Cesépreuves qui nous font grandir Par Martine Laval. Le dernier livre de Maryse de Palma, Ces épreuves qui nous font grandir, raconte en dix histoires vécues, à quel point la résilience permet d’aller puiser en soi des forces insoupçonnées lorsqu’on fait face à l’adversité. À travers l’histoire de dix personnes ayant vécu des situations dramatiques extrêmement
2 QUELLES SONT LES ETAPES VERS L’ACCEPTATION ET INTEGRATION D’UNE SITUATION DIFFICILE ? Plusieurs étapes – bien que difficiles – sont à vivre. Pourquoi SONT A VIVRE » ? J’y reviendrai dans le paragraphe juste après. ETAPE 1 – LE DENI La réalité est encore impossible à envisager. Nous nous protégeons d’un afflux d’émotions trop important. Nous ne voulons ni vivre, ni voir, ni comprendre, ni entendre cela. On se refuse de croire l’information. Nous pouvons utilisés des arguments type contestation ». Il ne faut cependant pas croire que la brièveté de cette phase signifie qu’elle n’est pas importante. Certaines personnes s’enferment dans cet état de déni, de refuge préserver la chambre du disparu intacte, continuer à regarder sans cesse les photos de son ex-compagnon/compagne, rester tant bien que mal dans un job qui n’est plus fait pour nous afin de se persuader que si, etc. Exemple Ce n’est pas vrai, pas possible….». ETAPE 2 – LA COLERE Protestation contre l’inéluctable. Quand un lien se rompt, nous cherchons à le rétablir d’une manière ou d’une autre. C’est la confrontation avec les faits qui va engendrer une attitude de révolte, tournée vers soi et vers les autres. ETAPE 3 – LE MARCHANDAGE La réalité est trop difficile à tolérer, la perte n’est peut-être pas inéluctable ; tout doit être tenté. C’est une phase pouvant donner lieu à des émotions telles que reproches, remords, ressentiments, vengeance, dégoût… Exemple C’est de sa faute, elle n’a jamais rien fait pour moi.» ETAPE 4 – TRISTESSE La colère ne fera pas revenir la personne ou la situation. Plus rien n’a d’intérêt. On est abattu. C’est un état de désespérance. Exemple Ce n’est pas juste, pourquoi moi ? Qu’est-ce que je vais devenir ? Comment je vais faire ? » ETAPE 5 – ACCEPTATION ET INTEGRATION C’est terminé. On est prêt à accepter la chose et vivre avec, à investir de nouveaux liens. On est capable de garder les beaux moments mais aussi les moins bons. Se reconstruire amène à mieux se connaître, à découvrir ses ressources personnelles et à prendre conscience de son existence. Cette démarche développe la confiance en soi-même. Le sentiment de vulnérabilité fait place à une nouvelle énergie tant interne qu’externe. Le processus de deuil est achevé. L’importance de vivre pleinement ces phases pour se reconstruire et redevenir soi Rassurez-vous Tout processus de changement – comme le deuil d’une situation difficile – est nécessaire, normal et naturel. Le corps et l’esprit passent naturellement et spontanément par différentes phases que l’on se doit de vivre pleinement pour pouvoir passer aux niveaux supérieurs » et voir le bout du tunnel. Il est nécessaire d’accepter de vivre pleinement la phase que nous traversons pour mieux rebondir ensuite. Ne cherchons pas à nier ces phases, les bannir ou les proscrire car elles semblent nous faire trop souffrir. Ces phases doivent être vécues de façon consciente et éclairée peu importe la durée des phases et l’on doit ainsi se poser de vraies questions afin de pouvoir passer aux phases suivantes. 3 POUR DEVENIR, NOUS PASSONS NÉCESSAIREMENT PAR DES CHANGEMENTS, SOUHAITÉS OU NON Franchir ces étapes difficiles de la vie est une victoire et nous permet de tirer des enseignements, de grandir, de devenir et d’être encore plus SOI. Chaque étape est un apprentissage et un progrès. Chaque fois que l’on franchit une étape difficile pour nous, notre corps et notre esprit se souvient et imprime que malgré la peine, la douleur ou la difficulté, ON PEUT LE FAIRE et ON Y EST PARVENU ! Le jour où l’on arrive à faire le deuil d’un être cher ou d’une situation c’est en fait un véritable cadeau qu’on se fait à SOI. Le jour où l’on arrive à se dire… J’ai eu le plaisir de faire un bout de chemin avec cette personne pendant X années » plutôt que Je regrette tellement cette histoire » J’ai passé X années dans cette entreprise qui m’a fait grandir » plutôt que Je ne supportais plus de suivre des directives avec lesquelles je n’étais pas en accord » J’ai eu la chance et l’honneur d’avoir cette personne dans ma famille qui m’a tant appris par sa sagesse, sa bonté et son histoire de vie » plutôt que Ce n’est pas juste qu’elle ne soit plus là ! » …on a tout gagné ! 4 ET EN COACHING, L’ACCOMPAGNEMENT SUR CE TYPE DE SUJET EST POSSIBLE? Bien entendu ! Dans la plupart des processus d’accompagnement en coaching, la personne accompagnée va passer par différentes phases et peut se retrouver bien souvent dans des phases de deuil de situations de vie personnelles, familiales, professionnelles ou de comportements qu’elle ne souhaite plus reproduire. Ainsi, la personne va passer par différentes phases des étapes du deuil ou du changement qui constituent toujours un cycle naturel devant être vécu pour passer au niveau supérieur ». Je le répète encore une fois le passage par ces différentes phases est normal et naturel ! Pas d’inquiétude ! Ainsi, mon rôle du coach dans ce type d’accompagnement est D’être un allié dans ces différentes phases vécues D’impulser la bonne dynamique en lien avec la phase dans laquelle est la personne avec écoute et bienveillance D’avancer au rythme de la personne afin que chaque phase soit vécue intégralement et pleinement. Mais mon rôle du coach est aussi – selon l’intensité des émotions que va ressentir la personne accompagnée – de conserver quoi qu’il arrive ma déontologie et conscience professionnelle il peut être tout aussi important de savoir passer la main en redirigeant parfois la personne accompagnée vers un autre professionnel type psychologue ou psychothérapeute afin de compléter l’accompagnement. L’important en coaching c’est que la personne accompagnée s’en sorte, peu importe les moyens ! L’accompagnement en coaching est quoi qu’il advienne TOUJOURS tourné et centré vers la personne accompagnée. Et quoi qu’il arrive, je le sais – et vous le savez aussi par expérience – que tout passe, que rien ne dure pour toujours et que nous avons toutes et tous une force et un potentiel immense pour gravir des montagnes escarpées. Il y a de la FORCE EN VOUS ! Tu as dans la FORCE EN TOI ! J’ai de la FORCE EN MOI ! “La vie n’est pas la façon dont on suppose qu’elle doit être, mais est ce qu’elle est. La façon dont vous lui faites face est ce qui fait la différence.” – Virginia Satir Et vous, quelles sont les ressources que vous avez mis en place pour accepter et intégrer cette situation difficile ? Qu’aimeriez-vous dire aujourd’hui à votre moi » du passé qui était en plein dans cette situation difficile ? Sur ce, continuez à prendre soin de vous et des autres et rendez-vous très bientôt pour de nouveaux conseils bien-être ! Coachement vôtre,Oriane En hommage à que j’ai eu la chance et le bonheur d’avoir dans ma vie pendant près de 6 belles années
Ondit souvent que les épreuves de la vie nous font avancer, nous font grandir. En ce qui me concerne, je n'ai vraiment pas l'impression que ce soit le cas. Perdre un enfant n'a jamais fait avancer personne au contraire, on se sent mal partout, on a le cerveau embué, on a l'impression d'avoir pris 10 ans d'un seul coup si ce n'est plus, on n'a

"Mes chers amis, ne vous étonnez pas d’être en plein feu de l’épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’anormal." 1 Pierre que soit l'origine de l’épreuve, nous n'aimons pas la traverser. L'épreuve symbolise à nos yeux tout ce qui nous déplaît et nous la considérons comme inappropriée à notre croissance n'est pas faite pour vous détruire mais pour vous construire et vous l'épreuve est une occasion formidable de booster notre foi. Elle nous pousse à nous retrancher dans la prière, nous apprend à dépendre de Dieu et nous permet d'expérimenter sa grandeur. Repensez aux derniers temps difficiles que vous avez traversés ! Lorsqu'ils ont pris fin, vous sentiez-vous plus fort ou plus faible spirituellement ? Ces moments vous ont-ils rapproché de Dieu ? Comprenez que l'épreuve n'est pas faite pour vous détruire mais pour vous construire et vous affermir. Les difficultés, les persécutions et les obstacles que vous rencontrerez vous permettront de réaliser que "… toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein" Romains Une prière pour aujourd’hui Dieu de gloire, je te loue pour ta fidélité et je prends l'engagement de te faire entièrement confiance. Au nom de Jésus. Amen. Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! “365” est un recueil de pensées qui vous accompagnera le temps d’une année. Ses pages regorgent de pépites bibliques et d’expériences de vie qui tonifieront votre relation quotidienne avec Dieu et vous aideront à entrer dans les projets qu’il a spécialement conçus pour vous.

Nhésitez pas aussi à utiliser la prière, n'importe laquelle pourvu qu'elle vous aide à prendre du recul et qu'elle vous fasse du bien en vous apportant un peu de paix. Voyez aussi les signes, ces cadeaux (parfois qui peuvent nous sembler minuscules quand on attend beaucoup ou autre chose) de la vie qui nous font voir qu'on n'est pas seul
Je serais heureuse de vous apporter d'autres clés pour votre vie lors de mes prochains coach-café dont le première se tiendra au café Le Saint Germain à Tours » le 13 septembre 2019 à 19h30 sur le thème du lâcher-prise. Réservez-vous déjà la date, je vous en parle plus en détails bientôt! Pour découvrir d'autres clés pour vous et votre bonheur, retrouvez-moi sur Radio France bleue Touraine, chronique bien-être »! Dernier thème Programmons notre cerveau par la pensée positive en nous concentrant sur nos talents »! Merci d'avoir lu ces quelques lignes et merci de les partager si vous les aimez car, qui sait, elles seront peut-être de petites graines qui pousseront dans le coeur, peut-être aujourd'hui, demain ou dans quelques jours, qu'importe, ce qui compte c'est le coeur qui s'ouvre de plus en plus! 144 Boulevard Heurteloup 37000 TOURS Tél 02 47 64 75 11/ 06 75 60 75 49 Ce sont les obstacles qui nous font grandir – Psychothérapie Humaniste Antibes ou Visio Épreuves de la vie les surmonter n’est pas facile, mais pas impossible Autrement Ce sont les obstacles qui nous font grandir – Psychothérapie Humaniste Antibes ou Visio Acceptez l'inévitable. L'être humain aime particulièrement s'accrocher à ses habitudes pour s'en sortir dans la vie. C'est cette familiarité qui nous rassure dans nos choix, dans nos décisions. Mais c'est aussi la peur du changement qui nous oblige à rester dans notre zone de confort. Il ne faut cependant pas oublier que le changement est là pour nous encourager à prendre une meilleure direction. Au lieu de le voir comme une chose à craindre donc, saisissez votre chance et découvrez-vous. Ne vous lamentez pas sur votre sort. Cela signifie que vous ne devez jamais avoir honte de vos erreurs et de vos échecs. Pensez plutôt à l'expérience que vous avez vécue. Quelles sont les leçons que vous pouvez en tirer? Identifiez les aspects que vous pouvez modifier, les choses que vous devriez faire différemment à l'avenir. Prenez votre courage à deux mains. Vos pensées définissent souvent votre réalité. Au lieu de laisser les épreuves de la vie vous emprisonner dans le passé, mettez-vous au défi de le surmonter. Les épreuves de la vie nous font grandir 2018 Lunette de vue homme prada À quoi servent les épreuves ? – Nicolas Pène Les épreuves de la vie nous font grandir youtube Épreuves de la vie les surmonter n’est pas facile, mais pas impossible © Istock Les épreuves nous fragilisent, nous insécurisent, nous font douter de tout parfois, y compris - et surtout - de nous-même. Pourtant, derrière ce qui ressemble sur le moment à un terrible travail de sape, peuvent se dessiner aussi les fondations de celui ou celle que nous serons demain. Car ces épreuves, si dures à vivre, nous font grandir. Elles font émerger en nous des ressources insoupçonnées et nous apprennent à demander de l'aide, à faire face à l'adversité... A devenir plus forts, autrement. Découvrez dans ce dossier comment surmonter ces épreuves, seule ou grâce aux autres, et comment aller puiser ce qui dans nos malheurs d'hier fera nos forces de demain. Souvent, il nous frappe de plein fouet à la suite d'un événement inattendu. Perte d'emploi, licenciement, difficulté à trouver du travail, mésaventures successives, etc., les exemples peuvent être aussi nombreux que divers. C'est peut-être même la raison qui donne autant de force au syndrome de Caliméro. Dans ces contextes, il est difficile de voir les épreuves de la vie comme quelque chose de bien, n'est-ce pas? Et pourtant, elles le sont vraiment. Le côté positif des épreuves dans la vie Eh bien, les épreuves de la vie sont de réelles opportunités pour grandir. Il faut juste savoir s'en servir. Lorsque nous nous retrouvons dans une situation qui nous déplaît, à laquelle nous n'avons pas été habitués, cela nous oblige à modifier notre façon de voir les choses. Cela nous incite à penser autrement. Parfois, cela nous pousse à réévaluer nos priorités. En d'autres termes, c'est une manière bien efficace — quoique non intentionnelle — de renforcer notre connaissance de soi. L'adversité nous pousse effectivement à exploiter tout notre potentiel, les forces insoupçonnées qui ne demandent qu'à être découvertes. Autrement Dofus on marche sur des oeufs sur PenséesPositives Pouvoir Des Mots Estime De Soi Dictons Et Citations Informations complémentaires Informations complémentaires Seules les épreuves de la vie nous rendent plus fort et nous font grandir Voir cette Épingle et d'autres images dans Pensées par Sylvie HAVART-MARTINEZ. D'autres Épingles similaires Citations Humour Bonjour à vous Mes Lumineux et Joyeux Lecteurs, Comment allez-vous ? Il me fait PLAISIR de vous écrire, CHAQUE JOUR. Voici votre Boost'Letter du jour... Message et citation du jour à méditer. Thème Les épreuves nous font grandir ! Les épreuves nous font grandir. Certes, on s'en passerait bien... Mais, rien n'est tout lisse ni toujours facile dans cette vie-ci. Souvent, ce sont les moments de chaos qui nous permettent de retrouver l'harmonie ensuite... Après la pluie, vient le beau temps. De toute façon, les épreuves ne sont pas une condamnation sinon une redirection de la vie... Puissions-nous être suffisamment alertes et notamment enseignables afin d'extraire le maximum de leçons de ces épreuves. Si nous n'apprenons RIEN desdites épreuves, elles demeureront un FARDEAU, au lieu de nous faire un CADEAU ! En effet... Souvent, les épreuves nous offrent un CADEAU... Par ex. mes plus dures épreuves m'ont permis d'être l'Auteure que je suis... Sans avoir traversé ces enfers, sans doute que je n'aurais JAMAIS été auteure. En ce sens, mes épreuves sont devenues mes plus beaux cadeaux de la vie... et elle me permettent d'inspirer et d'aider plusieurs milliers de personnes. Nathy LaBell, Toutesituation de vie nous met à l’épreuve et nous permet quoi qu’il arrive d’en tirer un apprentissage, de nous faire grandir et se découvrir ou redécouvrir. Nous vivons tout au long de notre vie toute une série de deuils de situations et que nous devons passer par des étapes clés afin d’intégrer et accepter des situations difficiles.
Ce que les épreuves de la vie nous enseignent doit toujours nous interpeller sur notre propre manière d’envisager la vie et notre existence. Penser la vie est une tâche à laquelle il est impossible de se dérober.»Jean Greisch Les épreuves de la vie sont à la vie ce que les émotions sont à l’être humain. On peut essayer de faire sans, cultiver la platitude et l’isolement, poursuivre l’ataraxie avec acharnement; une épreuve se présente, nous éprouve, et voilà que l’ordre se mute en désordre, que l’orientation se perd, que les sens s’aiguisent. Les épreuves de la vie génèrent de l’angoisse et du stress, quand ce n’est pas du désespoir ou de la joie. Elles nous mettent en contact avec de l’indifférencié, de l’insaisissable ou de l’intemporel. Il n’y a pas de relation d’objet à l’abysse ou au mystère, à ce qui fait perdre pieds. Il n’y a pas de représentation possible face à l’angoisse. Or, c’est bien pourtant cette même angoisse abyssale qui peut aussi être un déclencheur, allumette existentielle », d’une transcendance à réaliser et donner corps, faire sens, à l’épreuve. Faire face aux épreuves de la vie, est ce qui permet le mouvement dans l’existence. Ce qui permet une transformation de soi susceptible de nous faire grandir, nous rendre plus fort, plus serein, ou bien nous connaître mieux à un niveau plus authentique et profond. Durant le Moyen-Âge européen, l’épreuve de justice se nommait l’ordalie. Il s’agissait de s’en remettre au jugement divin afin de déterminer qui, de deux plaignants, était du côté du bien et de la vérité. La prise de risques était généralement très élevée et la vie, à chaque fois, en jeu. Certaines expressions, présentes dans notre langage actuel, font encore écho à ces épreuves Mettre ma main au feu », renverrait à la pratique de l’ordalie par le fer rouge qui consistait à porter une barre de fer rouge sur neuf pas ». Baisser les bras », renverrait à la pratique de l’ordalie de la croix qui consistait à être attaché à un poteau, les bras tendus sur les côtés, en croix, et maintenir cette position le plus longtemps possible. Dans les sociétés traditionnelles, les épreuves de la vie imposées par le groupe forment le maillage des rites de passage de l’enfance, ou de l’adolescence, à l’état d’adulte et à la socialisation. L’ethnologue, Arnold Van Gennep, décrit le rite de passage comme comprenant un schéma initiatique » qui lui-même comprend trois phases la séparation, la réclusion, l’agrégation et le retour. Nous voyons, par ailleurs, que même si les conditions diffèrent, nous retrouvons également ce type de schéma dans un grand nombre de nos institutions et organisations actuelles école, université, armée, sociétés secrètes, corporations etc., etc. Il s’agit donc d’épreuves parfois choisies, imposées par d’autres, ou bien de mises à l’épreuve » sur nos chemins de vie. Ces dernières pourraient s’entendre comme de l’ occasionnel » générant des changements d’état ou des bouleversements de vie importants, alors qu’elles sont la plupart du temps vécues comme de l’ accidentel » douloureux et parfois non sans raisons. Il ne s’agit pas de relativiser les épreuves de la vie, mais bien d’ouvrir la perspective de la possibilité d’un choix. Ceci m’amène à distinguer les épreuves de la vie qui ne laissent – définitivement pas, ou peu, de marge de manœuvre sur ce qu’était l’avant, comme la perte d’un être cher, la perte d’une capacité physique ou mentale la vue, la mémoire, le jugement; de celles qui le permettraient peut être d’avantage. En ce sens, que les changements qui s’opèrent à l’intérieur d’un système relationnel font que le système demeure relativement stable. J’observe, par exemple, que beaucoup de couples qui se séparent font le choix de l’affrontement c’est-à-dire le choix unilatéral, en lieu et place de négocier une paix souhaitable et faciliter un changement d’état. Cultiver l’affrontement aujourd’hui, c’est comme semer les graines des affrontements de demain. L’ accidentel » peut être métabolisé en occasionnel ». Nous avons le choix c’est ce qui nous caractérise comme êtres humains existants. Au cœur du choix, réside l’enjeu de la transformation de la vulnérabilité, ou de l’orgueil, en potentialité, ou possibilité. Ce choix relève de notre responsabilité et liberté. Nous pouvons opter pour une logique de coupure ou bien pour une logique de passage. La logique de coupure génère l’isolement momentané ou définitif, alors que la logique de passage comprend, en elle, viabilité et continuité. Cela peut aussi s’appeler résilience », à la manière dont le psychiatre Boris Cyrulnik l’entend et la conçoit. Comme le souligne Isabelle Taubes dans un très bon article publié dans Psychologies magazine 1, Il faut éviter de raisonner en termes de destinée », c’est-à-dire en termes de fatalité, de Moïra », comme dans la religion grecque antique. Il faut certainement aussi, dans de tels moments de vie, éviter de se cuirasser dans l’égo. C’est en fait l’occasion d’apprendre et de s’ouvrir, dépasser nos certitudes et acquis, envisager la vie à partir de l’existence, ce qui ne fait pas non plus l’économie d’un rapport aux autres et au monde transformé. Tout ceci peut se résumer en une seule proposition, au très beau titre du dernier livre du sinologue et philosophe François Jullien, ou la proposition de réflexion se condense dans le titre de l’ouvrage Vivre en existant ». Ressources en ligne
\n les épreuves de la vie nous font grandir
Lesépreuves que nous traversons dans notre vie peuvent paraître fragilisantes et insécurisantes. Parfois, ces épreuves nous font douter de nous ou même de tout. Pourtant, derrière ces moments terribles à passer se dessinent les fondations de ce que nous serons après. Ces épreuves, moments difficiles à vivre, nous font grandir. Comment définir l’excellence ? Choisir au lieu de subir, se fixer des objectifs et se mettre en route efficacement pour les atteindre, accéder à son plein potentiel, se dépasser et révéler chaque jour une plus belle version de soi-même, tout cela suppose de se libérer des sources de blocage et d’auto-sabotage afin de pouvoir tout simplement être celui ou celle que l’on CHOISIT d’être. L’EXCELLENCE désigne cet état d’alignement des émotions, des pensées et des actes qui nous rend brillants et efficaces dans l’atteinte de nos objectifs. L’excellence n’est pas réservée à une minorité d’individus chanceux ou talentueux. Chacun de nous possède une contribution – unique – à apporter au monde, mais celle-ci s’exprime plus ou moins en fonction des schémas de pensée que nos expériences de vie nous ont conduits à adopter puis à renforcer jusqu’à les inscrire dans notre cerveau via de solides connexions neuronales. Les neurosciences ont montré que la personne que nous sommes aujourd’hui, notre personnalité », est davantage liée à l’inscription neuronale de nos comportements et de nos expériences passées et répétées, à la somme de nos habitudes, qu’à des choix effectués en conscience. Ainsi, la plupart du temps nous subissons plus que nous ne choisissons ce que nous sommes et ce que nous obtenons ! dans notre existence. En réalité, nous sommes tous faits pour exceller et notre bonheur, notre bien-être, dépendent justement de notre aptitude à libérer cette lumière et cette puissance qui sont en nous à travers une posture souple, de lâcher-prise et d’ouverture au CHANGEMENT. Cet article invité a été écrit par Roxana Prenveille du blog Pourquoi sommes-nous naturellement réfractaires au changement ? Malheureusement, la structure de notre cerveau est naturellement réfractaire au changement, qui suppose volont é, concentration et efforts. Les processus de sélection naturelle liés à la survie de l’espèce sont orientés vers l’économie d’énergie. Tout ce qui peut être fait en mode pilote automatique » est privilégié à la nouveauté », qui implique quant à elle de frayer de nouvelles voies neuronales, donc une dépense énergétique accrue. C’est pourquoi les habitudes ainsi que les événements qui valident nos croyances et notre vision du monde s’accompagnent de la sécrétion d’hormones de plaisir alors que les remises en question sont sources de stress » et déclenchent des pics de cortisol. Ainsi, même si nos habitudes et nos certitudes ne nous assurent pas forcément le bonheur et le bien-être, tant qu’elles nous permettent bon an mal an de continuer à fonctionner et d’obtenir des résultats qui demeurent à l’intérieur de notre cadre de référence les limites de ce que nous considérons comme acceptable, nous nous trouvons généralement de bonnes excuses, voire nous érigeons des barrières psychologiques, pour remettre le changement à plus tard et continuer à répéter nos schémas de comportement inefficaces, tout en nous désolant d’obtenir toujours les mêmes résultats… Les crises » nous bouleversent et nous obligent au changement Jusqu’au jour où le point de rupture est atteint. La vie se charge alors de bousculer brutalement ce semblant d’équilibre auquel on s’accroche par peur du changement et de l’inconnu et dont ont fait semblant de se satisfaire, pour nous pousser hors de notre zone de confort. Un licenciement, une attente déçue, une expérience vécue comme un échec, une trahison, une séparation, un divorce, une agression, une grave maladie ou la perte d’un être cher sont autant de situations d’urgence qui viennent briser et bouleverser la perception de ce que nous pensions être stable dans notre existence. Tout changement qui impacte notre environnement de manière brutale, qui bouleverse nos habitudes et nos routines au point d’être identifié comme une perte » et une menace pour la survie, entraîne le déclenchement par notre cerveau d’un état d’alerte générale. Des centaines de milliers d’années d’évolution ont façonné notre cerveau pour sur-réagir aux pertes. Tout simplement parce que pour nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, être isolé du groupe, se retrouver seul », perdre sa source d’approvisionnement, ne pas pouvoir se reproduire, etc. signifiait la mort. Ce mode alerte rouge » est associé à une série d’émotions violentes comme la panique, la peur, l’angoisse, la tristesse, la colère, etc. qui ont pour fonction de nous pousser à RE-AGIR pour réparer » et trouver un nouvel équilibre de fonctionnement. Ce processus de résilience, qui s’accompagne de nouvelles inscriptions neuronales, suppose une dépense énergétique accrue. En réalité, pour nous ADAPTER à un nouvel environnement, pour résoudre une crise », nous n’avons pas d’autre choix que de modifier notre carte du monde, élargir notre champ des possibles, les limites que nous fixons à notre univers par le biais de nos croyances, ce qui finalement revient à changer notre personnalité en même temps que notre cadre de référence. C’est l’extraordinaire plasticité de notre cerveau, dont les voies neuronales sont en évolution et en ébullition permanente de notre naissance à notre mort, qui rend ce changement possible. Une épreuve de vie est ainsi une crise qui nous oblige à sortir de notre zone de confort pour inventer une nouvelle version de nous-mêmes. Le choc de l’annonce » de mon cancer Je venais d’avoir 40 ans lorsque l’on m’a diagnostiqué dans le sein droit une tumeur cancéreuse de la taille d’une mandarine. Maman d’une fillette de 13 ans, je m’étais mariée un an plus tôt, nous venions d’emménager dans une nouvelle maison et mon mari et moi désirions un enfant ensemble. La vie en avait décidé autrement. Après une fausse couche vécue dans l’impuissance, mon corps avait fabriqué cette tumeur en quelques semaines. Le jour de l’annonce des résultats de la biopsie, les frontières de mon monde » ont volé en éclats. Ce que j’entendais ne pouvait juste pas être possible. Il était impossible que cette phrase vous avez un cancer », puisse s’appliquer à moi. Dans mon esprit j’avais vu partir de cette maladie plusieurs êtres chers, cancer signifiait mort. Et la perspective de ma propre finitude était tout simplement quelque chose d’inconcevable. Violemment projetée face à la pire de mes peurs, je n’avais pas d’autre choix que de lui faire face. Dans les jours qui ont suivi, on nous a annoncé le protocole ablation du sein et des ganglions lymphatiques, chimiothérapie, radiothérapie et traitement par hormonothérapie pendant cinq ans. Comme la plupart des personnes confrontées au choc de l’annonce » d’une grave maladie, j’ai commencé par m’effondrer. Je ne voulais parler à personne. J’étais une victime. Je ne comprenais pas pourquoi ce coup du sort m’était tombé » dessus. Décidément, je n’avais pas mérité cela…Au fil des heures l’accablement s’est mué en révolte. Non, vraiment c’était trop injuste. Je n’allais pas me laisser faire. De cette maladie ou moi, on allait bien voir qui aurait le dernier mot. J’étais bien décidée à faire face et à combattre. Et puis, progressivement, au fil des jours, la colère s’est apaisée et j’ai pu commencer à accepter et à comprendre. Plus jamais comme avant La maladie, ma mal-à-dit », n’avait rien d’une fatalité qui se serait abattue sur moi par malchance. Ce cancer n’était qu’un RESULTAT. Un résultat de ma manière d’être au monde jusque-là de manger, de bouger, de respirer, de mes interactions avec mon environnement et de ma manière de gérer mes émotions. En somme, c’était ma personnalité qui avait produit ce cancer. Je n’étais pas coupable, mais j’étais responsable. C’est à dire que j’avais le POUVOIR d’effectuer des changements en vue d’obtenir des RESULTATS différents. Cette maladie n’était qu’un feed-back que mon système corps-esprit me renvoyait. Un peu comme on a besoin d’un miroir pour pouvoir arranger son apparence, j’avais pour le moment besoin d’elle pour réajuster certains aspects de moi-même que j’aurais difficilement pu voir autrement. Non, ce n’était pas un combat que j’allais devoir mener. Il serait tout aussi absurde de lutter contre une partie de soi-même qui à un moment donné, s’étant trouvée dans une impasse, avait eu besoin de fabriquer du cancer, que de s’en prendre à un miroir parce notre apparence nous déplaît. Je devais commencer par accueillir ce qui est » pour pouvoir cesser de lutter contre mon corps et commencer à collaborer avec lui afin de le ramener vers la santé globale. Le médecin oncologue qui m’avait prise en charge m’annonça que je devais me préparer à ne plus jamais être comme avant ». Cette phrase, j’aurais pu l’interpréter comme un pronostic funeste. Accompagnée de mon mari et de ma famille, j’ai décidé de la considérer plutôt comme un défi à relever. Non, bien sûr que je n’allais plus jamais être comme avant », et heureusement d’ailleurs ! Ce cancer, c’était moi qui l’avais créé, avec MA personnalité. Si je restais la même » il y avait un risque important de récidive, les mêmes causes risquant de produire les mêmes effets. Il était hors de question de me soigner » pour reconstruire à l’identique. Non, j’allais profiter de ce tsunami pour reconstruire une plus belle version de moi-même. En langue chinoise, le mot crise » signifie à la fois danger » et opportunité ». Pour guérir, il fallait accueillir cette maladie comme une alerte, une invitation à opérer des changements profonds qui en fin de compte déboucheraient je commençais à en avoir l’intuition sur quelque chose de meilleur, une sorte de cadeau-caché ». Alors, oui Je ne serai plus comme avant. Je serai mieux qu’avant ! » Une fois cette décision prise, mon parcours de guérison s’est transformé en une belle aventure de développement personnel et de retour à soi. Des changements profonds Les premiers changements effectués ont concerné mon alimentation car il me semblait évident qu’il devait y avoir un lien entre ma façon de me nourrir et ma santé cellulaire. Au fil des recherches et des lectures, j’en suis arrivée à privilégier les aliments biologiques essentiellement d’origine végétale et crus ou cuits à basse température. Je me suis également intéressée au jeûne, pratiqué notamment autour des séances de chimiothérapie pour en limiter des effets secondaires. Moi qui avais toujours eu une vie très sédentaire, je me suis mise au sport marche rapide en forêt et 10 km par jour de vélo d’appartement et j’ai travaillé sur mon souffle à travers des exercices respiratoires. J’ai pris plusieurs avis et constitué ma propre équipe médicale, en privilégiant une approche intégrative, associant la médecine officielle et les médecines dites alternatives homéopathie et acupuncture notamment. Le protocole officiel ne m’a pas été nécessaire en totalité. Ma tumeur a finalement pu être opérée sans mastectomie ni sacrifice des ganglions lymphatiques et je n’ai pas suivi de traitement par hormonothérapie. Grâce au soutien de mes proches, de ma famille, des thérapeutes extraordinaires que j’ai rencontrés sur ma route et des nombreuses recherches et lectures effectuées, je suis progressivement devenue actrice de mon parcours de retour vers la santé. A la suite des soins officiels j’ai suivi pendant un an la cure Gerson, un protocole de détoxification massive visant à restaurer le système immunitaire et les mécanismes corporels d’auto-guérison. Pour guérir, pour passer de la rémission à la guérison, il m’a fallu également prendre en compte la dimension émotionnelle, voire spirituelle de la maladie. La maladie du corps n’est que l’expression de la maladie de l’esprit. Le cancer est un désordre cellulaire résultant d’une sorte de perte de sens de L’UNITE. A un moment donné quelques cellules deviennent immortelles, se reproduisent à l’infini et drainent à leur profit les ressources de l’organisme, comme si elles étaient assez folles pour oublier leur appartenance à un TOUT dont leur survie dépend aussi. Dans la nature, la survie de l’ensemble prime toujours sur celle de la partie. C’est une loi universelle. C’est cette unité que mes cellules avaient perdu de vue, au risque de provoquer ma mort. A une autre échelle, moi aussi j’avais mené ma vie comme si j’étais immortelle et selon une vision séparée de mon ego ». Pour guérir, c’est de cette vision que je devais me soigner. Un jour lors de l’avant-première du film Le cancer, renaitre à soi, réalisé par René et Camille VIEUX-FORT-GERMANY, quelqu’un m’a demandé comment j’avais vaincu la mort ». Voici ma réponse Je n’ai pas vaincu la mort. Je pense que l’on tombe malade parce qu’on refuse les cycles naturels de la vie, on résiste, on s’accroche, on veut retenir » et on s’oppose à l’évolution permanente des choses et des êtres en permanente évolution. On tombe malade parce qu’on refuse la mort et on guérit lorsqu’on arrive à intégrer la mort dans la vie. Le cancer est une invitation à passer de la peur de la mort à l’amour de la vie. » Mieux qu’avant Aujourd’hui, quatre ans se sont presque écoulés depuis l’annonce de ce cancer, et je suis non seulement en bonne santé bien qu’officiellement en rémission mais aussi plus vivante » et dynamique qu’avant. Cependant, la santé n’étant pas un état acquis une fois pour toutes mais un équilibre dynamique, le maintien de mon système immunitaire implique que je poursuive mon programme santé et surtout que je communique à chaque instant mon désir de vivre à mes cellules. D’une certaine façon, je suis condamnée au bonheur… Je me rends compte que cette maladie a été une invitation à me ré-aligner sur mon chemin de vie et aussi une occasion de réfléchir au SENS que je souhaitais désormais accorder à mon existence. Je suis enseignante. A l’époque où je suis tombée malade, mon métier avait commencé à me peser. Après quinze ans passés à enseigner l’histoire-géographie dans le même collège, je me sentais végéter. J’étais fatiguée physiquement et moralement et avais perdu l’enthousiasme et la foi des premières années. Il y avait en moi un désir insatisfait d’expression, de contribution et de créativité. Je sentais que le moment était venu de lâcher tout ça pour oser entreprendre autre chose, dans un autre cadre, avec plus de liberté, mais le courage et la force me manquaient. Mon niveau énergétique diminuait. Je me sentais impuissante et de plus en plus coupable de ne pas réagir. La maladie est tombée à pic. Du jour au lendemain, j’ai quitté mon environnement professionnel pour un long face-à-face avec moi-même. Ce n’était pas une fuite. Officiellement reconnue gravement » malade, j’en avais le droit ». Il m’apparaît aujourd’hui avec évidence que cette parenthèse, cette période de retraite » qui m’a donné le temps de lire, de méditer et de me retrouver, a représenté un bénéfice secondaire » non négligeable de la maladie. J’ai compris progressivement que le fait d’être une enseignante faisait partie de mon identité, de ce que certains pourraient appeler une mission de vie ». Certains sont des inventeurs, d’autres des artistes, des créateurs, des soignants, et moi ce que j’aime faire et ce que je sais le mieux faire c’est transmettre. Cependant, le cadre dans lequel j’avais enseigné jusque-là ne me convenait plus. J’avais un besoin profond de souplesse et de liberté, et l’histoire, l’étude du passé, ne m’apparaissait plus comme une priorité. J’avais envie d’enseigner aux autres ce qui m’apparaissait désormais comme essentiel le moment présent, le chemin qui mène à soi, le bonheur, la réussite, la santé, L’EXCELLENCE. C’est pourquoi, une fois rétablie, au moment de reprendre mon activité professionnelle, j’ai créé mon cabinet de coaching qui me permet aujourd’hui d’enseigner, d’écrire et de faire du conseil tout en me ménageant du temps libre pour continuer à me ressourcer et à rester centrée. Comme je l’ai dit aujourd’hui ma santé dépend de mon désir de vivre, du fait de me sentir utile et à ma juste place. En contribuant à révéler en chacun la lumière qui est en lui, je la révèle aussi chaque jour davantage en moi-même, ce qui renforce mon bien-être en même temps que celui des personnes que j’accompagne. Rechercher le sens positif des épreuves de vie Aujourd’hui, j’aborde la vie avec enthousiasme et j’éprouve une immense gratitude envers cette épreuve ce cancer, sans laquelle rien de cette merveilleuse aventure ne serait arrivé. Les expériences de vie n’ont en fait d’autre réalité que celle que nous leur donnons à travers les choix d’interprétation que nous faisons. Je suis persuadée que si j’avais continué à penser cancer = mort, je ne serais plus là pour écrire ces lignes. Si une épreuve est vécue comme un coup du sort », un fatum qui s’abat sur nous par hasard, par malchance ou sous l’effet d’une punition divine, alors nous voilà réduits à l’impuissance et à la souffrance car la solution est reléguée hors de notre contrôle ». Nous passons tous par ces stades de révolte et d’abattement où il nous semble impossible d’accepter ce qui est ». Malheureusement, tant que nous sommes bloqués dans la révolte et le statut de victime », nous sommes piégés et ne pouvons commencer à agir pour réparer et reconstruire. Cet état est en outre associé à une chute de nos défenses immunitaires qui nous rend vulnérable aux virus et aux infections, voire à la prolifération des cellules malignes. Tout simplement, parce que notre état mental et émotionnel informe notre corps que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue ». C’est la raison pour laquelle une personne peut être brisée », anéantie » ou ne pas se relever d’une épreuve jusqu’à en mourir de chagrin ». Au contraire, il a été montré qu’après le travail de deuil et de libération émotionnelle, lorsqu’une personne arrive à donner un sens » à ce qui lui arrive [1], voire à déterminer sa part de responsabilité » et non de culpabilité » ! elle s’avère plus à même non seulement de cicatriser ses blessures mais également d’en sortir renforcée et grandie. Dans mon cas, une expérience de vie comme un cancer – un événement a priori négatif – s’est transformée en un tremplin –positif – vers une plus belle version de moi-même. Pour conclure Les CRISES » sont des invitations au développement personnel, des forces de rééquilibrage de la nature qui recèlent toujours un cadeau caché ». Je suis aujourd’hui persuadée qu’une épreuve survient lorsqu’il y a une distorsion trop importante entre ce que nous sommes réellement et la vie dont nous nous accommodons, les chemins de vie que nous avons empruntés et qui nous éloignent de notre mission » de vie. Résoudre sa crise, passer au travers de l’épreuve et en sortir grandi, suppose en réalité un travail de ré-alignement et de retour à soi. Il est tentant de se demander s’il est possible d’agir à titre préventif et s’il existe une manière d’aborder la vie qui puisse nous éviter les épreuves douloureuses. Ma conviction est que plus notre posture est rigide vis-à-vis des autres, des choses et de soi-même, plus nous rendons nécessaires les cassures » brutales. Au contraire, lorsque nous adoptons une posture souple, d’acceptation et d’accueil, les épreuves nous sont moins utiles. Et comme par ailleurs tout dans la nature est orienté vers l’économie d’énergie, il est logique de penser que ces épreuves puissent nous être -dans une certaine mesure- épargnées. L’ALIGNEMENT est source d’harmonie, de paix, de joie et de sécurité. Les épreuves n’ont d’autre fonction que de nous ramener vers notre centre. C’est la raison pour laquelle elles nous sont présentées à nouveau lorsque nous résistons. Une épreuve est une porte vers l’excellence. Chacun d’entre nous est libre, dès à présent, de la maintenir fermée, ou de l’ouvrir doucement pour s’avancer en confiance et dans l’AMOUR vers une merveilleuse aventure de redécouverte de soi. Roxana PRENVEILLE, formatrice et coach en développement personnel de [1] Voir à ce sujet l’ouvrage de Viktor E. Frankl Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie. Recherches utilisées pour trouver cet article https//habitudes-zen net/les-epreuves-de-vie-un-tremplin-vers-lexcellence/ Articles similaires Lesmeilleures offres pour Ces épreuves qui nous font grandir | De Palma Maryse | Très bon état sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et d'occasion Pleins d'articles en livraison gratuite!
Développement personnel La vie nous apporte des moments de souffrance et de bonheur ; et c’est le cas pour tout le monde. Tôt ou tard, plus ou moins souvent, plus ou moins intensément . Avez-vous remarqué que nous n’acceptons que ce que nous jugeons bien » et rejetons ce que nous jugeons mal ». Bref, nous rejetons 50% de notre vie ! La première chose qu’il est important de comprendre pour aller mieux, c’est qu’il n’y a rien de positif ou négatif. Soyez conscient que c’est vous, et vous seul, qui collez les étiquettes positif » ou négatif ». Car tout dépend de la façon dont vous allez réagir et traverser un évènement. En effet, si vous y réfléchissez, cet évènement que vous jugez au départ terrible, injuste » peut vous amener dans un endroit beaucoup plus beau que celui que vous connaissez jusqu’à maintenant. Qu’en savez-vous au fond ? Certaines personnes après un cancer, un accident, ou une maladie grave, ont découvert des trésors en eux, une autre vie qu’ils n’imaginaient pas auparavant… Et ils ont remercié la vie de cette épreuve. Si, si, c’est vrai. Je suis sûre que vous en connaissez autour de vous. D’autres, au contraire, ne se sont jamais relevés… après avoir vécu exactement la même épreuve… Ils sont encore dans leur douleur, passent leur temps à trouver la vie injuste. Quelle est l’origine de cette différence de comportement ? L’acceptation Attention, accepter n’est pas subir. C’est juste dire un grand OUI à ce qui vous arrive et ainsi agir efficacement sans émotion négative, colère, rejet… Dire oui, même si elle vous présente le pire ». Cela semble difficile, bien sûr. C’est une posture de l’esprit… et vous allez devoir vous entraîner. Je vous suggère de commencer au départ sur des petites contrariétés créer ce réflexe pour cesser de vous morfondre et puis voir ce qui se passe. Car très vite, vous allez vous rendre compte qu’en cessant de vous plaindre et d’en vouloir à la vie, il arrive des choses inattendues, parfois extraordinaires. Même sur des événements que vous jugez extrêmement douloureux et injustes. Vous allez véritablement transformer cette épreuve et ainsi votre vie, juste en vous changeant vous-même. Je vous assure juste que la magie opère. Demandez à ceux qui sont passés par là et qui ont su transformer la douleur et la souffrance en opportunité de grandir et d’apprendre. Personne d’autre que vous n’est en charge de votre bonheur. C’est la clef. An-Sofie Green Experte en conduite de changement À propos Articles récents Auteure, chroniqueuse et animatriceExperte en conduite de changementConsultante en développement personnel Voir aussi Comment Valérie s’est libérée de la Blessure d’Abandon ? Comment Valérie s’est libérée de la Blessure d’Abandon ? Découvrez le poignant témoignage de Valérie, …

Ila ensuite contribué à l’organisation de nombreux évènements, comme la Coupe de l’America, les Extreme Sailing Series et des courses océaniques dont la Route du Rhum et la Solitaire du Figaro (directeur de course), la Volvo Ocean Race (team manager). Sa connaissance du monde maritime et son réseau à l’international lui donnent une bonne compréhension du

Skip to content Canalisation faite par Anne le 10/03/2020, d’une réponse qui lui a été donnée par un ange rattaché à l’Archange Lorsque la vie semble chercher à nous assommer sous les épreuves et les échecs, comment faire pour garder la foi ?Réponse La Terre est conçue pour apporter aux âmes en quête de maturation les conditions idéales à l’aboutissement de ces recherches. Parfois douces, d’autres fois comprise et vécues telles de violentes tempêtes qui ravagent tout sur leur passage, les vies successives engendrent l’une après l’autre le terreau fertile de l’accomplissement du Karma. Ce Karma dont chaque âme a depuis longtemps accepté d’en jouer le jeu. Lorsqu’un arbre meurt, il remet entre les branches de ses congénères sa mémoire et son amour qu’ils prendront alors comme les leurs pour les cultiver et les honorer. Et plus encore, toutes ces mémoires ainsi assemblées pour n’en faire qu’une, s’étend et grandit avant d’aller toucher les forêts lointaines qui partageront à leur tour cet amour et la joie de passer un temps auprès de Gaïa. De vivre et comprendre. Expérimenter et se dépasser. Donner et recevoir. Vibrer communément et solitaire aussi. Car pour comprendre et aimer la communion, il est nécessaire d’avoir connu et de connaître encore le repli et la vacuité d’une simple solitude dans la justesse de l’ tu parle d’épreuve et d’échec, je te réponds défis et réussites. L’épreuve n’est pas négative. Elle promet de grandir et de chercher en nous la force d’aimer encore et encore, alors qu’au dehors l’agitation et le tonnerre gronde. Mais au loin, derrière le chahut, les vastes plaines de félicité brillent et brilleront toujours. À vous de choisir le chemin qui vous mènera à elles. Par la foi, ou par la considération que ce monde est vôtre, tel que vous l’avez conçu et qu’il n’en sera jamais autrement. L’épreuve n’est autre que la vision étriquée de celui qui ne voit le monde tel qu’il est un jugement. Regardes plus loin. Ton échec d’aujourd’hui aura-t-il autant d’importance dans quelques années ou a-t-il juste ébréché ce que tu appelle l’amour propre » ?Ou encore cette peur que vous nourrissez de ne savoir de quoi demain sera fait ? La foi peut ôter cette peur. Car la Lumière pourvoira toujours aux besoins du pieux, dès lors qu’il connaîtra ses véritables besoins et non ceux que votre mode de fonctionnement à créé dans le but de vous rendre prisonniers, aveugles et sourds à la communion. L’Homme est plus fort qu’il ne le croit. De ses épreuves, il s’élève. De ses échecs, il gagne en sagesse. La foi n’est autre que la surface visible de ce que votre âme cherche à vous montrer tandis que vous craigniez de vous noyer dans une vie ardue et dénuée de sens. Navigation de l’article
Lépreuve symbolise à nos yeux tout ce qui nous déplaît et nous la considérons comme inappropriée à notre croissance spirituelle. L'épreuve n'est pas faite pour vous détruire mais pour vous construire et vous affermir. Pourtant, l'épreuve Certaines choses dans la vie sont inéluctables et les épreuves en font partie. Chaque être humain devra faire face au cours de son existence à des drames et des obstacles qui seront autant d’occasions pour lui de grandir ou de se faire anéantir. Comment les épreuves de la vie peuvent-elles devenir une véritable voie initiatique et d’ouverture de conscience pour qui arrive à les transcender ? À l’occasion de la publication de son nouveau livre "Entre ombre et lumière, itinéraire d’un reporter"Éditions Flammarion, Stéphane Allix s’est replongé sur son parcours de journaliste de son premier reportage de guerre à l’âge de 19 ans en Afghanistan, jusqu’à sa découverte du chamanisme amazonien en passant par la douloureuse confrontation à la mort....

Format: Broché Nb de pages : 117 pages Poids : 283 g Dimensions : 15cm X 21cm Date de parution : 27/05/2017 ISBN : -2 EAN : 9782711423262 Ces expériences de vie qui nous font grandir

Yvena Garraud Thomas propose une série de méditations sur l’épître de Jacques. Voici la première de la série intitulée Joie et endurance dans les épreuves ». Si vous préférez le lire en format PDF, vous pouvez télécharger le texte en CLIQUANT ICI. Méditation de Jacques 1, 1-4 Joie et endurance dans les épreuves C’est la 4ème semaine que le monde fonctionne au ralenti sous le dicta imposé par le Coronavirus. Des témoignages arrivent au quotidien sur les réseaux sociaux, font état du vécu, des ressentis de chacun-e. Dans les paroisses, les initiatives fusent en cette volonté de rester en communion. Et voilà une église, obligée, cette fois, de sortir de ces murs, de créer de nouveaux modes de communication, d’adapter son message plus de cultes dominicaux, plus d’études bibliques, plus de soupes de carême. L’église n’est pas le bâtiment mais des personnes qui la composent, répétons-nous. Nous avons la possibilité aujourd’hui, non seulement de le prouver mais de le vivre concrètement. Dans l’histoire du christianisme, en temps de persécution, les chrétiens avaient la possibilité de se réunir en cachette, ce que le confinement ne permet pas. Le mal qui nous frappe est invisible, fait naître l’anxiété, l’angoisse, la suspicion… Désemparés, nous ne sommes. Sommes-nous démunis ? La bible, par la voix des prophètes, du psalmiste, d’autres auteurs, nous apporte des paroles réconfortantes dans les temps d’épreuve. Je vous propose de méditer les versets 1 à 4 de l’épître de Jacques. Jc 1, 1-4 Jacques, serviteur de Jésus-Christ, Dieu et Seigneur, aux douze tribus dans la diaspora, salut Tenez pour pleine joie, mes frères, d’être en bute à de multiples épreuves Le test auquel la foi est soumise forge l’endurance Et que l’endurance produise une œuvre accomplie, afin que vous soyez accomplis et parfaits, ne manquant en rien Dans ce passage, nous allons voir comment l’espérance de l’évangile apportée par Jésus, par la voix de Jacques, peut venir nourrir notre confiance et nous encourager dans cette période de crise. Jacques attache une importance particulière aux épreuves que traversent les chrétiens, dans la vie de tous les jours, c’est-ce qui rend son message actuel et vivant tant il apparaît dans une lumière saisissante et poignante. La puissance de ce message nous atteint, nous réveille, nous console et nous encourage. Premièrement Jacques nous dit 3 choses à propos des épreuves 1 Les épreuves font partie de la vie Jacques parle des épreuves par lesquelles nous devons passer peirasmois grec. La première parole de Jacques face à l’épreuve n’est pas une explication mais une constatation. Le Dieu de la Bible n’ignore pas l’épreuve, il en a souffert, il est mort. Les épreuves nous tombent dessus. Personne n’est exempt. Chaque matin nous nous levons, notre journée bien programmée commence, nous nous mettons en route pour le travail, l’école… Et voilà, tout à coup, un obstacle, un caillou dans les rouages, une contrariété, quelque chose qui va s’acharner sur nous, qui très vite va bouleverser nos vies, troubler notre sérénité, perturber nos routines et notre confort. 2 Les épreuves sont imprévisibles. Elles surgissent malgré nous. Nous ne les choisissons pas. Nous ne les voulons pas. Nous ne les aimons pas. Nous ne comprenons pas pourquoi elles s’abattent sur nous ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi le coronavirus nous frappe dans cette période de Carême et de Pâques ? 3 Les épreuves sont de toutes les couleurs poikilois Elles sont variables et sont de différentes sortes. Elles n’arrivent pas de la même façon ni à la même fréquence, à la même intensité. Ce peut-être une angoisse, un stress, une perte, une souffrance, une catastrophe naturelle, une maladie qui nous tombent dessus. Elles peuvent toucher à nos vies de couple, familiales, professionnelles. La question du pourquoi importe peu. C’est le comment » qui compte Comment devons-nous en répondre ? Comment pouvons-nous surmonter les épreuves ? Jacques nous invite à la joie et à l’endurance La Joie Tenez pour pleine joie, mes frères, d’être en bute à de multiples épreuves Que faut-il comprendre par cette parole de Jacques ? Devons-nous nous réjouir quand le mal s’abat sur nous ? Devons-nous être joyeux quand nous sommes confinés, confrontés à la solitude, à la peur, à l’anxiété ? Devons-nous être joyeux de perdre un être cher, d’être dans l’impossibilité de l’accompagner ? De devoir faire face à la faillite ? C’est tout le contraire qui se passe, nous sommes tristes, perdus, déboussolés. La joie dont parle Jacques, ce n’est pas une joie qui camouffle la peine où l’on prétend que tout va bien. La joie, ce n’est pas une illusion optimiste. C’est le fait de prendre en compte le tragique de l’existence. C’est accueillir ce qui vient. La pauvreté, la maladie, la souffrance la détresse sont là et le mystère dans tout cela, la joie est possible dans la façon de s’engager pour la vie, dans la reconnaissance pour des petits cadeaux de la vie. Joie et grâce ont la même racine en grec. C’est un oui à la vie, une décision, c’est ce choix de ne pas se laisser accabler dans les épreuves. Pourquoi la joie aide-t-elle à traverser les peines de l’existence ? Parce que nous nous savons portés par Dieu. Parce que nous croyons que nous ne sommes pas abandonnés. Quoiqu’il arrive, nous sommes entre les mains de Dieu. Cette joie s’exprime dans la confiance, l’ouverture du cœur, la générosité, la solidarité, la reconnaissance et la louange. Puissions-nous nous rappeler cette promesse dans Esaïe Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi ! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; si tu passes les fleuves, ils ne t’emporteront pas ; si tu marches dans le feu, tu te brûleras pas, et les flammes ne te dévoreront pas » Esaïe 43, 1b-2. L’endurance Pour Jacques, Les épreuves rencontrées représentent des tests » pour la foi. Comment faut-il le comprendre ? Il ne pas voir dans les épreuves, un sort infligé par Dieu pour nous sonder. Dieu ne peut être tenté de faire le mal et ne tente personne. Cette conception de Jacques va à l’encontre de différents textes de l’Ancien Testament. Genèse 22 ; Job 1-2…. Pour lui l’être humain ne peut se dégager de ses responsabilités, en écho au texte du jardin d’Éden où Adam disait c’est la femme que tu as mise auprès de moi, c’est-elle qui m’a donné du fruit de l’arbre » Genèse 3,12. Quand nous sommes sous le poids de la pression, la frustration, l’inquiétude, l’agressivité, l’angoisse, l’insécurité, l’anxiété peuvent surgir. La crise du coronavirus révèle certaines fêlures dans les relations de couple, la vie de famille, dans notre relation à Dieu, dans nos manières de vivre. Que devons-nous changer dans notre vie ? Comment pouvons-nous grandir ? Que pouvons-nous apprendre ? Les épreuves, au lieu d’affaiblir la foi, la raffermissent, la forgent. Le test auquel la foi est soumise forge l’endurance Elles développent notre endurance. Selon comment l’on y répond, elles peuvent présenter de réelles opportunités de grandir dans notre vie de foi, dans notre relation avec Dieu. Elles peuvent nous permettent de prendre de la distance et de mieux nous situer par rapport à ce qui est prioritaire et à ce qui ne l’est pas. L’endurance/persévérance/constance, Upoµonh en grec réside dans la capacité à gérer la pression, à résister, à tenir bon, à rester ferme dans la foi. Endurer, ce n’est pas porter, sans brancher, un lourd fardeau. Cette endurance qui n’est ni obstination, ni entêtement, ni fanatisme aveugle, appelle à une attitude responsable, en restant entier, intègre, contre l’envie de tout laisser tomber. Et que l’endurance produise une œuvre accomplie, afin que vous soyez accomplis et parfaits, ne manquant en rien. Comment est-ce que l’endurance s’apprend ? Elle s’apprend par expérience en étant dans les difficultés, en faisant face. Le vécu d’une foi comme résistance face aux épreuves est une foi qui s’en remet à Dieu Mon Dieu, je crois en toi et en tes promesses de vie même si là maintenant, il fait si sombre et froid autour de moi. Je crois au don de ta paix, que tu es le seul à donner au monde, même si là maintenant, l’angoisse me submerge. Dans l’incertitude et face à l’inconnu, nous sommes nombreux à manifester notre soutien, notre solidarité, par des rituels, en disant aux uns aux autres Nous sommes là ! pour nous donner du courage dans la prière, pour nous remonter le moral. Nous sommes église, tous ensemble. Une église qui vit et qui tient bon. Ressortir de cette crise en étant grandi-e-s, c’est l’espoir de beaucoup de gens. Que garderons-nous à l’issue de cette crise ? Se précipiterons-nous de tout oublier ? Que garderons-nous de nos actions solidaires ? De nos prises de conscience ? Aurons-nous tout simplement l’impression de nous réveiller d’un mauvais rêve ? Et le monde continuera de tourner comme avant ? Jacques nous apprend que les épreuves remplissent un rôle dans notre vie, elles peuvent être productives, on peut y trouver un sens. Il nous encourage à ne pas perdre la joie et à découvrir dans les épreuves une occasion de se libérer et de grandir. Prière Seigneur, notre joie est nous savoir accompagnés dans tous les moments de nos vies. Aide-nous à te rester fidèle, fortifie en nous la foi qui endure. Non pas à supporter la souffrance avec fatalisme mais à croire que tout est grâce, tout est espérance. Montre-nous ce que nous pouvons changer dans nos vies, les fruits que nous pouvons tirer de cette situation. Seigneur, nous te faisons confiance. Aide-nous à voir au-delà de tout ce qui cerne l’horizon. Aide-nous à regarder la crise qui bouleverse nos vies et notre monde à la lumière de ton amour et ta promesse de vie. Tu as triomphé sur la mort et les forces destructrices, le jour de Pâques. Que ta lumière nous permette de dominer nos peurs et de vivre l’espérance que tu nous offres chaque jour. Que ta joie et ta paix nous habitent ! Amen.

Aucours de notre existence, nous vivons tous des drames qui ébranlent notre système de valeurs et notre foi en la vie. Certaines personnes sont particulièrement affligées par des épreuves qui semblent insurmontables, mais grâce à leur personnalité résiliente, elles réussissent à puiser en elles-mêmes une force insoupçonnée. S''inspirant de l''histoire de dix

Les épreuves de la vie impactent profondément et parfois durablement notre vie comme notre personnalité. Vivre avec une maladie chronique révèle ainsi chez nous une sagesse, une empathie, une bienveillance envers soi et envers les autres que l’on ne soupçonnait pas toujours. Notre humanité s’en trouve alors renforcée pour un quotidien plus positif mais aussi plus authentique. Révéler une personnalité plus authentique Lorsque la maladie s’impose à nous, elle est une épreuve pour le corps, pour l’esprit mais aussi pour l’égo. La frustration que l’on peut ressentir à ne plus pouvoir être qui l’on était avant est énorme. Cet empêchement, ce coup d’arrêt, ces limites imposées sont toujours difficiles à digérer. Il n’est alors pas rare de se sentir en colère et de souffrir d’un sentiment de profonde injustice. Pourquoi nous ? Pourquoi maintenant ? Et après, quel avenir ? Les questions fusent et nous bousculent… Une fois l’épreuve acceptée pourtant, elle se révèle souvent être un point de départ inattendu pour apprendre à se connaître, et à se connaître vraiment. Cette porte qui se ferme ouvre ainsi la voie à de nouvelles découvertes. Quel meilleur moment en effet que ce temps d’intériorité imposé pour refaire connaissance avec soi, avec sa nature et ses envies profondes. Lorsque les masques tombent, notre personnalité se révèle ainsi dans toute son si ce profond travail d’introspection nous bouleverse, il bouleverse également nos relations sociales. On ne se présente plus au monde de la même façon avant et après la maladie. Ce retour à l’essentiel, cette phase de repli et ce que l’on en retire inondent notre vie. Ils créent alors les conditions propices à des relations là encore plus authentiques, plus vraies. Considérer le monde et soi-même avec bienveillanceMais ce moment de vulnérabilité, s’il invite à l’introspection, invite aussi à l’humilité. Lorsque nous nous retrouvons fragilisés, nous nous sentons parfois bien bêtes d’avoir manqué d’empathie pour ceux dont nous ne comprenions pas toujours la souffrance avant. Ce renversement de situation d’une position de force à une position de faiblesse bouscule nos certitudes. La maladie, en nous offrant la possibilité de mettre notre égo en sourdine nous invite donc à appréhender les autres et nous-mêmes avec davantage de bienveillance. Cette épreuve est ainsi l’occasion de réfléchir à nos a priori, de nous départir de nos fausses croyances et de nos jugements hâtifs envers les autres. Une formidable chance d’appréhender la vie avec plus de générosité et d’honnêteté. Les épreuves nous rendent ainsi plus humains parce qu’elles nous forcent à apprendre la bienveillance, la tolérance, la patience, d’abord envers nous-mêmes. Des qualités qui s’étendent rapidement au-delà de notre propre existence et font de nous des personnes plus sensibles et même quelquefois plus humbles. Développer son empathie et sa compassion Parce que nous les comprenons mieux et que nous les appréhendons désormais avec plus de bienveillance, les épreuves nous auront aussi permis de favoriser notre compassion envers nos proches. Notre sensibilité affûtée, nous avons une capacité parfois hors norme à nous mettre à la place des autres, à voir la vie à travers leurs yeux. Nous savons instinctivement ce qu’ils ressentent car nous reconnaissons chez eux des attitudes que nous avons vues précédemment chez nous. Ce don d’empathie est une bénédiction pour notre entourage qui trouve alors en nous un ami bienveillant et les épreuves nous apprennent aussi à mettre cette compassion à notre service. Parfois très durs et intransigeants avec nous-mêmes, nous devenons progressivement plus compréhensifs et tolérants. Nous nous traitons avec davantage de douceur, de gentillesse, comme un ami compréhensif. Cet apprentissage est pourtant semé d’embûches. Et on se dit parfois qu’on se serait bien passé de cette leçon de vie. Elle va pourtant transformer notre vie à tout jamais. Une maturité, une sagesse et une ouverture d’esprit au service des autres Mais la maladie, au-delà de nous rendre plus humains fait aussi de nous des individus plus sages. Traverser les épreuves nous force à prendre du recul, à envisager la vie sous un autre angle, à remettre les choses en perspective… À grandir, tout simplement. Dans nos vies ultras connectées qui défilent à 100 à l’heure, difficile il faut bien l’avouer de trouver un moment pour lever la tête et s’engager dans une profonde réflexion. Les épreuves sont alors l’occasion de prendre le temps de réfléchir et de gagner en lucidité. On en revient souvent avec un supplément d’âme, une clairvoyance et une maturité que nous n’aurions pas pu atteindre si rapidement sans cela. Si ce gain en sagesse se retrouve dans notre attitude, dans cette assurance et confiance que l’on dégage après une épreuve, il transparaît également dans nos actes. Cette maturité, nous la mettons ainsi au service des autres dans tous les domaines, de notre vie personnelle à notre vie professionnelle, où l’on sait désormais mieux écouter, mieux comprendre et épreuves bousculent donc notre vie. Mais elles nous font aussi des cadeaux insoupçonnés. Nous débarrasser de notre égo, révéler une personnalité plus authentique, développer une empathie et une bienveillance que l’on ne se connaissait pas… Elles nous rendent, en somme, plus humains. Une évolution qui se retrouve dans tous les domaines de notre vie et qui illumine notre existence comme celle des autres. Ryp3aV.
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