂ©munĂ©ratrices fruits et lĂ©gumes dans les plaines et vignes sur les coteaux et apparition des fibres synthĂ©tiques. En 1891, la sĂ©riciculture est Ă  l’origine d’un Ă©vĂ©nement pittoresque et festif. L’élevage du ver Ă  soie utilisait des feuilles de papier perforĂ© de petits trous ronds. Monsieur LuĂ©, administrateur du Casino de Paris, se procura des chutes de ces feuilles de papier. Elles furent utilisĂ©es, comme projectiles, dans un bal masquĂ© donnĂ© Ă  l’occasion du Carnaval de Paris. Ainsi fut lancĂ©e la vogue mondiale du confetti en papier, prodigieuse Ă  ses dĂ©buts et que nous connaissons toujours aujourd’hui. AprĂšs le bouleversement de la guerre de 1914-1918, la production se stabilise entre 3 000 et 4 000 tonnes de cocons, puis Ă  compter de 1924 continue Ă  dĂ©croĂźtre jusqu’à 500 tonnes Ă  la LibĂ©ration. Pendant la seconde guerre mondiale, un bref renouveau s’est manifestĂ© pour la fabrication des parachutes. Une affiche Ă©ditĂ©e par le MinistĂšre de l’Agriculture demandait aux paysans français d’élever des vers Ă  soie avec pour slogan Des parachutes français tissĂ©s avec de la soie française ». MalgrĂ© cela la production continua Ă  baisser pour ne devenir qu’anecdotique. Une premiĂšre relance a Ă©tĂ© conduite par Edouard de Cazalet Ă  MoliĂšres-Cavaillac Gard au profit d’un centre d’aide par le travail CAT. Les rĂ©sultats ne furent pas convaincants. Une autre expĂ©rience dĂ©buta en 1972 Ă  Monoblet. Une ancienne magnanerie fut remise en Ă©tat et l’Association pour le DĂ©veloppement de la SĂ©riciculture ADS en CĂ©vennes a Ă©tĂ© créée. En 1978, annĂ©e de fermeture de la station sĂ©ricicole d’AlĂšs, l’ADS lance sa premiĂšre campagne de production. Quelques agriculteurs se mobilisent et produisent une tonne et demi de cocons. Le projet se dĂ©veloppe et reçoit des aides du Conseil gĂ©nĂ©ral et du Conseil rĂ©gional. Toutefois la production reste trĂšs faible. Conditions techniques de l’élevage La graine incubation et Ă©closion La premiĂšre condition qu’exige l’éducation du ver Ă  soie est le choix de la graine. On doit rechercher une couleur gris cendrĂ©. La fabrication de la graine Ă©tant une opĂ©ration dĂ©licate, des Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s avaient Ă©tĂ© agréés conformĂ©ment Ă  la loi du 7 mars 1944 afin de produire des souches saines. La mise en incubation doit ĂȘtre effectuĂ©e Ă  la mi-avril, Ă©poque Ă  laquelle les bourgeons de mĂ»riers commencent Ă  s’épanouir. Les conditions d’une bonne incubation sont une chaleur douce s’élevant rĂ©guliĂšrement de 1 Ă  2 degrĂ©s par jour jusqu’à 23° C et sans jamais redescendre ; de l’air pur et sans cesse renouvelĂ©, indispensable Ă  la respiration trĂšs active des Ɠufs Ă  ce moment ; une lĂ©gĂšre humiditĂ© pour Ă©viter le dessĂšchement de la graine. Pour rĂ©aliser cette incubation, les graines Ă©taient autrefois placĂ©es dans des sachets ou nouets qui Ă©taient portĂ©s par les femmes sous leur vĂȘtement ou dĂ©posĂ©s dans une piĂšce chauffĂ©e telle que celle oĂč se trouve le four du boulanger. Il est Ă©vident que les conditions prĂ©cĂ©dentes Ă©taient mal respectĂ©es. La meilleure solution est de recourir Ă  une couveuse ou incubateur dont le type classique en France est le castellet des CĂ©vennes. La durĂ©e de l’incubation est en gĂ©nĂ©ral d’une quinzaine de jours ; l’approche de l’éclosion est annoncĂ©e par un changement de coloration de l’Ɠuf qui devient blanchĂątre. L’éclosion dure 3 Ă  4 jours. Pour enlever les jeunes vers Ă©clos, on place sur les Ɠufs un morceau de tulle sur lequel on dispose des feuilles de mĂ»riers coupĂ©es en fines laniĂšres. Les jeunes larves passent Ă  travers la toile pour manger les feuilles qui, une fois garnies de vers, sont placĂ©es sur des claies. Égalisation et espacements des vers Pour faciliter la conduite de l’élevage, il importe que les vers Ă©voluent de la mĂȘme façon c’est-Ă -dire qu’ils muent et fassent leur cocon en mĂȘme temps. Il faut donc que les derniers nĂ©s Ă©voluent un peu plus vite pour combler leur retard pour cela ils seront mis aux endroits les plus chauds de la magnanerie. L’espacement des vers est un facteur qui influe Ă©normĂ©ment sur l’état sanitaire et donc sur le rendement. Il faut compter pour les chenilles du 5e Ăąge, environ 2 m2 de claies pour 1 gramme de graines. DĂ©litage Il faut dĂ©barrasser les vers de leurs dĂ©jections et des feuilles souillĂ©es, cela sans les toucher de crainte de les meurtrir. Cette opĂ©ration appelĂ©e dĂ©litage s’effectue, aprĂšs chaque mue, par les vers eux-mĂȘmes au moyen de feuilles de papier trouĂ©es ou de filets Ă  maille plus ou moins serrĂ©e selon leur grosseur et que l’on dispose au-dessus des chenilles. Les vers passent au travers des mailles pour venir chercher des feuilles fraĂźches qu’on leur a distribuĂ©es au-dessus. Le dĂ©litage terminĂ©, la vieille litiĂšre doit ĂȘtre enlevĂ©e avec prĂ©caution pour ne pas dissĂ©miner les poussiĂšres contenant de nombreux germes. Alimentation Il faut donner Ă  manger aux vers peu Ă  la fois et souvent, soit 4 fois par jour. Les repas doivent ĂȘtre donnĂ©s Ă  heures rĂ©guliĂšres. Les vers mangent avec plus d’aviditĂ© et profitent mieux de la nourriture qui doit ĂȘtre rĂ©pandue uniformĂ©ment. Pour 25 Ă  30 g de graines on estime qu’il faut distribuer, pendant les 32 jours que dure en moyenne l’élevage, environ 1300 kg de feuilles Ă  rĂ©partir de la façon suivante Encabanage Vers le 8e jour aprĂšs la 4e mue, l’appĂ©tit des vers diminue et on les voit se dĂ©placer rapidement, leur corps devient jaune ambrĂ©. On dit que le ver est mĂ»r. L’éleveur dispose des rameaux de bruyĂšre en formant une sorte de galerie ou cabane de 50 cm de large et d’une profondeur Ă©gale Ă  la largeur de la claie. La chenille monte dans ces branchages pour procĂ©der Ă  la formation de son cocon. Le maintien de la tempĂ©rature est nĂ©cessaire pour que le ver puisse d’abord faire son cocon puis se transformer en chrysalide. Il arrive que deux vers s’unissent pour faire un mĂȘme cocon il y a alors formation d’un cocon double contenant deux chrysalides. A la place des bruyĂšres, on peut utiliser des hĂ©rissons plastiques. Conditions physiques de l’élevage Le renouvellement de l’air dans lequel vivent les vers joue un rĂŽle capital souvent nĂ©gligĂ© dans le passĂ©. Dans les locaux d’élevage l’air est rapidement viciĂ© par la respiration des vers et se trouve de plus polluĂ© par la fermentation des litiĂšres. Un renouvellement frĂ©quent de l’air est une nĂ©cessitĂ© absolue. Une ventilation Ă©nergique est plus particuliĂšrement indispensable quand le temps est orageux et que l’air reste Lasoie est une fibre textile fabriquĂ©e par un animal : le ver Ă  soie . Son histoire commence en Chine pour ĂȘtre ensuite exporter en Europe Occidentale . Aujourd'hui , sa production est redevenue essentiellement asiatique . Le ver Ă  soie est une chenille de Bombys qui vit sur les mĂ»riers . Pour avoir de la soie , il faut commencer par Ă©lever ces chenilles . Cela se nomme Contents1 OĂč trouver le ver Ă  soie?2 Comment faire un Ă©levage de vers Ă  soie?3 Comment nourrir des vers Ă  soie?4 Est-ce que les vers Ă  soie dorment?5 Quel mĂ»rier pour les vers Ă  soie?6 Comment on fait de la soie?7 Comment Appelle-t-on l’élevage de vers Ă  soie?8 Comment s’occuper d’un vers Ă  soie?9 Comment s’occuper d’un cocon?10 Quels insectes produisent de la soie?11 Comment s’occuper des Ɠufs de papillon?12 Quelles sont les diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie du ver Ă  soie en un an? OĂč trouver le ver Ă  soie? Au pied de la Tour Rose, en plein cƓur de Saint Jean, Brochier Soieries – Vieux Lyon prĂ©sente, pendant la saison du mĂ»rier, de MAI Ă  NOVEMBRE, selon la disponibilitĂ© des feuilles de mĂ»rier, un petit Ă©levage de vers Ă  soie. Comment faire mon Ă©levage de vers Ă  soie? PrĂ©paration des Ɠufs. Une fois que vous vous ĂȘtes fourni en Ɠufs, gardez-les au rĂ©frigĂ©rateur Ă  une tempĂ©rature comprise entre 4°C et 6°C. PrĂ©paration de l’éclosion. Nourrissage. Soins Ă  l’éclosion. PrĂ©paration de la mue. Sexage. S’occuper de la reproduction. RĂ©cupĂ©ration des Ɠufs. Les feuilles du mĂ»rier blanc sont l’alimentation prĂ©fĂ©rĂ©e du ver Ă  soie, donnant la soie de meilleure qualitĂ©. Cependant le ver Ă  soie peut se nourrir d’autres mĂ»riers Morus nigra, Morus rubra, Morus bombycis ainsi que certaines autres plantes de la famille des Moraceae oranger des Osages, Broussonetia. Est-ce que les vers Ă  soie dorment? Les vers ont perdu les poils qui les garnissaient et sont maintenant de couleur blanchĂątre. Ils arrĂȘtent de manger ils dorment ». Certains sont en retard et continuent Ă  se nourrir on les met sur un plateau Ă  part pour qu’ils ne gĂȘnent pas les autres. Quel mĂ»rier pour les vers Ă  soie? FICHE PLANTE – Les feuilles du mĂ»rier -platane servent de nourriture aux chenilles du ver Ă  soie. Cet arbre est Ă©galement trĂšs prisĂ© en alignement ou pour faire de l’ombre. Nom latin Morus bombycis syn. La sĂ©riciculture est l’élevage du ver Ă  soie qui est lui-mĂȘme la chenille d’un papillon, le Bombyx mori. Elle consiste en l’ensemble des opĂ©rations qui ont pour objet la production de la soie culture du mĂ»rier, Ă©levage du ver Ă  soie pour l’obtention du cocon, dĂ©vidage du cocon, et filature de la soie. La sĂ©riciculture est l’élevage du ver Ă  soie qui est lui-mĂȘme la chenille d’un papillon, le Bombyx mori. Elle consiste en l’ensemble des opĂ©rations de culture du mĂ»rier, d’élevage du ver Ă  soie pour l’obtention du cocon, de dĂ©vidage du cocon, et de filature de la soie. Le mieux est de nettoyer le bac tous les 3 Ă  4 jours pour les jeunes vers, tous les jours Ă  2 jours pour les vers un peu plus gros. On doit veiller Ă  ce qu’elles ne soient pas entassĂ©es, chaque chenille doit avoir un espace trois fois plus grand que celui qu’elle occupe au repos. En ce cas, il suffira de lui disposer un peu de terre dans le fond de la boĂźte pour lui donner l’opportunitĂ© de s’enterrer, un peu de papier essuie-tout par-dessus dans lequel elle pourra se cacher comme elle le ferait entre des feuilles, et enfin une branchette pour lui permettre d’accrocher sa chrysalide ainsi elle Quels insectes produisent de la soie? Les tissus de soie sont principalement issus du cocon produit par la chenille ver Ă  soie du bombyx du mĂ»rier Bombix mori pour la soie de culture, et du ver Ă  soie tussah plusieurs espĂšces de chenilles du genre Antheraea pour la soie sauvage. Le meilleur conseil est de les laisser lĂ  oĂč ils sont, le papillon sait mieux que quiconque le meilleur endroit. Toutefois il s’agit peut-ĂȘtre de chenilles nuisibles, si c’est le cas, et seulement si, il vaudrait mieux bousiller une partie plus ou moins grande de ces Ɠufs. Quelles sont les diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie du ver Ă  soie en un an? Les 4 Ă©tapes du cocon Ă  l’étoffe La SĂ©riciculture Elle consiste en l’élevage du ver Ă  soie, le Bombyx du mĂ»rier», de l’éclosion de la graine Ă  la naissance du ver, jusqu’à sa transformation en papillon. La Filature Elle consiste Ă  dĂ©vider le cocon afin d’en tirer le fil de soie. Le Moulinage Le Tissage 8TcrjAU.
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