JamesCameron, cinĂ©aste oscarisĂ©, et Simcha Jacobovici, vidĂ©aste rĂ©compensĂ© aux Emmy Awards, entreprennent une aventure Ă©pique Ă  la recherche de la citĂ© perdue d'Atlantide. Ils s'appuient sur les Ă©crits de Platon, philosophe du IVe siĂšcle avant JC, qui leur servent de carte au trĂ©sor virtuelle pour guider leur route. Date de sortie ThĂšme Fantastique Magie Nombre de joueurs 3 Ă  6 joueurs Langues Anglais, Français Explorez la citĂ© d’AtlantideD’aprĂšs une lĂ©gende, Poseidon fit immerger une citĂ© nommĂ©e Atlantide. Dans cette aventure, vous ĂȘtes des archĂ©ologues. Vous avez enfin localisĂ© cette citĂ©. Vous ĂȘtes en pleine fouille lorsque vous vous retrouvez piĂ©gĂ©s dans les ruines aurez moins d’une heure pour lever la malĂ©diction et vous enfuir ! Avis de la communautĂ© 77% de satisfaction 15 joueurs ont donnĂ© un avis sur ce scĂ©nario et 9 joueurs l'ont ajoutĂ© Ă  leur todo-list. Histoire et cohĂ©rence du scĂ©nario Accueil et game mastering LaCitĂ© perdue de l’Atlantide. Quelle civilisation perdue a Ă©tĂ© mentionnĂ©e dans les Ɠuvres de Platon ? L’üle mythique de l’Atlantide est un objet de fascination parmi les philosophes et historiens occidentaux depuis prĂšs de 2500 ans. Les anciens Grecs Ă©taient divisĂ©s quant Ă  savoir si l’Atlantide Ă©tait ou non une mĂ©taphore
OĂč se trouve l’Atlantide ? Qu’est-ce vraiment que l’Atlantide ? La premiĂšre rĂ©fĂ©rence connue Ă  l’Atlantide est faite par Platon dans ses cĂ©lĂšbres Ɠuvres le "TimĂ©e" et le "Critias". Le philosophe y raconte comment, lors d'un voyage en Egypte, des prĂȘtres auraient rĂ©vĂ©lĂ© au grec Solon l'existence, plusieurs milliers d’annĂ©es auparavant, d'un immense continent l’Atlantide. Il aurait Ă©tĂ© plus vaste que l’Afrique du Nord et l’Asie mineure rĂ©unies, et situĂ© au-delĂ  des colonnes d'Hercule au-delĂ , donc, de l'actuel dĂ©troit de Gibraltar. Voici les extraits du "TimĂ©e" qui nous le prĂ©sente On pouvait alors traverser cet OcĂ©an ; car il s'y trouvait une Ăźle devant ce dĂ©troit que vous appelez, dites-vous, les colonnes d'HĂ©raclĂšs. Cette Ăźle Ă©tait plus grande que la Libye et l'Asie rĂ©unies. De cette Ăźle on pouvait alors passer dans les autres Ăźles et de celles-ci gagner tout le continent qui s'Ă©tend en face d'elles et borde cette vĂ©ritable mer.» Car tout ce qui est en deçà du dĂ©troit dont nous parlons ressemble Ă  un port dont l'entrĂ©e est Ă©troite, tandis que ce qui est au-delĂ  forme une vĂ©ritable mer et que la terre qui l'entoure a vraiment tous les titres pour ĂȘtre appelĂ©e continent. Or dans cette Ăźle Atlantide, des rois avaient formĂ© une grande et admirable puissance, qui Ă©tendait sa domination sur l'Ăźle entiĂšre et sur beaucoup d'autres Ăźles et quelques parties du continent. En outre, en deçà du dĂ©troit, de notre cĂŽtĂ©, ils Ă©taient maĂźtres de la Libye jusqu'Ă  l'Egypte, et de l'Europe jusqu'Ă  la TyrrhĂ©nie... » Selon Platon, l’Atlantide Ă©tait couverte de plaines fĂ©condes et d’immenses forĂȘts. On y voyait une flore luxuriante et d’une faune variĂ©e, avec, notamment, de grands troupeaux d’élĂ©phants. Le sol recelait de riches filons d’or, d’argent et d’autres mĂ©taux. Et Ă  son extrĂ©mitĂ© sud, ses rois bĂątirent une ville Ă  la mesure de ce continent merveilleux. NommĂ©e elle aussi Atlantide, cette citĂ© Ă©tait formĂ©e par sept cercles concentriques de terre et de canaux. Au cƓur de celle-ci, se dressait la rĂ©sidence royale oĂč vivait le grand roi de l'Atlantide Atlas, qui donna son nom au mont et au continent. Comme les citĂ©s de Sodome et Gomorrhe dans la Bible, comme la MĂ©sopotamie et sa tour de Babel, cette brillante civilisation s’acheva Ă  cause de ses erreurs Aussi, n’ayant d’attention qu’à la vertu, faisaient-ils peu de cas de leurs biens et supportaient-ils aisĂ©ment le fardeau qu’était pour eux la masse de leur or et de leurs autres possessions. Ils n’étaient pas enivrĂ©s par les plaisirs de la richesse et, toujours maĂźtres d’eux-mĂȘmes, ils ne s’écartaient pas de leur devoir. TempĂ©rants comme ils Ă©taient, ils voyaient nettement que tous ces biens aussi s’accroissaient par l’affection mutuelle unie Ă  la vertu, et que, si on s’y attache et les honore, ils pĂ©rissent eux-mĂȘmes et la vertu avec eux. Tant qu’ils raisonnĂšrent ainsi et gardĂšrent leur nature divine, ils virent croĂźtre tous les biens dont j’ai parlĂ©. Mais quand la portion divine qui Ă©tait en eux s’altĂ©ra par son frĂ©quent mĂ©lange avec un Ă©lĂ©ment mortel considĂ©rable et que le caractĂšre humain prĂ©domina, incapables dĂšs lors de supporter la prospĂ©ritĂ©, ils se conduisirent indĂ©cemment, et Ă  ceux qui savent voir, ils apparurent laids, parce qu’ils perdaient les plus beaux de leurs biens les plus prĂ©cieux, tandis que ceux qui ne savent pas discerner ce qu’est la vraie vie heureuse les trouvaient justement alors parfaitement beaux et heureux, tout infectĂ©s qu’ils Ă©taient d’injustes convoitises et de l’orgueil de dominer. Alors le dieu des dieux, Zeus, qui rĂšgne suivant les lois et qui peut discerner ces sortes de choses, s’apercevant du malheureux Ă©tat d’une race qui avait Ă©tĂ© vertueuse, rĂ©solut de les chĂątier pour les rendre plus modĂ©rĂ©s et plus sages. » Platon, Critias Beaucoup ont essayĂ© de voir, dans ce rĂ©cit Ă  visĂ©e philosophique, une part de vĂ©ritĂ©. D’autant plus quand on considĂšre sa valeur universelle. En Inde, en MĂ©sopotamie, en AmĂ©rique, en Europe du Nord, on retrouve des lĂ©gendes similaires. Ce continent, les conquistadors ont cru le reconnaĂźtre dans l’AmĂ©rique, cette terre inconnue » qu’ils dĂ©couvraient alors, avec ses allures paradisiaques, ses richesses naturelles et ses citĂ©s magnifiques. D’autres ont continuĂ© Ă  le chercher au fond de l’Atlantique
 
 Ou bien Ă©vanoui en mĂȘme temps que ses fondateurs venant du ciel, peut-ĂȘtre. De fait, on va voir ci-dessous qu’il y a des rapports Ă©tonnants Ă  Ă©tablir entre Atlas, les mythes anciens et le ciel. Mais aussi entre Atlas, Hercule et le continent amĂ©ricain. Et bien au-delĂ . Dans les premiers temps de la civilisation humaine, se sont constituĂ©es en effet beaucoup d’autres citĂ©s cyclopĂ©ennes, beaucoup de villes plus vastes et plus puissances que l’on imagine en Egypte, Ă  Dwarka en Inde, mais aussi en MĂ©sopotamie comme le rapportent les vestiges archĂ©ologiques mais aussi le fameux mythe de la tour de Babel », rapportĂ© lui aussi dans la Bible. Et l’on voit des reliefs faits de pierres monumentales et trĂšs troublants, engloutis sous les mers, Ă  Bimini archipel des Bahamas ou Ă  Yonaguni au large du Japon. Ci-dessous Ă  gauche le monument de Bimini, et Ă  droite celui de Yonaguni L’ouvrage ci-dessous permet de se rendre compte que l’Atlantide a beaucoup Ă  voir avec des croyances et des rĂ©alitĂ©s astronomiques trĂšs anciennes des sciences et des mythes universels que l’on retrouve aussi bien En Inde, qu’en Egypte, en MĂ©sopotamie, puis en GrĂšce et en AmĂ©rique ; des rĂ©cits tels que ceux du DĂ©luge, de Gilgamesh ou des douze travaux d’Hercule
 Toutes ces croyances et tous ces symboles s’expriment aussi bien dans la Bible que dans les mythes des plus grandes civilisations, depuis l’aube de l’humanitĂ©. On va voir plus bas que l’on peut s’inscrire dans un systĂšme trĂšs clair oĂč apparaissent, dans le ciel, l’importance des hĂ©ros des rĂ©cits fondateurs, tels que Gilgamesh, Tammouz, Hercule... Elles permettent de comprendre l’universalitĂ© de telles associations. Et de comprendre Ă  quel point sont reliĂ©s les rĂ©cits de hĂ©ros » et de gĂ©ants » qui figurent, on le sait peu, dans la Bible avec l’image du gĂ©ant Orion ainsi reprĂ©sentĂ© dans ce tableau de Nicolas Poussin Or ces conceptions, on le verra au fil des pages suivantes, relient fortement des conceptions astronomiques et la carte des lieux supposĂ©s de l’Atlantide Ou l’emplacement de la plupart des grandes citĂ©s dont il subsiste des vestiges sur la Terre Et qui se trouvent tous sur la projection de ce cercle tracĂ© sur le globe terrestre Des images issues elles aussi des pages suivantes. On y comprend le pourquoi de ces grands cercles, et comment ils relient ces sites, les rĂ©cits de la Bible, les mythes de l’AntiquitĂ©, et le ciel. Tout cela ne relĂšve peut-ĂȘtre pas que du hasard
 Ces Ă©lĂ©ments Ă©tablissent des liens Ă©tonnants et insoupçonnĂ©s entre les lieux des diffĂ©rentes apparitions mariales, l’orientation du monastĂšre de Qumran, ce qui n’avait pas Ă©tĂ© vu jusque-lĂ , la gĂ©omĂ©trie de la Grande Pyramide avec des considĂ©rations inĂ©dites, et de nombreux autres symboles tels que le cĂ©lĂšbre carrĂ© SATOR », cĂ©lĂšbre mais qui n’avait pas Ă©tĂ© compris jusque-lĂ  Ces considĂ©rations renvoient Ă  des croyances trĂšs anciennes touchant aux symboles et aux mythes, et mĂȘme Ă  une autre histoire de l’astrologie une histoire cachĂ©e qui ne commence pas aux ChaldĂ©ens mais encore plus tĂŽt. L’origine des signes du zodiaque chez les peuples de MĂ©diterranĂ©e, les liens avec Stonehenge et les allusions dans la Bible
 Elles permettent de brosser une brĂšve reconstruction de l’éclosion du christianisme, avec les influences qui l’ont accompagnĂ©e, et mĂȘme d’apporter un Ă©clairage nouveau sur la thĂšse d’un JĂ©sus mythique et le rĂŽle de saint Paul, ou sur le tombeau attribuĂ© Ă  JĂ©sus Ă  Talpiot. À la lecture de ces lignes, difficile de ne pas y voir quel message universel se dĂ©gage, si important de nos jours. Il semble puiser dans des signes visibles par tous de par le monde, des mythes et symboles qu’on retrouve dans plusieurs religions et qui les relient entre elles et avec le christianisme. Ces messages universels sont difficiles Ă  ignorer Ă  notre Ă©poque, et inspirent le monde de ceux qui croient, tel qu’il est ou pourrait ĂȘtre aujourd’hui.
Atlantide la citĂ© perdue. Au sommaire. Le rĂ©alisateur James Cameron et Simcha Jacobvici, rĂ©alisateur de documentaires canadien, partent Ă  la recherche de l'Atlantide. LĂ  oĂč la plupart des aventuriers ont cherchĂ© un lieu sous-marin, ce documentaire explore de multiples localisations qui rĂ©pondent le mieux Ă  la description qu'en a faite Platon. Atlantide, la citĂ© perdue plus d'info
Il y a prĂšs de deux dĂ©cennies, lorsqu'une Ă©quipe d'explorateurs travaillait sur une mission d'exploration et de levĂ© au large de la cĂŽte ouest de Cuba, leur Ă©quipement de sonar a dĂ©tectĂ© une sĂ©rie dĂ©concertante de structures en pierre situĂ©es Ă  quelque 650 mĂštres sous la surface. © Curiosme Les structures semblaient tout Ă  fait analogues au dĂ©sert» stĂ©rile du fond ocĂ©anique et semblaient montrer des pierres symĂ©triquement organisĂ©es rappelant un dĂ©veloppement urbain. Les tabloĂŻds et les instituts de recherche ont explosĂ© Ă  la nouvelle de cette passionnante dĂ©couverte sous-marine, indiquant la citĂ© perdue de l'Atlantide». DĂ©couverte de la ville sous-marine de Cuba En 2001, Pauline Zalitzki, une ingĂ©nieure de marine et son meilleur moitiĂ© Paul Weinzweig ont trouvĂ© des preuves d'incroyables structures artificielles comme au fond de l'ocĂ©an Atlantique. Pauline Zalitzki Paul possĂ©dait une entreprise canadienne appelĂ©e Communication numĂ©rique avancĂ©e ADC qui travaillait en Ă©troite collaboration avec le gouvernement cubain sur une mission d'enquĂȘte. C'Ă©tait l'une des quatre firmes Ă  explorer la mer Ă  la recherche de navires chargĂ©s de trĂ©sors de l'Ă©poque coloniale espagnole. L'exploration Ă©tait menĂ©e le long de la cĂŽte de la pĂ©ninsule de Guanahacabibes dans la province de Pinar del RĂ­o Ă  Cuba. Le balayage sonar a rĂ©vĂ©lĂ© d'Ă©tranges roches et structures de granit en forme de pyramide sur le fond marin de la cĂŽte ouest de Cuba. L'Ă©quipe ADC a utilisĂ© un Ă©quipement Sonar avancĂ© pour Ă©tudier les eaux cubaines lorsqu'elle a remarquĂ© d'Ă©tranges roches et des structures de granit sur le fond marin. Les objets Ă©taient des formes de pierre symĂ©triques et gĂ©omĂ©triques contrairement Ă  ce que vous attendez de trouver ressemblant Ă©troitement Ă  des vestiges d'une civilisation urbaine. La recherche a couvert une superficie de 2 kilomĂštres carrĂ©s avec une profondeur comprise entre 2000 2460 et XNUMX XNUMX pieds. Pour un examen plus approfondi, l'Ă©quipe a envoyĂ© un robot visuel sous-marin qui a rĂ©enregistrĂ© les images des structures avec une meilleure rĂ©solution et clartĂ©. Les nouvelles images ont dĂ©terminĂ© des formations lĂ©gĂšrement pyramidales tandis que d'autres Ă©taient circulaires, faites de pierres massives et lisses qui ressemblaient Ă  du granit taillĂ©. La taille des pyramides aurait mesurĂ© environ 8 pieds sur 10 pieds de hauteur et de largeur. Certains rochers Ă©taient empilĂ©s les uns sur les autres tandis que d'autres ne l'Ă©taient pas et Ă  une distance beaucoup plus Ă©loignĂ©e. Image 3D de Cuba Ă  partir du scan ADC du monument image croix». Cette image n'est correcte qu'Ă  40% en raison de la qualitĂ© graphique du balayage du sonar, certains endroits sombres peuvent ĂȘtre de la pierre ou de l'ombre tandis que certains blancs peuvent ĂȘtre des points hauts. Notez les structures pyramidales, les lignes linĂ©aires qui ont Ă©mergĂ© avec un double Ɠil comme le symbole de type Horus God ou Ra 'Ɠil du soleil' et des objets carrĂ©s. Également des implications du symbole maya hibou» liĂ© aux cycles lunaires? © Image rĂ©alisĂ©e par Dean Clarke BLS v. 2004 et est un modĂšle 3d. Il Ă©tait surprenant pour les chercheurs de voir que des pierres ressemblant Ă  un complexe urbain pouvaient s'enfoncer si profondĂ©ment dans la mer. Comment un Ă©norme rĂ©seau de pierres s'est-il dĂ©placĂ© sur le fond de la mer Ă©tait un mystĂšre que personne ne rĂ©soudrait. Qu'est-ce que l'Ă©quipe de chercheurs a trouvĂ© aprĂšs avoir menĂ© une enquĂȘte approfondie? L'Ă©quipe ADC n'a pas voulu tirer de conclusions en voyant comment les images auraient pu ĂȘtre mal interprĂ©tĂ©es. Ils Ă©taient rĂ©ticents Ă  accepter qu'ils pourraient ĂȘtre les restes d'une ville engloutie sans enquĂȘte supplĂ©mentaire. Des fragments du site ont Ă©tĂ© envoyĂ©s Ă  Manuel Iturralde, un gĂ©ologue marin, qui a Ă©tudiĂ© les piĂšces pour conclure que les rĂ©sultats des tests Ă©taient trĂšs inhabituels. Les rĂ©sultats suggĂšrent qu'une telle pierre magnifique aurait mis 50,000 XNUMX ans ou plus pour s'enfoncer Ă  de telles profondeurs de la mer. Il Ă©tait au-delĂ  de la capacitĂ© des cultures de l’époque d’établir des structures aussi complexes», dit Manuel Iturralde. "Expliquer ces Ă©chantillons d'un point de vue gĂ©ologique est trĂšs difficile" Il ajouta. Les agences de presse ont affirmĂ© qu'il s'agissait de la citĂ© perdue de l'Atlantide» © Juhani Jokinen BientĂŽt, les agences de presse ont rapportĂ© des similitudes entre la dĂ©couverte rĂ©cente et la citĂ© perdue d'Atlantis. Cependant, l'Ă©quipe ADC a saccagĂ© une telle spĂ©culation et a dĂ©clarĂ© que la dĂ©couverte ne pouvait pas ĂȘtre comparĂ©e. "L'histoire est un mythe," dit Zalitzki, Ce que nous avons trouvĂ© sont probablement les vestiges de la culture locale.» Les chercheurs n'ont pas tardĂ© Ă  partager les lĂ©gendes locales de Maya et des Yucatecos indigĂšnes qui dĂ©crivent une colonie habitĂ©e par leurs ancĂȘtres. Leur Ăźle entiĂšre a Ă©tĂ© emportĂ©e par les vagues de la mer. Iturralde n'Ă©tait pas prĂȘt Ă  accepter des thĂ©ories reliant la dĂ©couverte Ă  des civilisations perdues. Iturralde a mentionnĂ© que les formations rocheuses pourraient ĂȘtre des crĂ©ations miraculeuses de Dame Nature et rien de plus. Ajout d'un spĂ©cialiste de l'archĂ©ologie sous-marine de la Florida State University Ce serait cool s'ils avaient raison, mais ce serait vraiment avancĂ© pour tout ce que nous verrions dans le Nouveau Monde pendant cette pĂ©riode. Les structures sont hors du temps et hors de propos. » La ville sous-marine de Cuba est-elle un mythe? L'auteur principal de la recherche, le professeur Julian Andrews, de la School of Environmental Sciences de l'UniversitĂ© d'East Anglia, a dĂ©clarĂ© Ă  CNN La suggestion qu'il s'agissait de vestiges archĂ©ologiques a Ă©tĂ© provoquĂ©e par des touristes qui nageaient et voyaient ces choses et pensaient qu'il s'agissait de pierres. Les autoritĂ©s grecques ont enquĂȘtĂ© sur le site, mais elles n'ont trouvĂ© aucune preuve Ă  l'appui qu'il s'agissait d'une ancienne ville portuaire perdue dans la mer. AprĂšs une enquĂȘte approfondie, ils ont conclu que les structures sous-marines sont une caractĂ©ristique fossile de l'Ăšre du PliocĂšne, qui a depuis Ă©tĂ© exhumĂ©e par les courants marins. RĂ©ponse du gouvernement cubain Le gouvernement cubain dirigĂ© par le prĂ©sident Fidel Castro s'est Ă©galement fortement impliquĂ© dans la dĂ©couverte de la vĂ©ritĂ© derriĂšre l'Ă©trange dĂ©couverte avec la National Geographic Society et le MusĂ©e national de Cuba. Un immense intĂ©rĂȘt parmi les citoyens du pays et les mĂ©dias voulaient enfin relier les points et dĂ©clarer que la dĂ©couverte Ă©tait quelque chose d'ancien et de magnifique. Conclusion Cela fait presque vingt ans que la dĂ©couverte a Ă©tĂ© faite. La publicitĂ© et l'enthousiasme suscitĂ©s par la mystĂ©rieuse ville des eaux profondes de Cuba ont disparu des mĂ©dias et des tabloĂŻds. La recherche est maintenant au point mort et sans donnĂ©es supplĂ©mentaires, il semble que toutes les rĂ©ponses sont assombries par l'incertitude. Mais les premiĂšres images sonar de ce qu'on a surnommĂ© une ville perdue ont eu un impact Ă©norme sur le gouvernement cubain et sa population. Le monde est toujours fascinĂ© par le mystĂšre d'une civilisation ancienne, et pendant un temps la ville sous-marine de Cuba» a Ă©tĂ© l'un des sujets les plus inexpliquĂ©s et les plus Ă©tranges. Il est toujours en paix dans les profondeurs de l'ocĂ©an et est plus dĂ©routant que jamais. Une dĂ©couverte trĂšs similaire a Ă©tĂ© faite en 1986, au large de l'Ăźle de Yonaguni au Japon. C'est connu comme le Monument Yonaguni» ou Ruines sous-marines de Yonaguni» qui est une formation rocheuse submergĂ©e prĂ©historique formĂ©e en grands groupes Ă©tranges jusqu'Ă  5 Ă©tages de haut et on pense fortement qu'il s'agit d'une structure artificielle `` entiĂšrement artificielle ''. Qu'est-il arrivĂ© Ă  la ville engloutie de Cuba? Inscrivez vous Ă  notre Newsletter Soyez informĂ© des meilleurs messages en plein essor chaque semaine. 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Produitpar James Cameron, ce programme nous lance sur la dĂ©couverte, des enquĂȘtes sur des artefacts tels que des trouvailles archĂ©ologiques, des
Temps de lec­ture 4 minutesPopularisĂ© Ă  l’é­poque antique par les Ă©crits du phi­lo­sophe grec Platon, le mythe de l’üle de l’Atlantide conti­nue d’en­flam­mer les ima­gi­na­tions, les hypo­thĂšses et la machine Ă  fan­tasmes. À tel point que pour de nom­breux pas­sion­nĂ©s, la fron­tiĂšre est extrĂȘ­me­ment tĂ©nue entre mythe et rĂ©alitĂ©. L’Atlantide et les Atlantes sont d’a­bord connus, dans l’i­ma­gi­naire col­lec­tif, pour des­cendre de la mytho­lo­gie grĂ©co-romaine. S’il faut Ă©vo­quer les pro­ta­go­nistes majeurs aux­quels nous iden­ti­fions la lĂ©gende ceux qui ont per­mis Ă  celle-ci de per­du­rer jus­qu’à aujourd’­hui il faut nom­mer Platon et Diodore de Sicile, les deux pen­seurs antiques qui ont popu­la­ri­sĂ© cette soi-disant “civi­li­sa­tion dis­pa­rue”. Quant aux per­son­nages mytho­lo­giques essen­tiels qui portent avec eux l’Atlantide, nous ver­rons qu’ils sont au nombre de quatre dont les Atlantes eux-mĂȘmes sans comp­ter leurs failles qui auront rai­son d’eux, PosĂ©idon, Clito et Atlas. L’histoire Diodore de Sicile, his­to­rien grec du Ier siĂšcle av. consacre l’un de ses para­graphes aux Atlantes, dans son Ɠuvre BibliothĂšque his­to­rique Livre III, dans lequel il rap­porte une his­toire uni­ver­selle du mythe des Atlantes et vĂ©hi­cule une ver­sion dont la vĂ©ra­ci­tĂ© demeure tou­jours une Ă©nigme aujourd’­hui. Impossible de ne pas l’é­vo­quer tant il est l’his­to­rien le plus proche Ă  avoir Ă©crit sur ce thĂšme-lĂ  aprĂšs le grand Platon nĂ© vers 428 et mort en 348 av. dont le rĂ©cit est la piĂšce-maitresse de ce que nous connais­sons aujourd’­hui sur le mythe. Comme le rap­pelle Roger-Pol Droit, “ce mythe du conti­nent dis­pa­ru figure dans le TimĂ©e et le Critias, deux des Ɠuvres du cĂ©lĂšbre phi­lo­sophe athĂ©nien”. Comme Ă  son habi­tude, le phi­lo­sophe grec fait par­ler son maĂźtre, Socrate, qui aurait rap­por­tĂ© une his­toire vieille de neuf mille ans, pre­nant la forme d’un rĂ©cit qui aurait d’a­bord Ă©tĂ© trans­mis au cĂ©lĂšbre lĂ©gis­la­teur athé­nien Solon consi­dé­rĂ© comme l’un des sept sages de la GrĂšce et sur­tout, le pĂšre des ins­ti­tu­tions grecques au pre­mier rang des­quelles la DĂ©mocratie. C’est un prĂȘtre Ă©gyp­tien qui, vers le dĂ©but du VIe siĂšcle av. aurait racon­tĂ© Ă  ce der­nier qu’une citĂ©, ancĂȘtre d’AthĂšnes, aurait dĂ©truit il y a long­temps une trĂšs grande puis­sance mari­time qui mar­chait impé­tueu­se­ment sur l’Europe et l’Asie, dont le cƓur impé­rial se serait situĂ© dans l’o­cĂ©an Atlantique, devant le dĂ©troit de Gilbraltar iden­ti­fiĂ© Ă  l’é­poque comme “les colonnes d’HĂ©raclĂšs” et for­mant un conti­nent Ă  part entiĂšre. Il Ă©voque ainsi une puis­sance orgueilleuse qui aurait fini par ĂȘtre vain­cue dans son expan­sion par les ancĂȘtres des AthĂ©niens, une dĂ©faite sĂ©vĂšre qu’ils auraient subi, sui­vie d’un effroyable cata­clysme per­pé­trĂ© par les dieux de l’Olympe pour punir dĂ©fi­ni­ti­ve­ment les Atlantes de leur arrogance. La mytho­lo­gie C’est lĂ  que la mytho­lo­gie entre en jeu, com­pre­nant avec elle toutes ses rami­fi­ca­tions et les mul­tiples inter­pré­ta­tions qu’elle a sus­ci­tĂ©es au grĂ© de l’his­toire, moins par rĂ©elle croyance que par une rĂ©elle machine Ă  fan­tasmes exci­tant l’imaginaire. Il faut savoir qu’à l’o­ri­gine, d’a­prĂšs le mythe, lorsque les dieux de l’Olympe se par­tagent les terres pri­mi­tives, c’est Ă  PosĂ©idon que revient le contrĂŽle de cette Ăźle. Celle-ci est connue pour regor­ger d’un nombre incal­cu­lable de richesses natu­relles, ani­males, miné­rales et vĂ©gé­tales, ce qui lui vaut d’ĂȘtre tou­jours assi­mi­lĂ©e aujourd’­hui aux nom­breux “para­dis per­dus” tels l’Eldorado Inca, qui conti­nuent Ă  faire l’ob­jet d’une quĂȘte indi­cible chez de nom­breux his­to­riens, gĂ©o­graphes, ou autres passionnĂ©s. C’est sur cette Ăźle que PosĂ©idon tombe amou­reux d’une jeune orphe­line, une mor­telle Atlante avec qui il fera 10 enfants. L’aĂźnĂ© s’ap­pelle Atlas. Ce der­nier divise l’üle en plu­sieurs sec­teurs de pou­voirs qu’il par­tage avec ses autres frĂšres. Mais – et c’est lĂ  une des grandes contra­dic­tions qu’il existe dans le rap­port hommes/dieux issu de la mytho­lo­gie – en plus des atouts natu­rels dont est rem­plie l’üle, viennent s’a­jou­ter les dons de PosĂ©idon qui offrent aux Atlantes la puis­sance mari­time et l’opulence. Au dĂ©but, les Atlantes font preuve d’une incom­pa­rable sagesse, s’ef­forcent de vivre hono­ra­ble­ment et har­mo­nieu­se­ment en Ă©di­fiant une socié­tĂ© exem­plaire. Mais, trĂšs vite, le goĂ»t du pou­voir et de la richesse finissent par avoir rai­son de leur Ă©thique et de leur paci­fisme. Ils s’en prennent Ă  la citĂ© athé­nienne ances­trale qui leur afflige un pre­mier sĂ©rieux revers. C’est ainsi que leur arro­gance et leur esprit bel­li­queux aurait atti­rĂ© sur eux la foudre des dieux de l’Olympe, rom­pant mĂȘme leur culte pour PosĂ©idon. IndignĂ© par leur inso­lence, Zeus pro­voque l’en­se­ve­lis­se­ment fatal de l’é­ter­nelle CitĂ© maritime. L’imaginaire, entre rĂ©a­li­tĂ© et mythe Depuis Platon, l’Atlantide n’en finit pas d’exciter les pas­sions. MĂȘme l’un des plus grands phi­lo­sophes de l’AntiquitĂ© cĂšde Ă  la ten­ta­tion, rĂ©cu­pĂšre le mythe et construit son propre ima­gi­naire qui consiste Ă  faire de l’Atlantide l’anti-AthĂšnes. Le rĂ©cit de cette citĂ© lĂ©gen­daire per­met Ă  Platon de van­ter les ins­ti­tu­tions de la GrĂšce, en par­ti­cu­lier celles d’AthĂšnes. Comme l’ex­plique Roger-Pol Droit, “le mythe revient ensuite au XVIIe siĂšcle avec Francis Bacon qui invente “la Nouvelle Atlantide”, un SuĂ©dois qui s’ap­pe­lait Olof Rudbeck en 1679 fait de l’Atlantide la patrie de la Scandinavie, le mythe de la race aryenne, nor­dique, etc. Les Atlantes n’ont jamais exis­tĂ©, sauf dans le rĂȘve de ceux qui y croient Certains les ont cher­chĂ©s archĂ©o­lo­gi­que­ment comme ils le peuvent et les Atlantes n’ar­rĂȘtent pas d’ha­bi­ter, mĂȘme encore aujourd’­hui, des bandes des­si­nĂ©es, la science-fiction, des films de fan­tai­sie, des jeux vidĂ©o pen­sons Ă  Assassin’s Creed Odyssey dans laquelle l’é­ton­nante citĂ© est reproduite. Ce Ă  quoi Christian Gratalou ajoute que “l’Atlantide a aussi Ă©tĂ© une hypo­thĂšse pour essayer de dres­ser un pont gĂ©o­lo­gique entre l’AmĂ©rique et l’Afrique quand on s’est aper­çu, non seule­ment que les formes s’emboitaient, quand on a car­to­gra­phiĂ© au XVIe siĂšcle, mais que les roches Ă©taient les mĂȘmes lorsque le jĂ©suite Athanasius Kircher, au XVIIe siĂšcle, a mon­trĂ© que les roches Ă©taient les mĂȘmes au BrĂ©sil et en Afrique, dĂ©dui­sant une conti­nui­tĂ© gĂ©o­lo­gique cer­taine qui pour­rait pla­cer l’üle entre les deux continents”. Jusqu’à aujourd’­hui, nom­breux sont les explo­ra­teurs et natu­ra­listes convain­cus qu’ils vont trou­ver la trace du conti­nent englou­ti dans les pro­fon­deurs de l’Atlantique en ras­sem­blant notam­ment des don­nĂ©es gĂ©o­lo­giques pré­sentes avec celles qui ont pu ĂȘtre signa­lĂ©es dans le rĂ©cit platonicien.
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Platona racontĂ© l’histoire d’Atlantide dans le but explicite d’illustrer l’orgueil des nations. Malheureusement, ce fait n'a pas dissuadĂ© des millions de personnes de croire en l’Atlantide. Selon un sondage de 2014, environ 63% des AmĂ©ricains pensent qu'Atlantide ou une civilisation avancĂ©e comme celle-ci ont existĂ©.

Il y a plus d’un millĂ©naire, un philosophe grec nommĂ© Platon dĂ©crivit un monde idyllique, une ile dessinĂ©e par PosĂ©idon lui-mĂȘme situĂ©e dans l’ocĂ©an Atlantique. Cette derniĂšre aurait Ă©tĂ© engloutie par une catastrophe naturelle et aurait disparu Ă  jamais, ou presque
 En effet, plusieurs siĂšcles passĂšrent avant que le mythe, le mystĂšre de la citĂ© d’Atlantide ne soit soulevĂ©. Ce n’est qu’à partir de la Renaissance que des explorateurs et des archĂ©ologues ont cherchĂ©, parmi les vestiges du passĂ©, des preuves, des indices dans le but de dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ© sur la civilisation perdue. Comment une ile a-t-elle pu disparaĂźtre en laissant derriĂšre elle si peu de traces? OĂč Ă©tait-elle vĂ©ritablement situĂ©e? A-t-elle seulement un jour existĂ©? Encore aujourd’hui, la lĂ©gende perdure et promet, suite Ă  l’apparition de nouveaux Ă©lĂ©ments, d’entretenir tous ces questionnements pendant un long moment. Saurons-nous diffĂ©rencier la rĂ©alitĂ© de la fiction? Dans ce texte, j’essaierai de vous faire traverser les Ăąges afin de rĂ©soudre – ou du moins, de comprendre – cette Ă©nigme. La perception de Platon PremiĂšrement, il faut comprendre que la citĂ© d’Atlantide a Ă©tĂ© majoritairement dĂ©crite par le philosophe grec, Platon 427-347 avant J-C. dans deux de ses ouvrages le TimĂ©e et le Critias. Selon ses Ă©crits, le premier roi de l’Atlantide descendant du fameux dieu, PosĂ©idon ainsi que d’une princesse locale, Clito aurait fait construire une citĂ© idĂ©ale. Les citoyens de la civilisation de l’Atlantide, les Atlantes, Ă©taient apparemment justes et avaient des qualitĂ©s morales importantes, sans oublier qu’ils Ă©taient un peuple trĂšs avancĂ©. La nature allait dans leur sens en subvenant Ă  leurs besoins, les rois Ă©taient bons envers leur peuple, tout le monde nageait en pleine utopie. Cependant, au fil des gĂ©nĂ©rations, les Atlantes voulurent conquĂ©rir le monde, en commençant par l’Europe et l’Asie. Jusqu’à ce qu’un Ă©vĂ©nement vienne tout chambouler
 En effet, les dieux auraient voulu les punir – Ă  cause de leur dĂ©mesure – en dĂ©clenchant un cataclysme extraordinaire qui aurait transformĂ© l’Atlantide en un paradis perdu en seulement 24 heures
 Au cours de l’histoire, des catastrophes naturelles comme des sĂ©ismes, des tsunamis, ont ravagĂ© des villes entiĂšres. Toutefois, la disparition d’une ile et d’une civilisation entiĂšre en seulement quelques heures est-elle possible? L’Atlantide Ă©tait aussi dĂ©crite comme une grande citĂ© disposĂ©e en des cercles concentriques de terre et d’eau ». Platon dĂ©crivait Ă©galement la prĂ©sence de pierres rouges, noires et blanches ainsi que des Ă©lĂ©phants. De surcroĂźt, mĂȘme s’il a vĂ©cu vers l’an 400 avant ce dernier mentionnait que le rĂ©cit de l’Atlantide s’était dĂ©roulĂ© vers 9000 avant J-C. À travers ses dialogues et ses ouvrages, Platon situait la fameuse citĂ©e Ă  l’ouest des colonnes d’Hercule Gibraltar, dans l’ocĂ©an Atlantique. Seulement, cette rĂ©gion Ă©tait encore inconnue et inexplorĂ©e, ce qui poussa les archĂ©ologues et historiens d’aujourd’hui Ă  penser qu’elle aurait pu ĂȘtre situĂ©e Ă  quatre grands lieux sur Terre
 L’Atlantide aujourd’hui Depuis plusieurs dĂ©cennies, le mythe/mystĂšre de l’Atlantide a Ă©tĂ© trĂšs prĂ©sent dans des Ɠuvres littĂ©raires – comme le roman de Jules Vernes, vingt-mille lieues sous les mers – ou encore artistiques. L’image de la citĂ© a alors Ă©tĂ© enjolivĂ©e pour ne laisser que quelques similitudes avec les textes de Platon. Encore aujourd’hui, les diffĂ©rents chercheurs restent partagĂ©s entre la thĂ©orie que l’Atlantide serait une pure fiction ou qu’au contraire, les propos de Platon seraient vĂ©ridiques. Une thĂ©orie plus qu’ingĂ©nieuse C’est vers la fin du XlXe siĂšcle que des chercheurs, comme Ignatus Donnelly – le premier, ont commencĂ© Ă  effectuer des recherches sĂ©rieuses
 Effectivement, ce dernier essayait de trouver des similitudes entre diffĂ©rentes civilisations anciennes comme une en AmĂ©rique centrale ainsi qu’une autre de l’ancienne Égypte. Cela pourrait sembler incongru au premier abord, mais en rĂ©alitĂ©, cette thĂ©orie tiendrait du gĂ©nie! En effet, ayant remarquĂ© que les pyramides des deux cĂŽtĂ©s de l’Atlantique Ă©taient vraiment similaires, il pensait que les connaissances technologiques de l’antiquitĂ© » proviendraient toutes d’une seule et unique civilisation de jadis, l’Atlantide
 Ainsi, aprĂšs la destruction de cette derniĂšre, les survivants auraient donc partagĂ© leurs connaissances un peu partout dans le monde, ce qui expliquerait la ressemblance des pyramides Ă©gyptiennes et les temples mayas au Mexique. C’est de ce cĂ©lĂšbre chercheur Ă©cossais qu’est partie l’idĂ©e que l’Atlantide aurait Ă©tĂ© le noyau de la culture du monde, que toutes les connaissances auraient descendu de cette fameuse civilisation. De plus, c’est Ă©galement Ă  partir de cette thĂ©orie que plusieurs iles – les plus susceptibles d’avoir Ă©tĂ© la mystĂ©rieuse citĂ© de l’Atlantide – ont Ă©tĂ© rigoureusement Ă©tudiĂ©es, comme celles de Malte, Cuba, Bahamas ainsi que l’archipel de Santorin. Toutefois, une d’entre elles se dĂ©marque des autres particuliĂšrement, car cette derniĂšre rĂ©pond Ă  presque toutes les descriptions de Platon, ce qui attire indubitablement les passionnĂ©s, chercheurs et historiens. Effectivement, parmi les descriptions de Platon, selon lesquelles l’Atlantide avait disparu 9000 ans av. qu’elle Ă©tait faite de cercles concentriques de terres et d’eau, que les citoyens y sacrifiaient de taureaux, qu’il y avait des pierres rouges, noires et blanches, que l’on trouvait des Ă©lĂ©phants alentour, sans oublier qu’elle aurait disparu par un gigantesque et extraordinaire cataclysme avant de sombrer dans les flots. PremiĂšre hypothĂšse – Malte Plusieurs archipels, iles, ont Ă©tĂ© convoitĂ©es par d’importants personnages historiques. Par exemple, celle de Malte, qui, vers 1930, a Ă©tĂ© l’objet des idĂ©es des hauts commandants allemands du parti nazi. En effet, certains membres croyaient que la civilisation fabuleuse et parfaite de l’Atlantide aurait existĂ© et que le peuple allemand en descendait. Cependant, cette thĂšse ne serait pas vraiment probable, car la moitiĂ© des descriptions faites par notre philosophe prĂ©fĂ©rĂ© n’aurait pas pu ĂȘtre applicable, notamment par l’absence des pierres rouges, noires et blanches, mais aussi par l’inexistence des cercles concentriques et l’information Ă  propos de l’époque. DeuxiĂšme hypothĂšse – Bahamas L’archipel des Bahamas a elle aussi Ă©tĂ© l’objet des recherches, mais ont-elles Ă©tĂ© fructueuses? PremiĂšrement, des pierres sous-marines d’un aspect trĂšs spĂ©cial, comme créé par l’homme auraient orientĂ© plusieurs chercheurs vers cette hypothĂšse. Auraient-ils enfin trouvĂ© de vĂ©ritables vestiges de la civilisation perdue? Malheureusement, diffĂ©rentes preuves auraient soulignĂ© » le fait que ces derniĂšres n’auraient pas Ă©tĂ© des ouvrages humains dĂ©truits par un cataclysme. De surcroĂźt, aucune preuve tangible n’aurait indiquĂ© que les iles des Bahamas auraient Ă©tĂ© créées 9000 ans avant J-C. Sans oublier, Ă  l’instar de l’archipel de Malte, l’absence de cercles concentriques et des pierres colorĂ©es. Des taureaux n’auraient pas Ă©tĂ© sacrifiĂ©s lĂ  et aucun Ă©lĂ©phant n’aurait vĂ©cu sur cet archipel. Bref, malgrĂ© la prĂ©sence mystĂ©rieuse des pierres sous-marines semblables Ă  d’anciennes infrastructures créées par l’homme, Platon n’aurait pas dĂ©crit cette ile. Ressemblant un peu Ă  la thĂšse prĂ©cĂ©dente, l’ile de Cuba n’aurait Ă©galement pas recueilli un des plus grands mystĂšres depuis des millĂ©naires. DerniĂšre hypothĂšse – L’archipel de Santorin Notre quĂȘte de la vĂ©ritĂ© reprend donc de l’autre cĂŽtĂ© de l’ocĂ©an Atlantique, dans la mer ÉgĂ©e, oĂč se trouve le sublime archipel de Santorin, prĂšs de la GrĂšce. Ce serait l’hypothĂšse la plus sĂ©rieuse d’aprĂšs les spĂ©cialistes, mais sera-t-elle concluante? L’ile de Santorin – Ă  l’époque – aurait Ă©tĂ© l’une des villes plus raffinĂ©es qui auraient Ă©tĂ© pulvĂ©risĂ©es suite Ă  une des plus grandes et importantes catastrophes naturelles de l’histoire humaine. En 1967, des explorateurs auraient fait la dĂ©couverte d’un site merveilleusement prĂ©servĂ© qui aurait Ă©tĂ© enseveli profondĂ©ment sous terre. Ce dernier aurait rapidement Ă©tĂ© identifiĂ© comme Ă©tant une preuve qu’une civilisation avancĂ©e avait dĂ©jĂ  vĂ©cu lĂ , mais qu’elle aurait soudainement disparu dans un cataclysme mystĂ©rieux. Cette race », cette population aurait donc Ă©tĂ© trĂšs avancĂ©e, ayant dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ© une technologie avancĂ©e, comme une utilisation trĂšs complexe de l’eau ou encore un systĂšme d’aqueduc qui n’aurait pas Ă©tĂ© trouvĂ© nulle part avant l’Empire romain, des siĂšcles plus tard
 Serait-ce que dĂ©crivait si bien Platon dans ses ouvrages? Plusieurs similitudes auraient Ă©tĂ© soulevĂ©es, comme la prĂ©sence – assez exceptionnelle – de cercles concentriques de terre et d’eau. En voyant les cultes dĂ©diĂ©s aux taureaux, la prĂ©sence de sacrifice en guise d’offrande pour les dieux n’étonnerait aucunement les historiens. De plus, Platon dĂ©crivait la citĂ© de l’Atlantide comme Ă©tant fait de pierres spĂ©ciales – comme mentionnĂ© plus haut -, ce qui est Ă©galement le cas de l’archipel de Santorin. Ce dernier aurait Ă©tĂ© dĂ©truit par l’une des plus grandes Ă©ruptions volcaniques n’ayant jamais existĂ©, et sa population aurait disparu en l’espace de quelques minutes, tout comme pour les atlantes. AprĂšs l’éruption, le volcan se serait dĂ©chirĂ©, en laissant derriĂšre lui un trou de la taille d’une ville au centre de l’ile, la raison pour laquelle l’ile de Santorin » serait devenue un archipel de cinq petites iles. Le trou aurait Ă©tĂ© rapidement rempli » par la mer, enfouissant pour une trĂšs longue pĂ©riode de temps les vestiges de l’Atlantide. Toutefois, pour une Ă©niĂšme fois, aucun Ă©lĂ©phant n’aurait vĂ©cu lĂ  et la date ne correspondrait, Ă  moins que la personne ayant narrĂ© cette fameuse citĂ© ait exagĂ©rĂ© dans le but de rendre le rĂ©cit plus impressionnant, extraordinaire. Les amateurs auraient-ils raison de penser que l’Atlantide aurait Ă©tĂ© situĂ©e dans la mer ÉgĂ©e, lĂ  oĂč les magnifiques iles de Santorin sont aujourd’hui? Pour conclure, l’archipel de Santorin aurait-il inspirĂ© le philosophe Platon dans la crĂ©ation d’un rĂ©cit d’une telle envergure, ou disait-il la vĂ©ritĂ© en affirmant tous ces indices » Ă  propos de la fameuse civilisation perdue? Cependant, certains experts pensent que trop de faits auraient Ă©tĂ© dĂ©formĂ©s, distordus avec le temps pour que l’on puisse, de nos jours, faire le lien entre des iles comme celles de Santorin avec le rĂ©cit du philosophe. Saurons-nous un jour la vĂ©ritĂ© sur ce mystĂšre impossible et pourtant si fascinant? J’espĂšre vous en avoir appris davantage sur cette lĂ©gende qui fascine des gĂ©nĂ©rations d’enfants et d’adultes depuis des millĂ©naires.
NationalGeographic Atlantide, la citĂ© perdue Produit par James Cameron, ce programme nous lance sur la dĂ©couverte, des enquĂȘtes sur des artefacts tels que des trouvailles archĂ©ologiques, des photographies de satellites, des
L'Atlantide serait un continent gigantesque, d'une anciennetĂ© prodigieuse et d'une richesse inconcevable.©Wikipedia/Athanasius KircherBonnes feuillesLa citĂ© engloutie de l'Atlantide n'a jamais cessĂ© de fasciner les hommes. Michel de GrĂšce revient sur les secrets qui entourent ce mythe majeur de l'humanitĂ©. Extrait de "Une promenade singuliĂšre Ă  travers l'histoire" 2/2.Le mystĂšre de l'Atlantide les secrets de la citĂ© perdueavec Michel de GrĂšceEt Marinatos de formuler sa thĂ©orie fondĂ©e sur ses dĂ©couvertes. Selon lui, l’Atlantide, c’était la CrĂšte minoenne. Au dĂ©but, j’émis quelque doute sur cette hypothĂšse. En effet, les nombreux ouvrages que j’avais lus sur le sujet suggĂ©raient que le lĂ©gendaire continent avait disparu dans une catastrophe naturelle survenue au milieu de l’Atlantique, d’oĂč son nom. D’ailleurs, la taille et l’anciennetĂ© qu’on lui attribuait rendaient impossible son identification avec une quelconque Ăźle je relus les textes de Platon, le TimĂ©e et le Critias qui abordent la question de l’Atlantide. Qu’indiquent ces textes ? Un lĂ©gislateur grec du VIe siĂšcle av. Solon, s’était rendu en Égypte, alors haut lieu du tourisme » mĂ©diterranĂ©en. Il avait visitĂ© les temples, comme le font aujourd’hui des millions de visiteurs. Dans l’un d’entre eux, un prĂȘtre lui avait demandĂ©, comme les Égyptiens d’aujourd’hui le font avec les Ă©trangers, de quel pays il venait. De GrĂšce » avait-il rĂ©pondu fiĂšrement. Le prĂȘtre avait ricanĂ© en lui soutenant que les Grecs Ă©taient ignares et qu’ils ne connaissaient mĂȘme pas leur propre Ă  juste titre indignĂ©, avait vigoureusement protestĂ©. Le prĂȘtre lui avait rĂ©torquĂ© qu’il allait lui prouver cette ignorance. Il entreprit alors de lui raconter l’histoire de l’Atlantide, un continent gigantesque, d’une anciennetĂ© prodigieuse, d’une richesse inconcevable, d’un degrĂ© de civilisation jamais atteint qui brillait sur terre comme un phare. Et puis, la nature s’en Ă©tait mĂȘlĂ©e. Le continent, secouĂ© de tremblements de terre et d’éruptions catastrophiques, avait Ă©tĂ© pulvĂ©risĂ©, puis englouti au fond de la mer. Il reste que cette terre mythique, dont le sort Ă©tait liĂ© aux compatriotes de Solon, appartenait forcĂ©ment au monde et au passĂ© dĂ©tail, dans le rĂ©cit du prĂȘtre Ă©gyptien, l’Atlantide est une Ăźle entourĂ©e d’autres Ăźles et de continents proches avec lesquels elle commerce. Si l’Atlantide s’était trouvĂ©e au milieu de l’ocĂ©an Atlantique, on ne voit pas trĂšs bien avec quelles Ăźles elle aurait pu une catastrophe effrayante avait anĂ©anti l’Atlantide tout comme l’éruption de Santorin avait supprimĂ© l’empire crĂ©tois de la carte. Il demeure le problĂšme des mesures dans le texte de Platon, l’Atlantide est dĂ©crite comme une terre aux dimensions prodigieuses. Mais ces chiffres n’ont-ils pas pu ĂȘtre altĂ©rĂ©s par la traduction de l’égyptien en grec, puis par la relation qu’en fit Solon Ă  ses successeurs ?Je me mis personnellement Ă  Ă©tudier le sujet. Bien que la CrĂšte eĂ»t Ă©tĂ© rayĂ©e de la mĂ©moire des hommes, il devait rester de son histoire quelques fragments perdus dans les textes postĂ©rieurs de la GrĂšce antique. Effectivement, je trouvai d’innombrables dĂ©tails, Ă©pars sur la CrĂšte minoenne, qui correspondaient exactement Ă  la description de l’Atlantide dans les textes de Platon. Marinatos, comme son prĂ©dĂ©cesseur Schliemann, ancrait la lĂ©gende dans l’Histoire. Étrangement, il devait mourir Ă  Santorin au milieu de cette ville minoenne qu’il avait dĂ©couverte, en tombant d’un mur de seulement dix centimĂštres de haut. Cependant, rien n’arrĂȘtera la marche de l’Histoire, qui continue et continuera Ă  rattraper la lĂ©gende et Ă  l’ Ă  Marinatos, l’Atlantide n’était plus un mythe mais une rĂ©alitĂ©. Cela ne fit pas le compte des amateurs de deUne promenade singuliĂšre Ă  travers l'histoire, aux Ă©ditions JC LattĂšsÀ Lire AussiL'Atlantide enfin localisĂ©e ?Mots-ClĂ©sThĂ©matiques
LAtlantide : métropole rayonnante, le légendaire royaume insulaire aurait représenté, il y a des milliers d'années, la plus grande puissance insulaire de no
L’Atlantide en grec ancien ገλαΜ᜶ Îœáż†Îż , Atlantis nesos, Ăźle d’Atlas » est une Ăźle fictive mentionnĂ©e dans les Ɠuvres de Platon, TimĂ©e et Critias, dans une allĂ©gorie sur l’orgueil national, oĂč elle reprĂ©sente la puissance navale antagoniste assiĂ©geant l’AthĂšnes antique , l’incarnation pseudo-historique de l’État idĂ©al de Platon dans La RĂ©publique. Dans le mythe, AthĂšnes, contrairement Ă  toute autre nation du monde connu, repousse l’assaut des Atlantes, dĂ©montrant ainsi vraisemblablement la suprĂ©matie de la vision de l’État de Platon. L’Atlantide perd la faveur des dieux et sombre dans l’ocĂ©an Atlantique Ă  la fin de l’histoire. MalgrĂ© son rĂŽle minime dans l’Ɠuvre de Platon, le rĂ©cit de l’Atlantide a eu un impact littĂ©raire important. Les Ă©crits utopiques de divers auteurs de la Renaissance, tels que la Nouvelle Atlantide de Francis Bacon et l’Utopie de Thomas More, ont repris l’aspect symbolique de l’Atlantide. D’autre part, les chercheurs amateurs du XIXe siĂšcle, notamment Ignatius L. Donnelly dans son ouvrage Atlantis The Antediluvian World, ont pris le rĂ©cit de Platon pour une tradition historique. Les suggestions ambiguĂ«s de Platon concernant la date des Ă©vĂ©nements environ 9 000 ans avant son Ă©poque et l’emplacement supposĂ© de l’Atlantide au-delĂ  des piliers d’Hercule » ont suscitĂ© de nombreuses discussions pseudo-scientifiques. En consĂ©quence, l’Atlantide est devenue un terme fourre-tout pour toutes les civilisations prĂ©historiques perdues prĂ©tendument avancĂ©es, et elle continue d’inspirer les fictions actuelles, de la bande dessinĂ©e au cinĂ©ma. Carte de l’Atlantide d’ Athanasius Kircher, la plaçant au milieu de l’ocĂ©an Atlantique, tirĂ©e de Mundus Subterraneus 1669, publiĂ©e Ă  Amsterdam. La carte est orientĂ©e avec le sud en haut. Si les philologues et les classicistes modernes s’accordent sur le caractĂšre fictif de l’histoire, la source d’inspiration reste un point de discorde. Platon est connu pour emprunter librement les allĂ©gories et mĂ©taphores d’autres traditions, comme il l’a fait avec l’histoire de GygĂšs, par exemple. Cela a incitĂ© un certain nombre de chercheurs Ă  considĂ©rer l’éruption de ThĂ©ra, l’invasion des peuples de la mer et la guerre de Troie comme des sources d’inspiration probables pour l’Atlantide. D’autres ont rejetĂ© cette chaĂźne de tradition comme Ă©tant impossible, affirmant que Platon a produit une histoire complĂštement fictive basĂ©e sur des Ă©vĂ©nements contemporains tels que l’invasion athĂ©nienne infructueuse de la Sicile en 415-413 avant ou la destruction d’Helike en 373 avant Sommaire Les dialogues de PlatonTimĂ©eCritiquesInterprĂ©tationsAncienjuif et chrĂ©tienModernePseudo-histoire de l’AtlantisPremiĂšre littĂ©rature influenteImpact du mayanismeIgnace DonnellyMadame Blavatsky et les thĂ©osophesNazisme et occultismeEdgar CayceCes derniers tempsHypothĂšses de localisationDans ou prĂšs de la mer MĂ©diterranĂ©eDans l’ocĂ©an AtlantiqueIrlandeEn EuropeAutres emplacementsInterprĂ©tations littĂ©rairesVersions anciennesUtopies et dystopiesCitĂ© perdueRĂ©cits Ă©piquesReprĂ©sentations artistiquesMusiquePeinture et sculpture Les dialogues de Platon sur l’Atlantide TimĂ©e Les Ɠuvres de Platon, TimĂ©e et Critias, sont les seules sources primaires de l’Atlantide; toutes les rĂ©fĂ©rences ultĂ©rieures Ă  l’üle sont basĂ©es sur elles. Les dialogues prĂ©tendent citer Solon, qui s’est rendu en Égypte vers 590 et 580 avant et a traduit des documents Ă©gyptiens sur l’Atlantide. Platon a prĂ©sentĂ© l’Atlantide dans le TimĂ©e, Ă©crit en 360 avant JĂ©sus-Christ Une traduction latine du XVe siĂšcle du TimĂ©e de Platon Parce qu’il est consignĂ© dans nos archives qu’il Ă©tait une fois votre État qui a arrĂȘtĂ© l’avancĂ©e d’une Ă©norme armĂ©e qui avançait insolemment d’un endroit Ă©loignĂ© dans l’ocĂ©an Atlantique pour assaillir l’ensemble de l’Europe, ainsi que l’Asie. Car l’ocĂ©an Ă©tait navigable Ă  l’époque ; en effet, devant l’embouchure, que vous, Grecs, appelez les piliers d’HĂ©raclĂšs », se trouvait une Ăźle plus grande que la Libye et l’Asie rĂ©unies, et il Ă©tait possible pour les voyageurs de l’époque de passer de cette Ăźle aux autres Ăźles, et des Ăźles Ă  l’ensemble du continent qui les surplombe et qui englobe ce vĂ©ritable Tout ce que nous avons ici, dans l’embouchure dont nous parlons, est clairement un havre avec une petite entrĂ©e ; mais ce lĂ -bas est un vĂ©ritable ocĂ©an, et la zone qui l’entoure peut trĂšs justement ĂȘtre appelĂ©e un continent dans le sens le plus large et le plus pur. Or, il y avait sur cette Ăźle de l’Atlantide une confĂ©dĂ©ration de monarques, une confĂ©dĂ©ration d’un pouvoir Ă©norme et magnifique qui rĂ©gnait sur l’üle entiĂšre, ainsi que sur de nombreuses autres Ăźles et parties du continent. Les politiciens Critias et Hermocrate, ainsi que les philosophes Socrate et TimĂ©e de Locri, apparaissent dans les deux conversations, bien que seul Critias mentionne l’Atlantide. Platon fait un usage considĂ©rable de la mĂ©thode socratique dans ses Ɠuvres afin de discuter de points de vue opposĂ©s dans le contexte d’une prĂ©somption. Le TimĂ©e commence par une introduction avant de passer Ă  une description des crĂ©ations et de la structure de l’univers, ainsi que des civilisations anciennes. Dans l’introduction, Socrate rĂ©flĂ©chit Ă  la sociĂ©tĂ© idĂ©ale dĂ©crite dans la RĂ©publique de Platon vers 380 avant et se demande si lui et ses compagnons peuvent se souvenir d’un rĂ©cit illustrant une telle sociĂ©tĂ©. Le Critias dĂ©crit ensuite l’Atlantide telle qu’elle est Ă©crite dans le Critias, en citant une histoire qui, selon lui, est historique et ferait une excellente illustration. Dans son rĂ©cit, l’AthĂšnes antique semble illustrer la sociĂ©tĂ© idĂ©ale », tandis que l’Atlantide semble ĂȘtre le contraire des caractĂ©ristiques idĂ©ales » Ă©numĂ©rĂ©es dans la RĂ©publique. Critias Selon Critias, les anciennes divinitĂ©s hellĂ©niques se sont partagĂ© le continent afin que chaque divinitĂ© puisse avoir ses propres quartiers; PosĂ©idon a reçu l’üle de l’Atlantide, qui lui plaisait. L’üle Ă©tait autrefois plus grande que la Libye antique et l’Asie mineure rĂ©unies, mais elle a Ă©tĂ© submergĂ©e par un tremblement de terre et s’est transformĂ©e en un banc de boue infranchissable, empĂȘchant tout voyage dans l’ocĂ©an. Platon affirmait que les Égyptiens dĂ©crivaient l’Atlantide comme une Ăźle avec des montagnes au nord et le long de la cĂŽte, et une immense plaine au sud s’étendant dans une direction sur trois mille stades [environ 555 km; 345 mi], mais au milieu Ă  l’intĂ©rieur des terres sur deux mille stades [environ 370 km; 230 mi] ». Une montagne Ă  cinquante stades [9 km; 6 mi] de la cĂŽte Ă©tait basse de tous les cĂŽtĂ©s
 elle Ă©tait divisĂ©e tout autour
 l’üle centrale elle-mĂȘme avait cinq stades [environ 0,92 km; 0,57 mi] de circonfĂ©rence. PosĂ©idon tomba amoureux de Cleito, la fille d’Evenor et de Leucippe, et elle lui donna cinq paires de jumeaux mĂąles, selon l’histoire de Platon. Atlas, l’aĂźnĂ©, devint le monarque lĂ©gitime de toute l’üle et de l’ocĂ©an appelĂ© en son honneur l’ocĂ©an Atlantique, ainsi que de la montagne oĂč il naquit et de ses environs. Gadeirus, ou Eumelus en grec, jumeau d’Atlas, se vit attribuer l’extrĂ©mitĂ© de l’üle, face aux piliers d’Hercule. Ampheres et Evaemon, Mneseus et Autochthon, Elasippus et Mestor, Azaes et Diaprepes sont les quatre autres paires de jumeaux qui reçoivent le contrĂŽle de nombreux peuples et d’une immense rĂ©gion ». PosĂ©idon construisit un palais dans la montagne oĂč rĂ©sidait son amour, l’entourant de trois douves circulaires d’une largeur de un Ă  trois stades et sĂ©parĂ©es par des anneaux de terre de mĂȘme taille. Les Atlantes ont ensuite construit des ponts au nord de la montagne pour relier l’üle au reste du monde. Ils ont construit un vaste canal vers la mer et creusĂ© des tunnels dans les anneaux de roche le long des ponts afin que les navires puissent entrer dans la ville autour de la montagne ; ils ont creusĂ© des quais dans les parois rocheuses des douves. Chaque entrĂ©e de la ville Ă©tait dĂ©fendue par des portes et des tours, et chaque anneau de la ville Ă©tait entourĂ© d’un mur. Les murs Ă©taient faits de grĂšs rouge, blanc et noir extrait des douves, et Ă©taient recouverts de laiton, d’étain et d’orichalque, un mĂ©tal prĂ©cieux. Selon Critias, une lutte a Ă©clatĂ© 9 000 ans avant la naissance de Critias entre ceux qui vivaient Ă  l’extĂ©rieur des piliers d’Hercule dans le dĂ©troit de Gibraltar et ceux qui vivaient Ă  l’intĂ©rieur. À l’intĂ©rieur des piliers d’Hercule, les Atlantes avaient conquis des parties de la Libye jusqu’à l’Égypte, et le continent europĂ©en jusqu’à la TyrrhĂ©nie, rĂ©duisant la population en esclavage. Les AthĂ©niens ont menĂ© une ligue de rĂ©sistance contre l’empire atlante, et lorsque le partenariat s’est effondrĂ©, ils ont vaincu l’empire seuls, libĂ©rant les rĂ©gions conquises. Sculpture de Platon Mais il y eut alors de grands tremblements de terre et des inondations, et tous les hommes guerriers s’enfoncĂšrent dans le sol en un seul jour et une seule nuit de misĂšre, et l’üle de l’Atlantide disparut de la mĂȘme maniĂšre dans les profondeurs de la mer. Il en rĂ©sulte qu’en ces lieux, la mer est inaccessible et impĂ©nĂ©trable Ă  cause d’un banc de boue sur le chemin, qui a Ă©tĂ© produit par l’affaissement de l’üle. Seules quelques parties de l’ouvrage plus ancien Atlantis du logographe Hellanicus de Lesbos ont survĂ©cu. Le livre d’Hellanicus semble ĂȘtre un rĂ©cit gĂ©nĂ©alogique des filles d’Atlas v en grec signifie d’Atlas », bien que certains chercheurs aient spĂ©culĂ© sur un lien probable avec l’üle de Platon. Platon parle de la lignĂ©e des rois de l’Atlantide dans le mĂȘme style qu’Hellanicus, selon John V. Luce, ce qui implique une similitude entre un fragment de l’Ɠuvre d’Hellanicus et un rĂ©cit du Critias. Platon a peut-ĂȘtre empruntĂ© son titre Ă  Hellanicus, qui s’est peut-ĂȘtre inspirĂ© d’un ouvrage plus ancien sur l’Atlantide, selon Rodney Castleden. Platon a Ă©crit sur l’Atlantide vers 359 avant lorsqu’il est revenu de Sicile Ă  AthĂšnes, selon Castleden. Il Ă©tablit certains liens entre la structure physique et les dĂ©fenses de Syracuse et le rĂ©cit de Platon sur l’Atlantide. L’hypothĂšse selon laquelle le dĂ©sir de Platon d’actualiser ses thĂ©ories politiques dans la ville de Syracuse a pu influencer considĂ©rablement le rĂ©cit de l’Atlantide a Ă©tĂ© initialement avancĂ©e par Gunnar Rudberg. Les interprĂ©tations sur l’Atlantide AntiquitĂ© L’Atlantide Ă©tait considĂ©rĂ©e comme un rĂ©cit fictif ou symbolique par certains auteurs anciens, tandis que d’autres la tenaient pour vraie. Platon, le tuteur d’Aristote, a construit l’üle pour enseigner la philosophie, selon Aristote. Crantor, un Ă©lĂšve de XĂ©nocrate, Ă©lĂšve de Platon, est frĂ©quemment citĂ© comme exemple d’écrivain croyant Ă  la vĂ©racitĂ© de l’histoire. Son livre, un commentaire sur le TimĂ©e, est perdu, mais Proclus, un nĂ©oplatonicien du cinquiĂšme siĂšcle, le mentionne. Reconstruction de l’Oikoumene monde habitĂ©, une ancienne carte basĂ©e sur la description du monde d’ HĂ©rodote, vers 450 av. Dans la littĂ©rature moderne, la ligne en question a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e comme affirmant soit que Crantor a visitĂ© l’Égypte, parlĂ© avec des prĂȘtres et vu des hiĂ©roglyphes vĂ©rifiant le rĂ©cit, soit qu’il les a appris lors d’autres visites en Égypte. Selon Proclus, Certains, comme Crantor, le premier commentateur de Platon, croient que l’ensemble du rĂ©cit des Atlantes est de la pure fantaisie. Crantor affirme Ă©galement que les contemporains de Platon se sont moquĂ©s de lui parce qu’il prĂ©tendait ĂȘtre l’inventeur de sa RĂ©publique plutĂŽt que d’adopter les institutions a pris ces critiques suffisamment au sĂ©rieux pour attribuer le rĂ©cit des AthĂ©niens et des Atlantes aux Égyptiens afin de les persuader que les AthĂ©niens vivaient autrefois selon ce systĂšme. La phrase suivante est frĂ©quemment traduite. Crantor ajoute que ceci est confirmĂ© par les prophĂštes Ă©gyptiens, qui prĂ©tendent que ces particularitĂ©s [telles que racontĂ©es par Platon] sont Ă©crites sur des piliers qui sont encore debout. » Cependant, dans l’original, la dĂ©claration commence par l’ambiguĂŻtĂ©, plutĂŽt que par le nom de Crantor; la question de savoir s’il s’agit de Crantor ou de Platon est un point de discorde. Le pronom se rĂ©fĂšre Ă  Crantor, selon les partisans de l’Atlantide en tant que conte symbolique et de l’Atlantide en tant qu’histoire. Alan Cameron soutient que le pronom doit ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme faisant rĂ©fĂ©rence Ă  Platon, et que lorsque Proclus Ă©crit que nous devons garder Ă  l’esprit, concernant tout cet exploit des AthĂ©niens, qu’il ne s’agit ni d’un simple mythe ni d’une histoire sans fioritures, bien que certains le prennent pour de l’histoire et d’autres pour un mythe », il traite le point de vue de Crantor comme une simple opinion personnelle, rien de plus ; en fait, il le cite d’abord et le consterne ensuite », il traite le point de vue de Crantor » comme une opinion personnelle, rien de plus. Cameron souligne en outre que cette phrase, qu’elle se rĂ©fĂšre Ă  Platon ou Ă  Crantor, n’étaye pas les conclusions d’Otto Muck » Crantor arriva Ă  SaĂŻs et dĂ©couvrit une colonne totalement recouverte de hiĂ©roglyphes dans le temple de Neith, sur laquelle Ă©tait Ă©crite l’histoire de l’Atlantide. Des Ă©rudits l’ont traduite pour lui, et il a tĂ©moignĂ© que leur version coĂŻncidait complĂštement avec le rĂ©cit de l’Atlantide de Platon » ou avec la demande de J. V. Luce que Crantor envoie une enquĂȘte spĂ©ciale en Égypte. » Et il est possible qu’il fasse simplement allusion aux dĂ©clarations de Platon lui-mĂȘme. On peut trouver une description du paysage de l’Atlantide dans un autre paragraphe du commentaire de Proclus sur le TimĂ©e » Certains auteurs qui ont fait des recherches sur les Ă©lĂ©ments entourant la mer extĂ©rieure ont affirmĂ© qu’il existait autrefois une Ăźle de cette nature et de cette taille. Selon eux, il y avait Ă  l’époque dans cette mer sept Ăźles sacrĂ©es Ă  PersĂ©phone, ainsi que trois autres de taille immense, l’une sacrĂ©e Ă  HadĂšs, une autre Ă  Ammon, et une troisiĂšme entre elles Ă  PosĂ©idon, avec une superficie totale de mille stades [200 km]; et ses habitants – ajoutent-ils – conservaient le souvenir de l’üle de l’Atlantide, aux dimensions imposantes, qui y avait rĂ©ellement existĂ© et qui avait rĂ©gnĂ© sur toutes les Ăźles de la mer Atlantique pendant d’innombrables annĂ©es, et qui avait Ă©tĂ© pareillement dĂ©diĂ©e Ă  PosĂ©idon. Or, Marcellus a Ă©crit ces choses dans son Aethiopica. Marcellus n’a pas encore Ă©tĂ© identifiĂ©. Strabo et Posidonius Ă©taient deux autres historiens et philosophes antiques qui croyaient en l’existence de l’Atlantide. Certains spĂ©culent que les piliers d’Hercule » pourraient avoir fait rĂ©fĂ©rence Ă  des montagnes de chaque cĂŽtĂ© du golfe de Laconie avant le sixiĂšme siĂšcle avant et qu’ils Ă©taient peut-ĂȘtre une composante du culte des piliers Ă©gĂ©ens. Les montagnes se dressent de part et d’autre du golfe le plus mĂ©ridional de la GrĂšce, le plus grand du PĂ©loponnĂšse, qui s’ouvre sur la mer MĂ©diterranĂ©e. Cela aurait placĂ© l’Atlantide dans la MĂ©diterranĂ©e, donnant de la plausibilitĂ© Ă  de nombreuses affirmations de Platon. Plaid Queue de SirĂšne Bleu Atlanta – Vous voulez vivre une expĂ©rience magique et originale tout en restant dans votre lit ? 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Certains ont interprĂ©tĂ© Ă  tort le tĂ©moignage d’Ammien comme impliquant que lorsque l’Atlantide a sombrĂ© dans la mer, ses habitants ont fui vers l’Europe occidentale ; cependant, Ammien dĂ©clare que les DrasidĂ©s Druides rappellent qu’une partie de la population est indigĂšne, mais que d’autres ont Ă©galement Ă©migrĂ© depuis des Ăźles et des terres situĂ©es au-delĂ  du Rhin » Res Gestae ce qui implique que les immigrants sont venus du nord. Au contraire, les Celtes qui vivaient prĂšs de la mer Ă©taient censĂ©s vĂ©nĂ©rer des dieux jumeaux appelĂ©s Dioscori, qui leur apparaissaient comme venant de la mer. Le christianisme et le judaĂŻsme Dans son ouvrage Sur l’éternitĂ© du monde, xxvi. 141, le philosophe juif hellĂ©nistique Philon parle de la destruction de l’Atlantide dans un long paragraphe censĂ© citer le successeur d’Aristote, ThĂ©ophraste 
Et l’üle d’Atalantes [orthographe du traducteur ; original áŒˆÎ»Î±ÎœÎŻ »], qui Ă©tait plus grande que l’Afrique et l’Asie, comme Platon le prĂ©tend dans le TimĂ©e, fut engloutie sous la mer en un jour et une nuit par un tremblement de terre et une inondation extraordinaires et disparut, devenant une mer, non navigable pleine de goufrres et de tourbillons. À propos de cette phrase, le thĂ©ologien Joseph Barber Lightfoot PĂšres apostoliques, 1885, II, p. 84 a Ă©crit ClĂ©ment pourrait faire allusion Ă  un pays bien connu mais difficile d’accĂšs qui se trouve au-delĂ  des piliers d’Hercule. Mais il est plus probable qu’il ait imaginĂ© une terre inconnue au-delĂ  de l’ocĂ©an, Ă  l’extrĂȘme ouest, semblable Ă  la lĂ©gendaire Atlantide de Platon
 » D’autres Ă©crivains du dĂ©but du christianisme ont Ă©crit sur l’Atlantide, mĂȘme s’ils Ă©taient divisĂ©s sur la question de savoir si elle avait rĂ©ellement existĂ© ou s’il s’agissait d’un faux conte paĂŻen. Tertullien croyait en l’existence de l’Atlantide et affirmait que [l’üle] de taille Ă©quivalente Ă  la Libye ou Ă  l’Asie » existait autrefois dans l’ocĂ©an Atlantique, faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la description gĂ©ographique de l’Atlantide par Platon. Arnobius, un des premiers apologistes chrĂ©tiens, croyait que l’Atlantide avait existĂ©, mais il attribuait sa destruction aux paĂŻens. Dans sa Topographie chrĂ©tienne du sixiĂšme siĂšcle, Cosmas Indicopleustes a parlĂ© de l’Atlantide pour tenter d’illustrer sa conviction que le globe Ă©tait plat et recouvert d’eau De mĂȘme, le philosophe TimĂ©e dĂ©crivait cette Terre comme Ă©tant encerclĂ©e par l’OcĂ©an, et l’OcĂ©an comme Ă©tant entourĂ© par la Terre plus lointaine. Il croit en effet qu’à l’ouest se trouve une Ăźle Ă©norme, l’Atlantide, situĂ©e dans l’ocĂ©an en direction de Gadeira Cadix, et que les dix rois, s’étant procurĂ© des mercenaires parmi les nations de cette Ăźle, vinrent de loin pour conquĂ©rir l’Europe et l’Asie, mais furent ensuite conquis par les AthĂ©niens, tandis que l’üle elle-mĂȘme fut submergĂ©e par Dieu sans ĂȘtre dĂ©tectĂ©e. Ce philosophe est louĂ© Ă  la fois par Platon et Aristote, et Proclus a produit un commentaire sur lui. Il transmet des opinions similaires aux nĂŽtres, mais avec quelques diffĂ©rences, en dĂ©plaçant les Ă©vĂ©nements de l’est Ă  l’ouest. De plus, il discute de ces dix gĂ©nĂ©rations ainsi que du monde au-delĂ  de l’OcĂ©an. En un mot, il est clair que tous s’inspirent de MoĂŻse et publient ses paroles comme Ă©tant les leurs. Moderne En dehors du rĂ©cit original de Platon, les interprĂ©tations modernes de l’Atlantide sont un amalgame de nombreux mouvements spĂ©culatifs qui ont dĂ©butĂ© au XVIe siĂšcle, lorsque des Ă©rudits ont commencĂ© Ă  associer l’Atlantide au Nouveau Monde. Francisco Lopez de Gomara, Francis Bacon et Alexander von Humboldt ont Ă©tĂ© parmi les premiers Ă  affirmer que Platon faisait rĂ©fĂ©rence Ă  l’AmĂ©rique ; Janus Joannes Bircherod a dit orbe novo non-novo en 1663. le Nouveau Monde n’est pas nouveau ». Une carte montrant l’étendue supposĂ©e de l’Empire Atlante, d’aprĂšs Ignatius L. Donnelly s Atlantis the Antediluvian World , 1882 L’histoire de Platon a Ă©tĂ© prise au pied de la lettre par Athanasius Kircher, qui a dĂ©crit l’Atlantide comme un petit continent dans l’ocĂ©an Atlantique. Le mayanisme, qui peut ĂȘtre datĂ© du dĂ©but de l’ùre moderne, lorsque les imaginations europĂ©ennes ont Ă©tĂ© stimulĂ©es par leurs premiĂšres rencontres avec les peuples indigĂšnes des AmĂ©riques, a des origines dans les vues contemporaines de l’Atlantide. Des vues apocalyptiques et utopiques sont nĂ©es de cette pĂ©riode, inspirant de nombreuses gĂ©nĂ©rations ultĂ©rieures de thĂ©oriciens. La majoritĂ© de ces interprĂ©tations sont classĂ©es dans la catĂ©gorie de la pseudo-histoire, de la pseudo-science ou de la pseudo-archĂ©ologie, car elles prĂ©sentent leurs travaux comme des travaux d’érudition ou scientifiques, mais ne respectent pas les normes et les critĂšres nĂ©cessaires. Abraham Ortelius, cartographe et gĂ©ographe flamand, est considĂ©rĂ© comme le premier Ă  envisager que les continents Ă©taient liĂ©s avant de s’égarer vers leurs positions actuelles. À moins qu’il ne s’agisse d’une fable », Ă©crit-il dans l’édition de 1596 de son Thesaurus Geographicus, l’üle de Gadir ou de Gades [Cadix] sera la partie restante de l’üle de l’Atlantide ou de l’AmĂ©rique, qui n’a pas tant Ă©tĂ© engloutie comme Platon le rapporte dans le TimĂ©e qu’arrachĂ©e Ă  l’Europe et Ă  l’Afrique par des tremblements de terre et des inondations
 ». Les traces de ces ruptures sont visibles dans les saillies de l’Europe et de l’Afrique, ainsi que dans les Ă©chancrures de l’AmĂ©rique, dans les zones des cĂŽtes de ces trois terres qui se font face, vues sur une carte du globe. De sorte que, comme Strabon au livre 2, on peut dire que ce que Platon Ă©crit sur l’Atlantide sur l’autoritĂ© de Solon n’est pas une invention. » Pseudo-histoire de l’Atlantide L’influence de la littĂ©rature ancienne Sir Thomas More a créé le terme utopie » de no place » dans son roman Utopia, paru au XVIe siĂšcle. More a créé un pays fictif basĂ© dans le Nouveau Monde, inspirĂ© de l’Atlantide de Platon et des rĂ©cits des visiteurs des AmĂ©riques. Sa vision idĂ©aliste a créé un lien entre les AmĂ©riques et la sociĂ©tĂ© utopique, que Bacon a explorĂ© dans son livre The New Atlantis vers 1623. Un personnage de la fiction raconte une histoire de l’Atlantide similaire Ă  celle de Platon et situe l’Atlantide en AmĂ©rique. Les gens ont commencĂ© Ă  croire que les ruines mayas et aztĂšques Ă©taient les vestiges de l’Atlantide. L’empire de l’Atlantide L’influence du mayanisme De nombreuses thĂ©ories ont vu le jour sur les origines des Mayas, donnant lieu Ă  une multitude de rĂ©cits et de publications qui tentaient de placer les dĂ©couvertes dans le contexte de la Bible, avec des connotations racistes dans leurs liens entre l’Ancien et le Nouveau Monde. Les EuropĂ©ens pensaient que les indigĂšnes Ă©taient infĂ©rieurs et incapables de construire ce qui Ă©tait aujourd’hui en ruines, ils en dĂ©duisaient donc qu’une autre race Ă©tait Ă  blĂąmer en partageant une histoire commune. Plusieurs universitaires mĂ©so-amĂ©ricains notables, Ă  commencer par Charles Etienne Brasseur de Bourbourg, puis Edward Herbert Thompson et Augustus Le Plongeon, ont formellement suggĂ©rĂ© que l’Atlantide Ă©tait liĂ©e Ă  la culture maya et aztĂšque au milieu et Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Brasseur de Bourbourg, un Ă©rudit français qui a beaucoup voyagĂ© en MĂ©so-AmĂ©rique au milieu du XIXe siĂšcle et Ă©tait connu pour ses traductions de textes mayas, notamment le livre sacrĂ© Popol Vuh, ainsi que pour une histoire complĂšte de la rĂ©gion, Ă©tait renommĂ© pour ses traductions de textes mayas, notamment le livre sacrĂ© Popol Vuh. L’autoritĂ© acadĂ©mique de Brasseur de Bourbourg a Ă©tĂ© brisĂ©e peu aprĂšs ces publications en raison de son affirmation selon laquelle le peuple maya descendait des ToltĂšques, qui Ă©taient selon lui la population survivante de la civilisation gĂ©nĂ©tiquement supĂ©rieure de l’Atlantide. Son texte, associĂ© aux images brillantes et romantiques de Jean Frederic Waldeck, qui faisaient visuellement rĂ©fĂ©rence Ă  l’Égypte et Ă  d’autres caractĂ©ristiques de la Vieille Internationale, formait un fantasme faisant autoritĂ© qui piquait la curiositĂ© pour les liens entre les mondes. Augustus Le Plongeon, un pseudo-archĂ©ologue, s’est rendu en MĂ©so-AmĂ©rique et a effectuĂ© certaines des premiĂšres fouilles de plusieurs ruines mayas importantes, inspirĂ©es par les thĂ©ories de diffusion de Brasseur de Bourbourg. Le Plongeon crĂ©e des histoires comme la saga du Royaume de Mu, qui le lie romantiquement, lui et sa femme Alice, aux dieux Ă©gyptiens Osiris et Isis, ainsi qu’à Heinrich Schliemann, qui a rĂ©cemment dĂ©couvert l’ancienne ville de Troie dans la poĂ©sie Ă©pique d’HomĂšre qui avait Ă©tĂ© dĂ©crite comme purement mythique. Il croyait Ă©galement avoir dĂ©couvert des liens entre les langues grecque et maya, ce qui a donnĂ© lieu Ă  une histoire sur la chute de l’Atlantide. Ignatius Donnelly Le livre d’Ignatius L. Donnelly, Atlantis the Antediluvian World, publiĂ© en 1882, a suscitĂ© un intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ralisĂ© pour l’Atlantide. Les premiers Mayas l’ont Ă©normĂ©ment impressionnĂ© et il s’est efforcĂ©, comme eux, de prouver que toutes les civilisations anciennes connues provenaient de l’Atlantide, qu’il considĂ©rait comme une culture trĂšs avancĂ©e, plus Ă©voluĂ©e. Donnelly Ă©tablissait des parallĂšles entre les histoires d’origine de l’Ancien et du Nouveau Monde, attribuant les liens Ă  l’Atlantide, oĂč, selon lui, le jardin d’Eden biblique existait autrefois. Il pensait Ă©galement que l’Atlantide avait Ă©tĂ© dĂ©truite par le Grand DĂ©luge biblique, comme le laisse entendre le titre de son ouvrage. Donnelly est connu comme le PĂšre de la renaissance de l’Atlantide au XIXe siĂšcle », et il est responsable de l’existence continue du mythe. Il a involontairement promu une technique d’investigation alternative Ă  l’histoire et Ă  la science, ainsi que la croyance que les mythes contiennent des informations secrĂštes qui peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©es ingĂ©nieusement » par ceux qui croient avoir une perspicacitĂ© unique ou exceptionnelle. Madame Blavatsky et les thĂ©osophes Helena Petrovna Blavatsky, une mystique russe, et son amant Henry Steel Olcott ont créé la SociĂ©tĂ© thĂ©osophique dans les annĂ©es 1870 avec une philosophie qui mĂ©langeait le romantisme occidental et les notions religieuses orientales. On attribue souvent Ă  Blavatsky et Ă  ses disciples la fondation du New Age et d’autres mouvements spirituels. Carte de l’Atlantide selon William Scott-Elliott L’histoire de l’Atlantide, Ă©dition russe, 1910 Lorsqu’elle a Ă©crit La Doctrine SecrĂšte 1888, qui, selon elle, avait Ă©tĂ© dictĂ©e en Atlantide, Blavatsky a repris les vues de Donnelly. Selon elle, les Atlantes Ă©taient des hĂ©ros culturels contrairement Ă  Platon, qui les dĂ©crit principalement comme une menace militaire. Elle croyait en une sorte d’évolution raciale par opposition Ă  l’évolution des primates. Les Atlantes Ă©taient la quatriĂšme race racine » dans son processus d’évolution, suivie de la cinquiĂšme, la race aryenne », qu’elle dĂ©crit comme la race humaine actuelle. Les thĂ©osophes pensaient que la civilisation de l’Atlantide avait atteint son apogĂ©e entre 1 000 000 et 900 000 ans, mais qu’elle avait Ă©tĂ© dĂ©truite par des luttes intestines provoquĂ©es par l’utilisation inconsidĂ©rĂ©e des talents psychiques et surnaturels par les habitants. Dans la mĂȘme ligne, Rudolf Steiner, le crĂ©ateur de l’anthroposophie et des Ă©coles Waldorf, ainsi que d’autres thĂ©osophes bien connus comme Annie Besant, ont Ă©crit sur l’évolution culturelle. Certains occultistes ultĂ©rieurs ont suivi l’exemple de Blavatsky, du moins jusqu’à faire remonter les pratiques occultes Ă  l’Atlantide. L’ouvrage de Dion Fortune, Esoteric Orders and Their Work, est l’un des plus connus. Egon Friedell commence son livre Kulturgeschichte des Altertums, et donc son analyse historique de l’AntiquitĂ©, par la culture antique de l’Atlantide, en s’appuyant sur les concepts de Rudolf Steiner et Hanns Hörbiger. Le livre est publiĂ© en 1940. Occultisme et nazisme Blavatsky a Ă©galement Ă©tĂ© influencĂ©e par les travaux de l’astronome du XVIIIe siĂšcle Jean-Sylvain Bailly, qui a orientalisĂ© » le mythe de l’Atlantide dans son continent mythologique de l’HyperborĂ©e, en rĂ©fĂ©rence aux rĂ©cits grecs d’une localitĂ© d’Europe du Nord portant le mĂȘme nom, qui abritait un peuple immense et divin. Selon Dan Edelstein, son remaniement de cette notion dans La Doctrine secrĂšte a donnĂ© aux nazis un prĂ©cĂ©dent mythologique et une justification pour leur plate-forme idĂ©ologique et les atrocitĂ©s qui ont suivi. Les Atlantes, selon les enseignements de Blavatsky, Ă©taient des peuples Ă  la peau olivĂątre et aux caractĂ©ristiques mongoloĂŻdes, ancĂȘtres des AmĂ©rindiens, des Mongols et des Malais actuels. Vers 1900, la thĂ©orie selon laquelle les Atlantes Ă©taient des hyperborĂ©ens, des surhommes nordiques originaires de l’Atlantique Nord ou mĂȘme plus au nord, a Ă©tĂ© popularisĂ©e par Guido von List et d’autres membres du mouvement ariosophique allemand. La Thule Gesellschaft, une loge antisĂ©mite de MĂŒnich antĂ©rieure au parti nazi allemand, en porte le nom voir ThulĂ©. Karl Georg Zschaetzsch 1920 et Herman Wirth 1928 ont Ă©tĂ© les premiers Ă  parler d’une race maĂźtresse nordique-atlante » ou aryenne-nordique » se rĂ©pandant depuis l’Atlantide dans l’hĂ©misphĂšre nord et au-delĂ . Le peuple juif Ă©tait opposĂ© aux hyperborĂ©ens. L’idĂ©ologue du parti Alfred Rosenberg dans Le mythe du vingtiĂšme siĂšcle, 1930 et le chef des SS Heinrich Himmler en ont fait un dogme officiel. Des adeptes du nazisme Ă©sotĂ©rique comme Julius Evola 1934 et, plus rĂ©cemment, Miguel Serrano, ont repris cette idĂ©e 1978. Les anciennes sectes Ă©sotĂ©riques et thĂ©osophiques enseignaient que les Atlantes Ă©taient des peuples non caucasiens Ă  la peau brune, et que par consĂ©quent l’idĂ©e que l’Atlantide soit la patrie de la race caucasienne serait une contradiction. Les organisations Ă©sotĂ©riques modernes, telles que la culture thĂ©osophique, ne considĂšrent pas la sociĂ©tĂ© atlante comme supĂ©rieure ou utopique, mais plutĂŽt comme un stade infĂ©rieur de progression. Edgar Cayce L’Atlantide a Ă©tĂ© frĂ©quemment mentionnĂ©e par le clairvoyant Edgar Cayce. Il a dĂ©clarĂ© que beaucoup de ses sujets Ă©taient des rĂ©incarnations de personnes qui y avaient vĂ©cu pendant ses lectures de vie ». Cayce a dĂ©clarĂ© qu’il Ă©tait capable de donner des descriptions dĂ©taillĂ©es du continent perdu en puisant dans leur conscience collective, les archives akashiques » un mot dĂ©rivĂ© de la thĂ©osophie. Il a Ă©galement affirmĂ© que l’Atlantide Ă©mergerait » Ă  nouveau dans les annĂ©es 1960 ce qui a suscitĂ© un regain d’intĂ©rĂȘt pour cette histoire au cours de cette dĂ©cennie et que les documents historiques de l’Atlantide sont conservĂ©s dans un Hall des archives » situĂ© sous le Sphinx Ă©gyptien. ÉvĂ©nements rĂ©cents La plupart des hypothĂšses de Continent perdu » de l’Atlantide ont commencĂ© Ă  perdre de leur popularitĂ© Ă  mesure que la dĂ©rive des continents Ă©tait gĂ©nĂ©ralement reconnue dans les annĂ©es 1960 et qu’une meilleure comprĂ©hension de la tectonique des plaques dĂ©montrait l’impossibilitĂ© d’un continent perdu dans un passĂ© gĂ©ologiquement rĂ©cent. Julia Annas, professeur de philosophie Ă  l’universitĂ© d’Arizona et spĂ©cialiste de Platon, s’est exprimĂ©e sur la situation La quĂȘte sans fin de l’Atlantide illustre les dangers de la lecture de Platon. Il utilise sans aucun doute un procĂ©dĂ© de fiction typique mettre l’accent sur l’historicitĂ© d’un Ă©vĂ©nement et la rĂ©vĂ©lation d’une autoritĂ© jusqu’alors non divulguĂ©e pour prouver que ce qui suit est une fiction. L’objectif est d’utiliser l’histoire pour Ă©valuer nos attitudes envers le gouvernement et le pouvoir. Si nous passons notre temps Ă  explorer les fonds marins au lieu de rĂ©flĂ©chir Ă  ces dĂ©fis, nous aurons manquĂ© le pouvons voir pourquoi la crainte de Platon de l’écriture imaginative est parfois justifiĂ©e, Ă©tant donnĂ© le malentendu persistant sur Platon en tant qu’historien. Une thĂ©orie sur le contexte historique du rĂ©cit de l’Atlantide est qu’il s’agit d’un avertissement de Platon Ă  ses concitoyens contemporains du quatriĂšme siĂšcle sur les dangers de la poursuite de la puissance navale. Le rĂ©cit de Critias dans le TimĂ©e, selon Kenneth Feder, donne un indice crucial. Critias fait une remarque dans la discussion, en se rĂ©fĂ©rant Ă  la sociĂ©tĂ© imaginĂ©e par Socrate Quand tu parlais de ta citĂ© et de ses habitants l’autre jour, l’histoire que je venais de te raconter m’est revenue Ă  l’esprit, et j’ai Ă©tĂ© frappĂ© de voir comment, par une Ă©trange coĂŻncidence, tu Ă©tais d’accord dans presque tous les dĂ©tails avec l’histoire de Solon. On ne pouvait pas nous informer plus explicitement que toute l’histoire de la rencontre de Solon avec les prĂȘtres et son objectif d’écrire le poĂšme sur l’Atlantide sont une fiction de Platon », Ă©crit Feder, citant A. E. Taylor. HypothĂšses sur l’emplacement de l’Atlantis Les propositions de lieux pour l’Atlantide ont Ă©tĂ© nombreuses depuis l’époque de Donnelly, au point que le mot est devenu une notion gĂ©nĂ©rique, sĂ©parĂ©e du particulier du rĂ©cit de Platon. Cela est Ă©vident dans le fait que beaucoup des sites suggĂ©rĂ©s sont situĂ©s entiĂšrement en dehors de l’Atlantique. Peu d’hypothĂšses d’aujourd’hui sont savantes ou archĂ©ologiques, tandis que certaines sont basĂ©es sur des mĂ©thodes psychiques par exemple, Edgar Cayce ou d’autres pseudo-scientifiques. Par exemple, les chercheurs sur l’Atlantide Jacques Collina-Girard et Georgeos Daz-Montexano affirment que l’hypothĂšse de l’autre est une pseudo-science. Bon nombre des sites proposĂ©s prĂ©sentent certaines caractĂ©ristiques de l’histoire de l’Atlantide de l’eau, une fin cataclysmique, une pĂ©riode de temps significative, mais aucun n’a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© comme Ă©tant une vĂ©ritable Atlantide historique. Dans la mer MĂ©diterranĂ©e ou prĂšs de celle-ci La majoritĂ© des lieux historiquement proposĂ©s se trouvent sur ou prĂšs de la mer MĂ©diterranĂ©e des Ăźles comme la Sardaigne, la CrĂšte, Santorin Thera, la Sicile, Chypre et Malte ; des villes ou des États terrestres comme Troie, Tartessos et Tantalis dans la province de Manisa, en Turquie ; IsraĂ«l-SinaĂŻ ou Canaan ; et le nord-ouest de l’Afrique. Image satellite des Ăźles de Santorin. Depuis l’éruption minoenne et la dĂ©couverte d’Akrotiri sur l’üle en 1964, cet endroit est l’un des nombreux sites censĂ©s avoir Ă©tĂ© l’emplacement de l’Atlantide. L’éruption de ThĂ©ra, qui s’est produite au XVIIe ou XVIe siĂšcle avant et a provoquĂ© un tsunami majeur qui, selon certains chercheurs, a dĂ©truit la civilisation minoenne sur l’üle voisine de CrĂšte, ce qui amĂšne certains Ă  conclure que c’est la catastrophe qui a inspirĂ© le mythe. Les lieux suivants de la rĂ©gion de la mer Noire ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©s Bosphore et Ancomah un lieu lĂ©gendaire prĂšs de Trabzon. D’autres ont fait remarquer que les montagnes situĂ©es de part et d’autre du golfe de Laconie Ă©taient connues sous le nom de piliers d’Hercule » avant le sixiĂšme siĂšcle avant et qu’elles pourraient ĂȘtre le site gĂ©ographique indiquĂ© dans les documents antiques sur lequel Platon a fondĂ© son histoire. Les montagnes se dressent de part et d’autre du golfe le plus mĂ©ridional de la GrĂšce, le plus grand du PĂ©loponnĂšse, qui s’ouvre sur la mer MĂ©diterranĂ©e. Si l’emplacement de l’Atlantide a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© dĂšs le dĂ©part comme se situant Ă  Gibraltar plutĂŽt que dans le golfe de Laconie, de nombreuses idĂ©es erronĂ©es sur l’emplacement de l’Atlantide ont vu le jour. Platon n’était peut-ĂȘtre pas au courant de cette distinction. Les piliers laconiens s’ouvrent au sud, face Ă  la CrĂšte et Ă  l’Égypte au-delĂ . Cette rĂ©gion a Ă©tĂ© touchĂ©e par l’éruption de ThĂ©ra et l’effondrement de l’ñge du bronze tardif, qui pourrait ĂȘtre la catastrophe mentionnĂ©e par les sources de Platon. Des incidents significatifs de ce type ont trĂšs certainement alimentĂ© des rĂ©cits transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration pendant prĂšs de mille ans. OĂč se trouve l’ocĂ©an Atlantique ? Compte tenu de la similitude des noms, l’emplacement de l’Atlantide dans l’ocĂ©an Atlantique a une certaine allure. L’Atlantide est frĂ©quemment reprĂ©sentĂ©e dans la culture populaire, en conservant le cadre platonicien original tel qu’ils l’interprĂštent. Les Ăźles Canaries et MadĂšre, Ă  l’ouest du dĂ©troit de Gibraltar mais proches de la MĂ©diterranĂ©e, ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©es comme emplacement possible. D’autre part, des Ă©tudes dĂ©taillĂ©es de leur gĂ©omorphologie et de leur gĂ©ologie ont rĂ©vĂ©lĂ© que des processus gĂ©ologiques tels que la dĂ©charge Ă©rosive, la dĂ©charge gravitationnelle, la flexion lithosphĂ©rique induite par les Ăźles adjacentes et le soulĂšvement volcanique les ont rĂ©guliĂšrement soulevĂ©es au cours des quatre derniers millions d’annĂ©es, sans pĂ©riode significative de subsidence. Diverses Ăźles ou groupements d’üles de l’Atlantique, dont les Açores, ont Ă©galement Ă©tĂ© proposĂ©s comme sites potentiels. De mĂȘme, des carottes de sĂ©diments provenant du plancher ocĂ©anique des Açores, ainsi que d’autres donnĂ©es, montrent que les Açores ont Ă©tĂ© un plateau sous-marin pendant des millions d’annĂ©es. Cependant, la rĂ©gion est cĂ©lĂšbre pour son volcanisme, qui est liĂ© au rifting le long de la triple jonction des Açores. De nombreux Ă©vĂ©nements volcaniques et sismiques ont rĂ©sultĂ© de la propagation de la croĂ»te le long des failles et des fissures existantes. Une remontĂ©e d’eau dans le manteau profond soutient la rĂ©gion, que certains assimilent Ă  un point chaud des Açores. Le rift de Terceira a Ă©tĂ© l’épicentre de la plupart des activitĂ©s volcaniques. Il y a eu environ 30 Ă©ruptions volcaniques terrestres et sous-marines ainsi que de nombreux et puissants tremblements de terre depuis la colonisation des Ăźles au 15e siĂšcle. Le volcan et la caldeira de Sete Cidades, vestiges de l’ancienne activitĂ© volcanique des Açores, sont situĂ©s sur l’üle de So Miguel aux Açores. Spartel, une Ăźle sous-marine dans le dĂ©troit de Gibraltar, a Ă©galement Ă©tĂ© proposĂ©e. l’Atlantide en Irlande Ulf Erlingsson, un physiographe suĂ©dois, a soutenu en 2004 que la lĂ©gende de l’Atlantide Ă©tait basĂ©e sur l’Irlande de l’ñge de pierre. Il a ensuite indiquĂ© qu’il ne croit pas que l’Atlantide ait rĂ©ellement existĂ©, mais que son hypothĂšse selon laquelle sa description correspond Ă  la topographie de l’Irlande a 99,8 % de chances d’ĂȘtre correcte. Aucune archĂ©ologie n’est venue Ă©tayer cette affirmation, selon le directeur du National Museum of Ireland. En Europe Doggerland dans la mer du Nord et la SuĂšde par Olof Rudbeck Ă  Atland, 1672-1702 sont deux idĂ©es pour la localisation de l’üle enfouie. AprĂšs le glissement de Storegga, vers 6100 avant un mĂ©gatsunami est censĂ© avoir submergĂ© le Doggerland et l’üle viking de Bergen. Le plateau celtique a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© comme un emplacement possible, avec un lien avec l’Irlande. Carte montrant l’étendue hypothĂ©tique du Doggerland vers 8 000 av. qui constituait un pont terrestre entre la Grande-Bretagne et l’Europe continentale En 2011, une Ă©quipe dirigĂ©e par le professeur Richard Freund de l’universitĂ© de Hartford a affirmĂ© avoir dĂ©couvert des preuves probables de l’existence de l’Atlantide dans le sud-ouest de l’Andalousie alors qu’elle travaillait sur un documentaire pour la National Geographic Channel. L’équipe l’a dĂ©couvert dans le parc national de Doana, dans la zone qui Ă©tait autrefois le Lacus Ligustinus, entre les provinces de Huelva, Cadix et SĂ©ville, et a Ă©mis l’hypothĂšse que l’Atlantide avait Ă©tĂ© dĂ©truite par un tsunami, en se basant sur les conclusions d’une prĂ©cĂ©dente Ă©tude de chercheurs espagnols publiĂ©e quatre ans plus tĂŽt. Les thĂ©ories de Freund ont Ă©tĂ© contestĂ©es par des experts espagnols, qui affirment qu’il a fait du sensationnalisme avec leurs travaux. Richard Freund Ă©tait un nouveau venu dans notre projet et semblait ĂȘtre impliquĂ© dans sa propre affaire trĂšs controversĂ©e concernant la recherche d’ivoire et d’or par le roi Salomon Ă  Tartessos, la colonie bien documentĂ©e de la rĂ©gion de Doana Ă©tablie au premier millĂ©naire avant », a dĂ©clarĂ© l’anthropologue Juan Villaras-Robles du Conseil national de la recherche espagnol. Rainer W. KĂŒhne, un chercheur allemand, avait dĂ©jĂ  proposĂ© une thĂ©orie similaire basĂ©e uniquement sur l’imagerie satellitaire, qui place l’Atlantide dans les Marismas de Hinojos, au nord de Cadix. Avant cela, dans les annĂ©es 1920, l’historien Adolf Schulten affirmait que Platon avait basĂ© son histoire de l’Atlantide sur Tartessos. Autres localisations de l’Atlantide Plusieurs auteurs ont Ă©mis l’hypothĂšse que l’Atlantide se trouve en Antarctique. Un certain nombre de revendications se concentrent sur les CaraĂŻbes, soit en tant qu’üle Ă©mergente hypothĂ©tique formĂ©e par le bassin du Venezuela, les Grandes Antilles spĂ©cifiquement Porto Rico et Hispaniola, et les crĂȘtes de Beata et d’Aves, ou des emplacements spĂ©cifiques tels qu’une prĂ©tendue formation sous-marine au large de la pĂ©ninsule de Guanahacabibes Ă  Cuba. La proximitĂ© des Bahamas ou le lĂ©gendaire Triangle des Bermudes ont Ă©galement Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©s. L’IndonĂ©sie, ainsi que d’autres rĂ©gions des ocĂ©ans Pacifique et Indien, ont Ă©tĂ© proposĂ©es par exemple le Sundaland. Certains ont vu des parallĂšles entre l’Atlantide et un continent perdu au large des cĂŽtes indiennes, connu sous le nom de Kumari Kandam ». InterprĂ©tations imaginaires de l’Atlantide Versions anciennes Platon affirme que le rĂ©cit a Ă©tĂ© entendu par Solon en Égypte et transmis oralement par la famille de Dropides pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations jusqu’à ce qu’il parvienne Ă  Critias, un dialoguiste du TimĂ©e et du Critias, afin de rendre sa description de l’Atlantide vraisemblable. Un fragment de l’Atlantide par Hellanicus de Lesbos Solon aurait tentĂ© de transformer la tradition orale de l’Atlantide en un poĂšme qui, s’il Ă©tait publiĂ©, serait plus grand que les Ɠuvres d’HĂ©siode et d’HomĂšre. Bien que l’histoire n’ait jamais Ă©tĂ© terminĂ©e, Solon l’a transmise Ă  Dropides. Le poĂšme de Solon sur l’Atlantide et l’histoire en tant que tradition orale sont niĂ©s par les classicistes modernes. Platon, en revanche, est considĂ©rĂ© comme l’unique crĂ©ateur ou inventeur. Le mot Atlantide » a Ă©tĂ© utilisĂ© par Hellanicus de Lesbos comme titre d’un poĂšme Ă©crit avant Platon, dont on trouve un fragment dans le papyrus Oxyrhynchus 11, 1359. Ce texte, en revanche, se contente de prĂ©senter les Atlantides filles d’Atlas et n’a aucun lien avec la reprĂ©sentation de l’Atlantide par Platon. Zoticus, un nĂ©oplatonicien du troisiĂšme siĂšcle de notre Ăšre, a produit un poĂšme Ă©pique basĂ© sur la reprĂ©sentation de l’Atlantide de Platon Ă  la nouvelle pĂ©riode. Cependant, l’Ɠuvre de Platon avait peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  suscitĂ© des imitations parodiques. L’historien ThĂ©opompus de Chios, Ă©crivant Ă  peine quelques dĂ©cennies aprĂšs le TimĂ©e et le Critias, dĂ©crit une terre au-delĂ  de la mer appelĂ©e MĂ©rope. SilĂšne et le roi Midas ont eu un discours dans le livre 8 de ses Philippiques, qui comprend cette reprĂ©sentation. Les MĂ©ropes, selon SilĂšne, sont une race d’hommes qui grandissent jusqu’à atteindre le double de leur taille normale et vivent dans deux villes sur l’üle de MĂ©rope EusĂšbes , ville pieuse » et Machimos o, ville combattante ». Il affirme Ă©galement qu’une armĂ©e de dix millions de personnes a traversĂ© les mers pour s’emparer de l’HyperborĂ©e, mais qu’elle a abandonnĂ© son plan aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© que les HyperborĂ©ens Ă©taient les personnes les plus chanceuses de la planĂšte. Selon Heinz-GĂŒnther Nesselrath, ces caractĂ©ristiques et d’autres du rĂ©cit de SilĂšne sont conçues pour ĂȘtre une parodie de l’histoire de l’Atlantide, afin d’exposer les vues de Platon au mĂ©pris. Utopies & Dystopies – La nouvelle Atlantide AprĂšs la Renaissance, le dĂ©veloppement de fictions utopiques et dystopiques a Ă©tĂ© relancĂ©, le plus cĂ©lĂšbre Ă©tant la nouvelle Atlantide de Francis Bacon 1627, qui dĂ©peint une communautĂ© idĂ©ale au large de la cĂŽte ouest de l’AmĂ©rique. Il est suivi par Thomas Heyrick 1649-1694, qui Ă©crit The New Atlantis » 1687, un poĂšme satirique en trois parties. Son nouveau continent, qui pourrait ĂȘtre une Ăźle flottante dans la mer ou dans le ciel, sert de toile de fond Ă  son exposĂ© sur Le vĂ©ritable caractĂšre de la papautĂ© et du jĂ©suitisme », comme il le dĂ©crit dans une deuxiĂšme Ă©dition. The New Atalantis 1709 de Delarivier Manley, qui se distingue des deux autres par une seule lettre, est un roman dystopique similaire, situĂ© cette fois sur une Ăźle mĂ©diterranĂ©enne fictive. Les abus et l’exploitation sexuels sont utilisĂ©s comme une mĂ©taphore du comportement hypocrite des politiciens dans leurs relations avec la population gĂ©nĂ©rale. Le parti Whig est le centre de la parodie dans l’exemple de Manley, tandis que le socialisme tel qu’il est pratiquĂ© dans l’Atlantide fondĂ©e est la cible de la critique dans The Scarlet Empire 1906 de David Maclean Parry. En Russie, il a Ă©tĂ© suivi par le poĂšme de Velemir Khlebnikov, La chute de l’Atlantide Gibel’Atlantidy, 1912, qui se dĂ©roule dans une dystopie rationaliste du futur qui a dĂ©couvert le secret de l’immortalitĂ© et a perdu tout lien avec le passĂ©. Lorsqu’une esclave tente de rendre fou le grand prĂȘtre de cette philosophie, il l’assassine et provoque un second dĂ©luge, Ă  la suite duquel sa tĂȘte coupĂ©e flotte vengeresse au-dessus des Ă©toiles. The Ancient of Atlantis Boston, 1915 d’Albert Armstrong Manship est un ouvrage lĂ©gĂšrement plus tardif qui expose la sagesse atlante qui rachĂštera la terre. Il est divisĂ© en trois parties un rĂ©cit en vers de la vie et de la formation d’un sage atlante, ses enseignements moraux utopiques, et un drame psychique situĂ© Ă  l’époque actuelle dans lequel un enfant rĂ©incarnĂ© incarnant la sagesse perdue renaĂźt sur terre. Aux yeux des Hispaniques, l’Atlantide avait une signification personnelle plus profonde. Cette terre avait Ă©tĂ© une force coloniale qui avait asservi les peuples de l’Europe ancienne tout en leur apportant la civilisation. Sa disgrĂące dictatoriale avait contribuĂ© Ă  sa disparition, mais aujourd’hui, sa disparition a dĂ©sĂ©quilibrĂ© le monde. Tel Ă©tait le point de vue de Jacint Verdaguer dans sa grande Ă©popĂ©e lĂ©gendaire L’Atlantida 1877. AprĂšs la noyade du prĂ©cĂ©dent continent, Hercule traverse l’Atlantique vers l’est pour crĂ©er Barcelone, avant de revenir Ă  l’ouest vers les HespĂ©rides. L’histoire est racontĂ©e par un ermite Ă  un marin Ă©chouĂ© qui est motivĂ© pour faire naĂźtre le Nouveau Monde afin de rĂ©tablir l’équilibre de l’Ancien » en suivant ses traces. Christophe Colomb Ă©tait, bien sĂ»r, ce marin. Le poĂšme de Verdaguer a Ă©tĂ© Ă©crit en catalan, mais il a Ă©tĂ© largement traduit en Europe et en AmĂ©rique latine. L’une des rĂ©ponses a Ă©tĂ© l’Atlantida argentine 1881 d’Olegario Victor Andrade, qui dĂ©peint l’Atlantide enchantĂ©e, telle que Platon l’avait prĂ©vue, comme une promesse dorĂ©e Ă  la race prolifique » des Latins dans l’Atlantide enchantĂ©e que Platon avait prĂ©vue ». Le mauvais exemple du monde colonisateur, en revanche, persiste. Dans son poĂšme De AtlĂĄntida » 1894, Jose Juan Tablada peint une vision sĂ©duisante d’un royaume oubliĂ© peuplĂ© d’animaux submergĂ©s de la mythologie grecque, dont la SirĂšne du dernier vers du poĂšme. Son regard est fixĂ© sur la quille du navire errant qui dĂ©flore le miroir lisse de la mer sur son passage, libĂ©rant dans la nuit son gazouillis amoureux et la douce berceuse de sa mĂ©chante voix ! L' »Atlantide » 1917 de Janus Djurhuus, en six strophes, contient une contradiction similaire, dans laquelle une cĂ©lĂ©bration de la renaissance linguistique fĂ©roĂŻenne se voit attribuer une ascendance antique en combinant le folklore grec et nordique. Dans le poĂšme, une prĂȘtresse de l’Atlantide est identifiĂ©e comme une figure fĂ©minine Ă©mergeant de la mer sur fond de bĂątiments classiques. Le poĂšte rappelle que les Ăźles FĂ©roĂ© se trouvent lĂ , dans l’ocĂ©an Atlantique Nord, oĂč se trouvaient auparavant les pays rĂȘvĂ©s par le poĂšte », mais aussi qu’une telle figure n’apparaĂźt qu’à ceux qui sont sur le point de se noyer dans la croyance nordique. L’atlantide & la citĂ© perdue Parce que l’Atlantide est une terre mythique perdue, elle est devenue le symbole de quelque chose qui n’est plus accessible. Pour la poĂ©tesse amĂ©ricaine Edith Willis Linn Forbes 1865-1945, L’Atlantide perdue » reprĂ©sente l’idĂ©alisation du passĂ© ; le moment prĂ©sent ne peut ĂȘtre aimĂ© qu’une fois qu’on en a pris conscience. Le site de The Lost Land » 1910 est dĂ©couvert par Ella Wheeler Wilcox dans sa jeunesse insouciante. De mĂȘme, les vieux faiseurs de fables se sont efforcĂ©s de trouver un mot/ pour reprĂ©senter que ce qui est parti est parti pour toujours », Ă©crit le poĂšte irlandais Eavan Boland dans Atlantis, a lost sonnet » 2007, alors que les vieux faiseurs de fables se sont efforcĂ©s de trouver un mot/ pour reprĂ©senter que ce qui est parti est parti pour toujours ». Pour certains poĂštes masculins, le concept d’Atlantide est fondĂ© sur l’incapacitĂ© Ă  se rĂ©aliser. Dans son poĂšme Newdigate Prize 1910, Charles Bewley pense qu’il dĂ©coule du mĂ©contentement de la situation. Nous prenons la douceur, et nous sommes heureux de la libĂ©rer de l’alliage du chagrin, parce que la vie est partiellement agrĂ©able et toujours entourĂ©e d’angoisse. Dans un rĂȘve d’Atlantide Dans un poĂšme en prose de 1982, l’Australien Gary Catalano le dĂ©crit comme une vision qui a sombrĂ© sous le poids de sa propre perfection ». Dans son poĂšme de 1941, W. H. Auden propose une voie pour sortir de cette frustration en utilisant la mĂ©taphore d’un voyage vers l’Atlantide. Au cours de ce voyage, prĂ©vient-il, vous rencontrerez diffĂ©rentes dĂ©finitions du but recherchĂ©, pour dĂ©couvrir Ă  la fin que le chemin a toujours menĂ© vers l’intĂ©rieur. RĂ©cits Ă©piques sur l’Atlantis Quelques rĂ©cits en vers de la fin du XIXe siĂšcle complĂštent la littĂ©rature de genre qui Ă©mergeait Ă  l’époque. Deux d’entre eux donnent le rĂ©cit de survivants Ă  long terme de la calamitĂ© qui a englouti le continent. Dans l’Atlantide 1888 de Frederick Tennyson, un marin de la GrĂšce antique navigue vers l’ouest et dĂ©couvre une Ăźle habitĂ©e, qui est tout ce qui reste de l’ancien royaume. Il apprend sa disparition et voit les ruines brisĂ©es de sa splendeur passĂ©e, d’oĂč quelques-uns s’étaient enfuis pour crĂ©er des civilisations mĂ©diterranĂ©ennes. L’histoire est racontĂ©e dans une sĂ©quence de visions dans Mona, Queen of Lost Atlantis An Idyllic Re-embodiment of Long Forgotten History Los Angeles CA 1925 de James Logue Dryden 1840-1925. La chambre funĂ©raire de Mona, parmi les ruines de l’Atlantide, est visitĂ©e par un voyant, qui se rĂ©veille et explique le dĂ©sastre. Suit une Ă©tude des civilisations disparues de l’HyperborĂ©e et de la LĂ©murie, ainsi que de l’Atlantide, Ă  laquelle s’ajoute, pour faire bonne mesure, une importante mythologie spiritualiste. Le Dernier de l’Atlantide de Nicholas Roerich Dans son livre Atlantis and Other Poems Cleveland, OH, 1881, William Walton Hoskins 1856-1919 dĂ©clare qu’il n’a que 24 ans. Son intrigue opĂ©ratique tourne autour de l’empoisonnement du descendant d’un roi nĂ© d’un dieu. En rĂ©ponse, l’empoisonneur usurpateur est empoisonnĂ©, et le continent est dĂ©vorĂ© par les eaux. Le paysage de The Lost Island Ottawa 1889 d’Edward Taylor Fletcher 1816-97 est peuplĂ© de dieux asiatiques. Un ange prĂ©dit l’approche du dĂ©sastre et affirme que si les dirigeants semi-divins du peuple se sacrifient, ils pourront s’échapper. Enfin, The Lost Atlantis or The Great Deluge of All Cleveland, OH, 1898, d’Edward N. Beecher, n’est qu’un vĂ©hicule dogorique pour les opinions de son auteur que le continent Ă©tait l’emplacement du jardin d’Eden ; que la thĂ©orie de l’évolution de Darwin, ainsi que les idĂ©es de Donnelly, sont justes. AprĂšs les annĂ©es 1890, l’Atlantide devient un thĂšme populaire en Russie, avec des poĂšmes inachevĂ©s de Valery Bryusov et Konstantin Balmont, ainsi qu’un théùtre de l’écoliĂšre Larisa Reisner. George V. Golokhvastoff a Ă©crit un autre long poĂšme narratif Ă  New York. Dans son roman de 250 pages intitulĂ© La chute de l’Atlantide 1938, un grand prĂȘtre, troublĂ© par la dĂ©gĂ©nĂ©rescence des classes dirigeantes, tente de construire une entitĂ© androgyne Ă  partir de jumeaux royaux afin de surmonter cette polaritĂ©. Le continent est dĂ©vastĂ© lorsqu’il est incapable de contrĂŽler les pouvoirs libĂ©rĂ©s par sa cĂ©rĂ©monie occulte. ReprĂ©sentations de l’Atlantide dans l’art Musique Au cours des 20 derniĂšres annĂ©es de sa vie, le compositeur espagnol Manuel de Falla a travaillĂ© sur une cantate dramatique basĂ©e sur L’AtlĂĄntida de Verdaguer. Les symphonies de Janis Ivanovs 1941, Richard Nanes et Vaclav Buzek ont toutes reçu ce surnom 2009. Fanfare pour la nouvelle Atlantide », un hommage symphonique Ă  Alan Hovhaness, a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© opus 281, 1975. En 1913, le compositeur et arrangeur bohĂ©mien-amĂ©ricain Vincent Frank Safranek a composĂ© la suite Atlantis The Lost Continent en quatre parties I. Nocturne et Hymne de louange du matin, II. Une fonction de cour, III. Je t’aime » Le Prince et Aana, IV. La Destruction de l’Atlantide pour orchestre militaire de concert. Sculpture et peinture Les peintures reprĂ©sentant la submersion de l’Atlantide sont peu courantes. La Chute de l’Atlantide, de François de NomĂ©, reprĂ©sente un raz-de-marĂ©e dĂ©ferlant sur la façade d’une ville baroque au XVIIe siĂšcle. Hormis la conception architecturale, elle ressemble beaucoup au film Le Dernier Atlantide de Nicholas Roerich, rĂ©alisĂ© en 1928. François de NomĂ© s The Fall of Atlantis Bien qu’elle ne mentionne pas spĂ©cifiquement l’Atlantide, la Terreur antique Terror Antiquus, 1908 de LĂ©on Bakst est la reprĂ©sentation la plus dramatique de la catastrophe. Il s’agit d’une vue depuis le sommet d’une montagne d’une baie rocheuse percĂ©e par la mer, qui envahit les terres autour des grands monuments de la citĂ© antique. La moitiĂ© supĂ©rieure de l’Ɠuvre est dominĂ©e par un Ă©clair, tandis que la moitiĂ© infĂ©rieure est dominĂ©e par la figure impassible d’une dĂ©esse Ă©nigmatique tenant une colombe bleue entre ses seins. Lors d’une prĂ©sentation publique du tableau en 1909, l’annĂ©e de sa premiĂšre exposition, Vyacheslav Ivanov a reconnu le sujet comme Ă©tant l’Atlantide, et il a Ă©tĂ© suivi par de nombreux commentateurs dans les annĂ©es qui ont suivi. Les sculptures qui font allusion Ă  l’Atlantide sont souvent des individus uniques stylisĂ©s. Le Roi de l’Atlantide 1919-1922 d’Einar JĂłnsson, situĂ© dans le jardin de son musĂ©e Ă  Reykjavk, est l’une des premiĂšres. Elle reprĂ©sente un seul personnage assis sur un trĂŽne ornĂ© soutenu par deux jeunes taureaux, vĂȘtu d’une jupe ceinturĂ©e et portant un grand casque triangulaire. La femme ambulante d’Ivan Metrovi, Atlantis 1946, faisait partie d’une sĂ©rie influencĂ©e par les figures de la GrĂšce antique, avec le symbolisme de la souffrance injustifiable. Le personnage de 4 mĂštres de haut, vĂȘtu d’un Ă©quipement de plongĂ©e, s’élance d’un socle dans les embruns de la fontaine de Bruxelles, connue sous le nom de L’Homme de l’Atlantide 2003, Ɠuvre du sculpteur belge Luk van Soom. L’Ɠuvre semble lĂ©gĂšre, mais la dĂ©claration de l’artiste Ă  son sujet est sĂ©rieuse En raison de la rarĂ©faction des terres habitables, il n’est plus improbable que l’humanitĂ© retourne Ă  l’ocĂ©an Ă  long terme. En consĂ©quence, certaines personnes se transformeront en animaux ressemblant Ă  des poissons. Le rĂ©chauffement de la planĂšte et la montĂ©e des eaux sont des problĂšmes concrets pour le monde en gĂ©nĂ©ral, mais aussi pour les Pays-Bas en particulier 
 L’Hypothetical Continent Map of Shattered Clear Glass, Atlantis de Robert Smithson a commencĂ© comme un projet photographique sur l’üle de Loveladies, dans le New Jersey, en 1969, et a ensuite Ă©tĂ© rĂ©imaginĂ© comme une piĂšce de galerie en verre brisĂ©. Il a dĂ©clarĂ© aimer les paysages qui Ă©voquent la prĂ©histoire », ce que confirme l’esquisse conceptuelle initiale de l’Ɠuvre, qui contient une carte en mĂ©daillon du continent au large de la cĂŽte africaine et au niveau du dĂ©troit de la MĂ©diterranĂ©e.

Desscientifiques pensent avoir découvert la cité perdue de l'Atlantide au coeur de l'Antarctique. Lifestyle, hÎtel . White Desert : un hÎtel de luxe niché en Antarctique . News, insolite

Serait-ce l'Atlantide ? N'en faisons pas trop. Mais Nan Madol, un site perdu au milieu du Pacifique, en MicronĂ©sie, sent bon le mystĂšre et l'archĂ©ologie. L'Ă©mission "What on Earth?" lui a consacrĂ© un Ă©pisode. Ces derniĂšres semaines ont Ă©tĂ© riches en trouvailles. En Égypte, une cavitĂ© grande comme un avion a Ă©tĂ© dĂ©couverte dans la pyramide de KhĂ©ops, notamment grĂące Ă  l’utilisation de la muographie. De l’autre cĂŽtĂ© du monde, en AmĂ©rique, on commence Ă  avoir la certitude que les peuples primitifs sont arrivĂ©s sur le continent des milliers d’annĂ©es avant ce que nous pensions depuis un siĂšcle. Et encore, encore plus loin, sur la Lune, des scientifiques japonais ont trouvĂ© une vaste grotte qui pourrait accueillir une base lunaire, rien de AUSSI En Égypte, une cavitĂ© grande comme un avion a Ă©tĂ© dĂ©couverte dans la pyramide de KheopsAutant dire que nous avons de quoi nourrir notre cerveau affamĂ© de sciences et de connaissances. Mais puisqu’il n’y en a jamais assez, la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine Science Channel vient de nous rĂ©galer avec un reportage particuliĂšrement aguicheur. Leur Ă©mission "What on Earth?" s’est rĂ©cemment passionnĂ©e pour une citĂ© perdue dans l’ocĂ©an Pacifique, le site en ruine isolĂ© de Nan Madol en MicronĂ©sie. L'occasion de dĂ©couvrir un excellent podcast vidĂ©o et un nouveau mystĂšre de ce mystĂšre de "l’Atlantide" retrouvĂ©e du PacifiqueQu’est-ce qui fait sa particularitĂ© ? Pour commencer, Nan Madol, qui signifique "intervalles" en français, est situĂ© sur l’üle de Pohnpei, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette Ăźle est Ă©loignĂ©e de 2 500 kilomĂštres de l’Australie et de plus de 4 000 kilomĂštres des cĂŽtes amĂ©ricaines. Autant dire le bout du les recherches et la datation au carbone 14 montrent que Nan Madol Ă©tait habitĂ©e dĂšs le IIe siĂšcle de notre Ăšre. "Qui construirait une ville au beau milieu de l’ocĂ©an ? Pourquoi Ă  cet endroit prĂ©cis, si loin de toute autre civilisation connue ?", s'interroge Patrick Hunt, archĂ©ologue et chercheur Ă  l’universitĂ© de Stanford, dans l'Ă©mission de deux minutes. On sait en effet peu de choses sur l’üle, dĂ©couverte en 1828 par le navigateur irlandais James O’Connell, si ce n’est qu’elle a Ă©tĂ© occupĂ©e dĂšs le XIIIe siĂšcle et que les Ăźlots en ruine furent la capitale de la dynastie des Saudeleur jusqu’aux alentours de 1 aux images satellitaires, Mark McCoy, chercheur Ă  la Texas Southern Methodist University, a pu dĂ©nombrer une centaine d’ülots artificiels construits sur une surface d’environ 1,5 km de long par 0,5 km de large. Les murs de pierre des ruines forment des structures d’une prĂ©cision Ă©tonnante. Mais l’on ne sait pas d’oĂč ils viennent, alors que certains sont hauts de plus de 12 mĂštres et larges de plus de 5 mĂštres. Une grande partie de la citĂ© en ruine est immergĂ©e sous l'ocĂ©an. Pas de dĂ©couverte ou de scoop pour Science Channel, donc, mais un gros point d’interrogation et un mystĂšre sur lequel on a envie de se chose Ă  ajouter ? Dites-le en commentaire.
Lelac Titicaca, que se partagent le PĂ©rou et la Bolivie, est avant tout un lieu de lĂ©gendes. La citĂ© de Tiahuanaco a Ă©tĂ© construite comme un port. Elle prĂ©sente en effet des docks, des quais, des bassins. Mais Tiahuanaco est situĂ©e Ă  3 900 m au-dessus du niveau de la mer et Ă  des kilomĂštres de l’étendue d’eau la plus proche.
Quelle civilisation perdue a Ă©tĂ© mentionnĂ©e dans les Ɠuvres de Platon ? L’üle mythique de l’Atlantide est un objet de fascination parmi les philosophes et historiens occidentaux depuis prĂšs de 2500 ans. Les anciens Grecs Ă©taient divisĂ©s quant Ă  savoir si l’Atlantide Ă©tait ou non une mĂ©taphore ou une rĂ©alitĂ©. Depuis lors, des efforts ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s pour relier l’Atlantide Ă  des lieux historiques, notamment l’üle grecque de Santorin. Platon le dĂ©crit comme un royaume puissant et avancĂ© qui a coulĂ©, en une nuit et un jour, dans l’ocĂ©an. Son dialogue Critias » affirme qu’il a entendu l’histoire de l’Atlantide de son grand-pĂšre, qui l’avait entendue de l’homme d’État athĂ©nien Solon, qui l’avait apprise d’un prĂȘtre Ă©gyptien, qui a dit que cela s’était passĂ© 9 000 ans auparavant. En fin de compte, la preuve de l’Atlantide devient un long train de » il-dit-elle-dit. »Cependant, il est clair que l’histoire de l’Atlantide n’a pas Ă©tĂ© utilisĂ©e pour une prĂ©cision historique – les dialogues de Platon montrent clairement que peu importe qui, oĂč ou comment l’Atlantide existait le cas Ă©chĂ©ant, elle devait fonctionner comme une mĂ©taphore. Mais un tel fait n’a pas empĂȘchĂ© les historiens et les scientifiques de chercher la vĂ©ritĂ© dans l’ocĂ©an Atlantique. De temps en temps, des preuves seront trouvĂ©es — une ville prĂ©historique marĂ©cageuse sur la cĂŽte espagnole; une formation rocheuse sous—marine suspecte aux Bahamas – qui pourrait ĂȘtre une source de l’histoire de l’Atlantide. Parmi ceux-ci, le site le plus acceptĂ© est l’üle grecque de Santorin l’ancienne ThĂ©ra, une caldeira Ă  moitiĂ© submergĂ©e. Qu’en pensez-vous ? La citĂ© mythique de l’Atlantide existait-elle vraiment ? DĂ©couvrez ceci vidĂ©o pour en savoir plus
\n \n\n \nla cite perdue de l atlantide
Al'universitĂ© de Hartford, aux États-Unis, le chercheur Richard Freund pense avoir retrouvĂ© la citĂ© d'Atlantide. AprĂšs des annĂ©es de recherches avec son Ă©quipe, ce chercheur a expliquĂ©
Published on March 21, 2011 AthĂšnes La recherche gĂ©ographique de la citĂ© perdue de l’Atlantide a conduit Ă  l’élaboration au fil du temps de nombreuses hypothĂšses et constructions. Cette fois-ci, une Ă©quipe internationale de chercheurs, dirigĂ©e par l’archĂ©ologue Richard Freund, professeur Ă  l’universitĂ© de Hartford aux États-Unis, soutient que l’Atlantide a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© localisĂ©e dans une rĂ©gion marĂ©cageuse du sud de l’Espagne ! Il est gĂ©nĂ©ralement admis, en accord avec les Ă©tudes qui on Ă©tĂ© faites, que l’Atlantide a Ă©tĂ© dĂ©truit par un tsunami ». Les archĂ©ologues et gĂ©ologues amĂ©ricains, canadiens et espagnols ont utilisĂ© une photographie prise depuis un satellite qui fait apparaĂźtre les vestiges d’une citĂ© submergĂ©e, au nord du port espagnol de Cadix, Gadeira pour les Grecs anciens. La citĂ© date d’il y a plus de 4000 ans et se trouve, dans les terres, plus Ă©loignĂ©e du dĂ©troit de Gibraltar que ne l’est Cadix. Les archĂ©ologues formulent leur thĂ©orie – selon laquelle ils auraient localisĂ© la citĂ© perdue – en s’appuyant sur la dĂ©couverte qu’ils ont faite dans le centre de l’Espagne d’une Ă©tonnante sĂ©rie de vestiges d’autres citĂ©s, qui correspondrait selon eux Ă  la construction de citĂ©s-mĂ©moire » bĂąties sur le modĂšle de la citĂ© de l’Atlantide. Cela signifierait que ceux qui ont survĂ©cu au tsunami se seraient installĂ©s dans l’intĂ©rieur du pays et auraient fondĂ© des citĂ©s qui leur auraient rappelĂ© la citĂ© submergĂ©e. Richard Freund a naturellement prĂ©cisĂ© qu’il ne pouvait pas affirmer avec certitude qu’il s’agissait de l’Atlantide, mais il a laissĂ© entendre que cela Ă©tait nĂ©anmoins fort possible. La citĂ© de l’Atlantide ! Écoute donc Socrate, une tradition trĂšs Ă©tonnante qui est pourtant entiĂšrement vraie, comme l’a racontĂ© autrefois le plus sage des sept sages, Solon. » Extrait du TimĂ©e de Platon L’Atlantide est une citĂ© perdue mentionnĂ©e pour la premiĂšre fois par le philosophe Platon. Il y est fait rĂ©fĂ©rence explicitement dans les dialogues de Platon que sont le TimĂ©e et le Critias, Ă©crits vers 360 av. Pour une raison qu’on ignore, le philosophe n’a jamais terminĂ© le Critias. D’aprĂšs Platon, l’Atlantide se trouve au-delĂ  des Colonnes d’Hercule ». L’Atlantide Ă©tait un continent plus vaste que l’Asie et la Libye rĂ©unies et possĂ©dait l’une des plus impressionnantes citĂ©s de l’AntiquitĂ©. La plus grande partie du territoire de la citĂ© Ă©tait occupĂ© par une vaste colline au centre de laquelle s’élevait le temple de PosĂ©idon. Ce temple accueillait un chef d’Ɠuvre, une statue en or de PosĂ©idon protecteur de l’Atlantide, sur un char tirĂ© par six chevaux en or d’aprĂšs Critias, les dieux de l’AntiquitĂ© se partageaient la Terre de maniĂšre Ă  ce que chacun ait sa rĂ©gion et PosĂ©idon prit l’Atlantide. Le temple Ă©tait richement ornĂ© et servait en mĂȘme temps de centre administratif. C’est lĂ  que se prenaient toutes les dĂ©cisions pour la citĂ©, elles Ă©taient gravĂ©es sur des plaques en or qui restaient Ă  demeure Ă  l’intĂ©rieur du temple. Autour de la colline avait Ă©tĂ© construit dans la plaine un systĂšme assez Ă©tonnant de canaux concentriques qui permettaient aux bateaux de passer de l’un Ă  l’autre, qui permettaient l’approvisionnement en eau de la citĂ© et le dĂ©placement des habitants via des chenaux. Les recherches ultĂ©rieures qui seront effectuĂ©es en Espagne nous en apprendront davantage ; n’oublions pas qu’il existe aussi une thĂ©orie selon laquelle l’Atlantide se serait trouvĂ©e dans l’antique Thira l’actuelle Ăźle de Santorin. Konstantina M. avec Jean-Marc Laborie pour la version française Story by Achetezle design « La citĂ© perdue de l'Atlantide » par free2hug sur le produit suivant : Masque
Tu incarnes le Fils d'un archĂ©ologue, qui suis les traces de son pĂšre, ton aventure te mĂšneras du Manoir des Drake jusqu'a le citĂ© Perdu de L'Atlantide ! Seras-tu capable de dĂ©couvrir le plus grand mystĂšre de tous les temps ? ou resteras tu bloquer devant les portes de l’Atlantide ! Map jouable en solo. 126 personnes aiment ça J'aime 4051-8201-2619cliquez ici pour copier
\n \nla cite perdue de l atlantide
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